Wednesday, December 07, 2005

Sarkozy et Finkielkraut sont les mêmes cibles, des mêmes attaques haineuses. Jean Pierre Bensimon

Brèves d'actualité
mardi 6 décembre 2005Sarkozy et Finkielkraut : ils ont gagné

On a remarqué l’hommage de Nicolas Sarkozy au philosophe Finkielkraut traîné dans la boue par Le Monde, la référence « poubelle » toujours confirmée du paysage médiatique français. "M. Finkielkraut est un intellectuel qui fait honneur à l'intelligence française et s'il y a tant de personnes qui le critiquent, c'est peut-être parce qu'il dit des choses justes". Quel avantage le ministre peut-il bien tirer de cet hommage public ? Aucun. Pourquoi cette solidarité ? Parce l’un et l’autre, Sarkozy comme Finkielkraut, ont été soumis à une incroyable campagne médiatique de destruction individuelle. Sarkozy pour avoir stigmatisé les « jeunes » des banlieue en parlant de racaille et de « nettoyage au karcher », Finkielkraut pour avoir pointé l’appartenance ethnique et religieuse dominante des émeutiers. Les média se sont « mobilisés » dans un tintamarre auquel nul ne peut échapper comme ils savent le faire dans l’État français, modelé par les alternances socialistes et chiraquiennes. C’est que le locataire de Matignon a été placé aux commandes avec une mission principale : précipiter Sarkozy du haut de la falaise. Il a bien failli y parvenir au début des émeutes d’automne. Mais aujourd’hui, les Français ont donné leur avis et Sarkozy surfe sur des sondages excellents, au point que De Villepin en est réduit à s’agripper à ses chevilles pour ne pas décrocher. Finkielkraut a connu un périple semblable. La référence poubelle, Le Monde donc, avait missionné un juif, Sylvain Cypel, pour concocter contre un autre juif, Alain Finkielkraut, une potion diffamante et elle avait bien cru qu’elle tenait son homme. C’était sous-estimer l’intelligence, la subtilité et la capacité de réaction du philosophe. Pressé par la meute, il a su retourner les accusations et désigner à son tour l’entreprise de destruction de ses inquisiteurs. Ce que les deux hommes partagent à l’évidence : un grand amour de leur pays. L’un et l’autre sont issus d’une immigration relativement récente, et ils aiment, eux, la culture, l’histoire et la langue de leur pays d’accueil. Ils ont à coeur de les défendre dans les épreuves terribles qu’elles viennent de traverser et les épreuves pires encore qui pointent l’oreille, à une échéance relativement brève.

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