Appel à la sévérité après l'agression d'une juive
Appel à la sévérité après l'agression d'une juive
La jeune métisse de mère juive a été frappée jeudi à Marseille par deux inconnus qui lui ont dessiné une croix gammée sur la poitrine.
Le parquet a retenu la circonstance aggravante de "racisme".
Les réactions se multiplient après l'agression de jeudi dernier. Une jeune métisse de 22 ans, dont la mère est juive selon sa famille, a été frappée sur le parking du métro de La Rose par deux hommes non identifiés qui lui ont dessiné une croix gammée en travers de la poitrine. Selon sa mère, les agresseurs ont vu qu'elle portait en pendentif un signe religieux juif, la lettre hébraïque "haï", et lui ont dit qu'il s'agissait du "signe du diable". Ils ont alors sorti un couteau à l'aide duquel l'un d'entre eux a découpé son t-shirt, puis ils lui ont dessiné une croix gammée entre les seins et coupé une touffe de cheveux, a poursuivi sa mère, ce qu'ont confirmé des sources policières.
Selon une source proche du dossier, la jeune femme a dit avoir été frappée à plusieurs reprises avec un casque après avoir été jetée à terre par ses agresseurs, ce que semblent confirmer des constatations médicale, mais elle dit n'avoir entendu aucune injure raciste ni antisémite et n'a pas subi aucune violence sexuelle. La difficulté pour les enquêteurs est qu'il y a peu de témoignages en dehors du sien.
"Sanctionner très sévèrement"
Le parquet a retenu lundi le caractère antisémite et raciste de cette agression pour l'instruction. Il a en effet ouvert une information "du chef de violences ayant entraîné une incapacité de plus de huit jours avec trois circonstances aggravantes : en réunion, avec arme et racisme". L'information est également ouverte pour "vol avec violences", les agresseurs de la jeune femme lui ayant dérobé un téléphone portable.
Mardi, plusieurs responsables de la communauté juive de Marseille ont salué le fait que le parquet ait retenu la circonstance aggravante et appelé les autorités à "tout mettre en œuvre" pour retrouver les auteurs de cette agression et les "sanctionner très sévèrement". Le Consistoire israélite de Marseille précise qu'il se portera partie civile dans l'instruction. Même appel de la part du Crif : le président du Conseil représentatif des institutions juives de France de Marseille-Provence a aussi demandé mardi que "tout soit mis en oeuvre pour que les auteurs de cette lâche agression soient retrouvés, poursuivis et condamnés car il est hors de question qu'un tel acte que nous voulons isolé puisse se renouveler". Le Crif va mandater un avocat pour la famille et la victime afin qu'elles se constituent parties civiles.
La jeune métisse de mère juive a été frappée jeudi à Marseille par deux inconnus qui lui ont dessiné une croix gammée sur la poitrine.
Le parquet a retenu la circonstance aggravante de "racisme".
Les réactions se multiplient après l'agression de jeudi dernier. Une jeune métisse de 22 ans, dont la mère est juive selon sa famille, a été frappée sur le parking du métro de La Rose par deux hommes non identifiés qui lui ont dessiné une croix gammée en travers de la poitrine. Selon sa mère, les agresseurs ont vu qu'elle portait en pendentif un signe religieux juif, la lettre hébraïque "haï", et lui ont dit qu'il s'agissait du "signe du diable". Ils ont alors sorti un couteau à l'aide duquel l'un d'entre eux a découpé son t-shirt, puis ils lui ont dessiné une croix gammée entre les seins et coupé une touffe de cheveux, a poursuivi sa mère, ce qu'ont confirmé des sources policières.
Selon une source proche du dossier, la jeune femme a dit avoir été frappée à plusieurs reprises avec un casque après avoir été jetée à terre par ses agresseurs, ce que semblent confirmer des constatations médicale, mais elle dit n'avoir entendu aucune injure raciste ni antisémite et n'a pas subi aucune violence sexuelle. La difficulté pour les enquêteurs est qu'il y a peu de témoignages en dehors du sien.
"Sanctionner très sévèrement"
Le parquet a retenu lundi le caractère antisémite et raciste de cette agression pour l'instruction. Il a en effet ouvert une information "du chef de violences ayant entraîné une incapacité de plus de huit jours avec trois circonstances aggravantes : en réunion, avec arme et racisme". L'information est également ouverte pour "vol avec violences", les agresseurs de la jeune femme lui ayant dérobé un téléphone portable.
Mardi, plusieurs responsables de la communauté juive de Marseille ont salué le fait que le parquet ait retenu la circonstance aggravante et appelé les autorités à "tout mettre en œuvre" pour retrouver les auteurs de cette agression et les "sanctionner très sévèrement". Le Consistoire israélite de Marseille précise qu'il se portera partie civile dans l'instruction. Même appel de la part du Crif : le président du Conseil représentatif des institutions juives de France de Marseille-Provence a aussi demandé mardi que "tout soit mis en oeuvre pour que les auteurs de cette lâche agression soient retrouvés, poursuivis et condamnés car il est hors de question qu'un tel acte que nous voulons isolé puisse se renouveler". Le Crif va mandater un avocat pour la famille et la victime afin qu'elles se constituent parties civiles.
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