111- EN ALSACE , DISCRIMINATION PAR LA SOUPE AU COCHON
La soupe populaire au porc interdite à Strasbourg
Reuters
Le préfet du Bas-Rhin a interdit la distribution samedi à Strasbourg d'une "soupe au cochon" par un collectif d'extrême droite baptisé Solidarité alsacienne, en raison des risques de trouble à l'ordre public, apprend-on auprès de la préfecture.
Des contre-manifestants avaient prévu de procéder parallèlement à une distribution de soupe "sans porc" pour protester contre le caractère discriminatoire d'une initiative qui s'affiche comme "humanitaire" mais exclut de fait les juifs et les musulmans, qui ne mangent pas de porc.
L'arrêté préfectoral interdit également tout autre rassemblement sur la place de la Gare, où devait se dérouler cette opération pour la deuxième semaine consécutive.
Dans un communiqué, Solidarité alsacienne se dit "scandalisée par la décision du préfet" et annonce qu'elle maintiendra la distribution de soupe "en un autre lieu".
Ce collectif, proche d'Alsace d'abord, un mouvement fondé par l'ancien député du Front national Robert Spieler, avait repris une initiative déjà lancée à Paris, Nice et, selon ses dires, à Bruxelles, par des militants de la mouvance dite "identitaire".
Présent lors de la première distribution le 7 décembre, le délégué régional du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Pierre Lévy, avait dénoncé à Reuters "un procédé discriminatoire, honteux, qui utilise la misère humaine pour établir encore des séparations d'origine et de culture".
Dans un communiqué publié vendredi, le maire de Strasbourg Fabienne Keller et le président de la Communauté urbaine Robert Grossmann, tous deux UMP, qualifient d'"intolérable" la démarche de Solidarité alsacienne.
"Nous avons immédiatement alerté le préfet afin que tous les moyens réglementaires soient mis en oeuvre pour empêcher cette distribution", précisent les deux élus.
Intervention policière contre "la soupe au porc" à Strasbourg Reuters
STRASBOURG (Reuters) - La police est intervenue à Strasbourg pour empêcher la distribution d'une "soupe au cochon" organisée par le collectif d'extrême-droite "Solidarité alsacienne" malgré son interdiction par le préfet.
Les policiers ont dispersé dans le calme une dizaine de personnes qui avaient installé un stand de distribution de soupe et ils les ont contraint à ranger leur matériel.
Il n'y a pas eu d'interpellation mais Chantal Spieler, animatrice du collectif, a été brièvement conduite au commissariat pour notification des arrêtés préfectoraux.
Invoquant le "trouble à l'ordre public", le préfet du Bas-Rhin a interdit cette distribution place de la gare dans un premier arrêté vendredi, décision étendue samedi à la place Saint-Etienne, au coeur de la vieille ville, où les militants avaient décidé de se replier.
"Il n'est pas question pour nous d'accepter cette infamie qui met en cause la liberté des Alsaciens, des Français, des Européens", a déclaré Robert Spieler, ancien député du Front national et fondateur du mouvement Alsace d'abord, à l'origine de l'initiative avec son épouse Chantal.
Il a annoncé son intention d'attaquer les deux arrêtés en référé devant le tribunal administratif.
La "soupe au cochon" a été dénoncée par les partis de gauche et d'extrême-gauche, par les associations antiracistes mais aussi par la municipalité UMP de Strasbourg.
Ils dénoncent son caractère discriminatoire envers les juifs et les musulmans, dont la religion interdit la consommation de porc.
Solidarité alsacienne a repris une initiative déjà menée à Paris et à Nice par des militants proches du "Bloc identitaire", résurgence d'Unité radicale, groupe néo-nazi. A Paris, la soupe a aussi été interdite mais pas à Nice.
Reuters
Le préfet du Bas-Rhin a interdit la distribution samedi à Strasbourg d'une "soupe au cochon" par un collectif d'extrême droite baptisé Solidarité alsacienne, en raison des risques de trouble à l'ordre public, apprend-on auprès de la préfecture.
Des contre-manifestants avaient prévu de procéder parallèlement à une distribution de soupe "sans porc" pour protester contre le caractère discriminatoire d'une initiative qui s'affiche comme "humanitaire" mais exclut de fait les juifs et les musulmans, qui ne mangent pas de porc.
L'arrêté préfectoral interdit également tout autre rassemblement sur la place de la Gare, où devait se dérouler cette opération pour la deuxième semaine consécutive.
Dans un communiqué, Solidarité alsacienne se dit "scandalisée par la décision du préfet" et annonce qu'elle maintiendra la distribution de soupe "en un autre lieu".
Ce collectif, proche d'Alsace d'abord, un mouvement fondé par l'ancien député du Front national Robert Spieler, avait repris une initiative déjà lancée à Paris, Nice et, selon ses dires, à Bruxelles, par des militants de la mouvance dite "identitaire".
Présent lors de la première distribution le 7 décembre, le délégué régional du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Pierre Lévy, avait dénoncé à Reuters "un procédé discriminatoire, honteux, qui utilise la misère humaine pour établir encore des séparations d'origine et de culture".
Dans un communiqué publié vendredi, le maire de Strasbourg Fabienne Keller et le président de la Communauté urbaine Robert Grossmann, tous deux UMP, qualifient d'"intolérable" la démarche de Solidarité alsacienne.
"Nous avons immédiatement alerté le préfet afin que tous les moyens réglementaires soient mis en oeuvre pour empêcher cette distribution", précisent les deux élus.
Intervention policière contre "la soupe au porc" à Strasbourg Reuters
STRASBOURG (Reuters) - La police est intervenue à Strasbourg pour empêcher la distribution d'une "soupe au cochon" organisée par le collectif d'extrême-droite "Solidarité alsacienne" malgré son interdiction par le préfet.
Les policiers ont dispersé dans le calme une dizaine de personnes qui avaient installé un stand de distribution de soupe et ils les ont contraint à ranger leur matériel.
Il n'y a pas eu d'interpellation mais Chantal Spieler, animatrice du collectif, a été brièvement conduite au commissariat pour notification des arrêtés préfectoraux.
Invoquant le "trouble à l'ordre public", le préfet du Bas-Rhin a interdit cette distribution place de la gare dans un premier arrêté vendredi, décision étendue samedi à la place Saint-Etienne, au coeur de la vieille ville, où les militants avaient décidé de se replier.
"Il n'est pas question pour nous d'accepter cette infamie qui met en cause la liberté des Alsaciens, des Français, des Européens", a déclaré Robert Spieler, ancien député du Front national et fondateur du mouvement Alsace d'abord, à l'origine de l'initiative avec son épouse Chantal.
Il a annoncé son intention d'attaquer les deux arrêtés en référé devant le tribunal administratif.
La "soupe au cochon" a été dénoncée par les partis de gauche et d'extrême-gauche, par les associations antiracistes mais aussi par la municipalité UMP de Strasbourg.
Ils dénoncent son caractère discriminatoire envers les juifs et les musulmans, dont la religion interdit la consommation de porc.
Solidarité alsacienne a repris une initiative déjà menée à Paris et à Nice par des militants proches du "Bloc identitaire", résurgence d'Unité radicale, groupe néo-nazi. A Paris, la soupe a aussi été interdite mais pas à Nice.
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