J.O. LA TRIBU KA DISSOUTE
La dissolutionde la Tribu Ka au JO NOUVELOBS.COM 29.07.06 14:18Le décret portant dissolution du groupuscule noir radical a été publié au Journal officiel.
Le leader de la Tribu Ka, Kemi Seba (AP) L e décret portant dissolution de la Tribu Ka, un groupuscule noir radical mis en cause dans des incidents rue des Rosiers à Paris en mai, a été publié samedi au Journal officiel. La Tribu Ka, "à travers ses communiqués de presse, les publications sur son site internet et les déclarations de ses responsables, se livre à la propagation d'idées et de théories tendant à justifier et à encourager la discrimination, la haine et la violence raciales, notamment à l'encontre des personnes qui ne sont pas de couleur noire", souligne le décret en précisant que le groupement "prône également l'antisémitisme et qu'il a organisé des actions menaçantes à l'égard de personnes de confession juive". La publication de ce décret qui invoque la loi Laval du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat intervient trois jours après la dissolution prononcée mercredi par le Conseil des ministres de la Tribu Ka. Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a justifié sa décision de proposer une telle mesure par le comportement "particulièrement choquant" du groupe et de ses membres.
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"Leur antisémitisme n'est plus à démontrer et la République ne peut pas tolérer de tels agissements et de tels comportements", a-t-il expliqué à l'issue du Conseil. Racisme et antisémitisme"Je n'ai pas l'intention de tolérer que des gens menacent, intimident, injurient, se comportent de la façon dont ils se sont comportés rue des Rosiers ou dans un certain nombre d'endroits où ils ont sévi", a ajouté le ministre. "La décision a été mûrement réfléchie, assumée et prise (...) Quel que soit le comportement et les cibles, le racisme ne passera pas et n'a pas lieu d'être sur le terrain de la République". Le 28 mai, une vingtaine de membres de la Tribu Ka s’étaient rendus, rue des Rosiers, en plein cœur d’un quartier juif de Paris, à la recherche de membres de la Ligue de défense juive et du Bétar, deux groupes extrémistes juifs à qui la Tribu Ka reproche d'avoir "ratonné des noirs" en marge de la manifestation à la mémoire d'Ilan Halimi."On ne tiendra pas compte de cette décision"Avant même l'officialisation de la nouvelle, Kémi Séba avait fait savoir à nouvelobs.com que la Tribu Ka "ne tiendrait pas compte de cette décision" et qu'elle "passerait à une autre étape" dans son action. "On ne tiendra pas compte de cette décision contre des gens qui se battent pour leur peuple. Nous ne faisons qu'appeler à la dignité des nôtres" a-t-il affirmé dans un appel à nouvelobs.com. "A l'époque de l'esclavage ils empêchaient déjà les réunions. Nous continuerons non seulement de nous réunir mais aussi de porter de notre nom, même s'ils veulent nous passer les chaînes", a-t-il indiqué, ajoutant: "Et on passera à une autre étape face à ce gouvernement négrophobe qui protège les milices juives". (avec AP)
Le leader de la Tribu Ka, Kemi Seba (AP) L e décret portant dissolution de la Tribu Ka, un groupuscule noir radical mis en cause dans des incidents rue des Rosiers à Paris en mai, a été publié samedi au Journal officiel. La Tribu Ka, "à travers ses communiqués de presse, les publications sur son site internet et les déclarations de ses responsables, se livre à la propagation d'idées et de théories tendant à justifier et à encourager la discrimination, la haine et la violence raciales, notamment à l'encontre des personnes qui ne sont pas de couleur noire", souligne le décret en précisant que le groupement "prône également l'antisémitisme et qu'il a organisé des actions menaçantes à l'égard de personnes de confession juive". La publication de ce décret qui invoque la loi Laval du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat intervient trois jours après la dissolution prononcée mercredi par le Conseil des ministres de la Tribu Ka. Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a justifié sa décision de proposer une telle mesure par le comportement "particulièrement choquant" du groupe et de ses membres.
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"Leur antisémitisme n'est plus à démontrer et la République ne peut pas tolérer de tels agissements et de tels comportements", a-t-il expliqué à l'issue du Conseil. Racisme et antisémitisme"Je n'ai pas l'intention de tolérer que des gens menacent, intimident, injurient, se comportent de la façon dont ils se sont comportés rue des Rosiers ou dans un certain nombre d'endroits où ils ont sévi", a ajouté le ministre. "La décision a été mûrement réfléchie, assumée et prise (...) Quel que soit le comportement et les cibles, le racisme ne passera pas et n'a pas lieu d'être sur le terrain de la République". Le 28 mai, une vingtaine de membres de la Tribu Ka s’étaient rendus, rue des Rosiers, en plein cœur d’un quartier juif de Paris, à la recherche de membres de la Ligue de défense juive et du Bétar, deux groupes extrémistes juifs à qui la Tribu Ka reproche d'avoir "ratonné des noirs" en marge de la manifestation à la mémoire d'Ilan Halimi."On ne tiendra pas compte de cette décision"Avant même l'officialisation de la nouvelle, Kémi Séba avait fait savoir à nouvelobs.com que la Tribu Ka "ne tiendrait pas compte de cette décision" et qu'elle "passerait à une autre étape" dans son action. "On ne tiendra pas compte de cette décision contre des gens qui se battent pour leur peuple. Nous ne faisons qu'appeler à la dignité des nôtres" a-t-il affirmé dans un appel à nouvelobs.com. "A l'époque de l'esclavage ils empêchaient déjà les réunions. Nous continuerons non seulement de nous réunir mais aussi de porter de notre nom, même s'ils veulent nous passer les chaînes", a-t-il indiqué, ajoutant: "Et on passera à une autre étape face à ce gouvernement négrophobe qui protège les milices juives". (avec AP)
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