12-01-2009 01:31
La Palestine divise les élus locaux
Les défilés du week-end ont révélé les clivages politiques
La manifestation pro Palestienne ne comptait aucun élu, hormis ceux du PC.
Photo : André chan
Roland Blum, premier adjoint au maire (UMP), a clamé son soutien à Israël.
Photo : Andre Chan
La manifestation de soutien aux Palestiniens qui s’est déroulée samedi et celle de solidarité avec les opérations militaires israéliennes d’hier ont souligné les failles qui séparent les Marseillais, au niveau sociologique comme au niveau de la politique locale. Le seul point réjouissant de ce week-end d’engagements, c’est qu’il n’y a eu aucun incident au cours des défilés.
Samedi, environ dix mille personnes ont marché pacifiquement de la porte d’Aix à la préfecture pour demander l’arrêt des attaques contre la population civile de Gaza. Dans le cortège, on a pu voir une importante proportion de citoyens d’origine arabo-musulmane, de nombreux représentants de la gauche non socialiste (élus PC, NPA, Lutte Ouvrière), des syndicats (CGT) mais aussi bon nombre de Marseillais de tous les horizons, non encartés, touchés par le sort des Palestiniens.
L’UMP et le PS derrière Israël
Hier, à l’appel du Crif Marseille-Provence, ce sont les partisans d’Israël qui ont défilé. Ils étaient entre trois et cinq mille pour rallier la préfecture au consulat d’Israël. Là, les troupes étaient quasi exclusivement composées de membres de la communauté juive marseillaise, arborant kipas, chapeaux ou écussons communautaires.
En revanche, cette fois, tous les élus représentants les partis en charge de la gouvernance de Marseille et de sa région étaient présents. Roland Blum, premier adjoint au maire (UMP), représentait Jean-Claude Gaudin. Jeanine Ecochard, vice-présidente PS du conseil général, représentait Jean-Noël Guérini (PS). Le président de la Région, Michel Vauzelle (PS), avait lui dépêché sa vice-présidente Sylvie Andrieux. Le Nouveau Centre avait également des représentants comme Robert Assante. Plusieurs autres élus UMP (Sabine Bernasconi, Daniel Sperling) et PS (Garo Hovsepian, Gabriel Malauzat) ont également applaudi aux slogans du Crif (“Israël a le droit de se défendre”, “Hamas terroriste”, etc.).
La Palestine divise les élus locaux
Les défilés du week-end ont révélé les clivages politiques
La manifestation pro Palestienne ne comptait aucun élu, hormis ceux du PC.
Photo : André chan
Roland Blum, premier adjoint au maire (UMP), a clamé son soutien à Israël.
Photo : Andre Chan
La manifestation de soutien aux Palestiniens qui s’est déroulée samedi et celle de solidarité avec les opérations militaires israéliennes d’hier ont souligné les failles qui séparent les Marseillais, au niveau sociologique comme au niveau de la politique locale. Le seul point réjouissant de ce week-end d’engagements, c’est qu’il n’y a eu aucun incident au cours des défilés.
Samedi, environ dix mille personnes ont marché pacifiquement de la porte d’Aix à la préfecture pour demander l’arrêt des attaques contre la population civile de Gaza. Dans le cortège, on a pu voir une importante proportion de citoyens d’origine arabo-musulmane, de nombreux représentants de la gauche non socialiste (élus PC, NPA, Lutte Ouvrière), des syndicats (CGT) mais aussi bon nombre de Marseillais de tous les horizons, non encartés, touchés par le sort des Palestiniens.
L’UMP et le PS derrière Israël
Hier, à l’appel du Crif Marseille-Provence, ce sont les partisans d’Israël qui ont défilé. Ils étaient entre trois et cinq mille pour rallier la préfecture au consulat d’Israël. Là, les troupes étaient quasi exclusivement composées de membres de la communauté juive marseillaise, arborant kipas, chapeaux ou écussons communautaires.
En revanche, cette fois, tous les élus représentants les partis en charge de la gouvernance de Marseille et de sa région étaient présents. Roland Blum, premier adjoint au maire (UMP), représentait Jean-Claude Gaudin. Jeanine Ecochard, vice-présidente PS du conseil général, représentait Jean-Noël Guérini (PS). Le président de la Région, Michel Vauzelle (PS), avait lui dépêché sa vice-présidente Sylvie Andrieux. Le Nouveau Centre avait également des représentants comme Robert Assante. Plusieurs autres élus UMP (Sabine Bernasconi, Daniel Sperling) et PS (Garo Hovsepian, Gabriel Malauzat) ont également applaudi aux slogans du Crif (“Israël a le droit de se défendre”, “Hamas terroriste”, etc.).
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