Sous les pavés de la diabolisation anti-sarkozyste… l’antisémitisme
Sous les pavés de la diabolisation anti-sarkozyste… l’antisémitisme
Le front anti-sarkozyste n’a pas ménagé son vocabulaire pendant cette dernière campagne électorale : nulle amabilité empruntée au champ lexical du nazisme, ou de la collaboration, n’a été épargnée au candidat Sarkozy.
Dans le meilleur des cas, on le traitait de « facho » ; dans le plus imagé, de pétainiste.
Sans débat d’idées, sans interrogation, on l’a taxé d’eugéniste comme aux heures berlinoises les plus sombres ; et l’on a transmis partout le pastiche de son affiche officielle « Ensemble tout est possible », devenue « Ensemble…sans les pauvres… » et surtout plus loin : « sans les homosexuels. » Manquait une étoile rose…
Personne non plus ne s’est étonné qu’un candidat sensément avoir les médias à sa botte soit l’objet d’une telle vindicte médiatique.
On s’est gargarisé avec le terme de « rafles », comme le communiquait Arlette Laguiller le 23 mars 2007 : « Protestation d'Arlette Laguiller contre la rafle policière devant l'école Rampal dans le 19ème arrondissement de Paris. Je suis profondément indignée par la rafle organisée par la police dans le 19ème arrondissement de Paris devant l’école maternelle Rampal, qui s’est traduite entre autre par l’arrestation d’un grand-père chinois venu attendre son petit enfant scolarisé dans l’école. Cette arrestation est scandaleuse ; les conditions dans lesquelles elle s’est opérée tout autant. »
Désinformation, manipulation… et, par-dessus tout, ignoble glissement sémantique.
D’autant plus que nous sommes encore dans une démocratie en France… et pas dans une dictature.
Le droit de vote (!), la liberté d’expression (dont on ne se prive pas contre Nicolas Sarkozy, si l’on écoute, souvent médusé, les invités de Taddei sur France 3) et le poids de l’opposition le démontrent amplement.
Un esprit inquiet pourrait en revanche déceler des relents de véritable fascisme dans ces discours aux menaces subliminales de « troisième tour » qui s’annonce comme social, mais dont les descriptifs anticipés présagent des moments d’émeutes.
Si l’on ajoute que l’on taxe Sarko aussi de « bolchevisme », que Le Pen en remet une couche, rejoignant ceux qui le diabolisent, on peut décidément s’interroger sur le véritable objectif de ceux qui persistent à établir un parallèle déraisonnable entre un candidat républicain et le chef nazi… Cette comparaison avait sévi en mai 68 avec le fameux slogan « CRS=SS »…
Et s’il fallait comprendre cette démarche à l’envers ?
S’il fallait lire autre chose ? Parce que ces comparaisons sont évidemment absurdes à toute personne un peu lucide et possédant un degré minimal d’instruction.
Quel est le seul point commun entre d’une part l’extrême-droite lepéniste amateur de « détail » et de jeux de mots douteux et l’extrême-gauche anti-israélienne et amie de Tariq Ramadan, et d’autre part le nazisme ?
L’antisémitisme…
On peut même y ajouter un certain courant socialiste, selon la démonstration magistrale d’Alexis Lacroix (Le socialisme des imbéciles lire).
Inconsciemment ou non, cette manière abjecte de faire campagne ne visait peut-être pas seulement l’intégrité de Nicolas Sarkozy, mais avait aussi un autre objectif.
D’autant plus que ces anathèmes ont fort bien fonctionné auprès d’une jeunesse dont seuls les arrières grands-parents ont connu directement la dernière Guerre mondiale. Il fallait peut-être décrypter ces messages à l’envers…
En banalisant le vocabulaire du nazisme, c’est l’antisémitisme qu’on banalisait.
Francine Girond © Primo-Europe, 6 mai 2007
Le front anti-sarkozyste n’a pas ménagé son vocabulaire pendant cette dernière campagne électorale : nulle amabilité empruntée au champ lexical du nazisme, ou de la collaboration, n’a été épargnée au candidat Sarkozy.
Dans le meilleur des cas, on le traitait de « facho » ; dans le plus imagé, de pétainiste.
Sans débat d’idées, sans interrogation, on l’a taxé d’eugéniste comme aux heures berlinoises les plus sombres ; et l’on a transmis partout le pastiche de son affiche officielle « Ensemble tout est possible », devenue « Ensemble…sans les pauvres… » et surtout plus loin : « sans les homosexuels. » Manquait une étoile rose…
Personne non plus ne s’est étonné qu’un candidat sensément avoir les médias à sa botte soit l’objet d’une telle vindicte médiatique.
On s’est gargarisé avec le terme de « rafles », comme le communiquait Arlette Laguiller le 23 mars 2007 : « Protestation d'Arlette Laguiller contre la rafle policière devant l'école Rampal dans le 19ème arrondissement de Paris. Je suis profondément indignée par la rafle organisée par la police dans le 19ème arrondissement de Paris devant l’école maternelle Rampal, qui s’est traduite entre autre par l’arrestation d’un grand-père chinois venu attendre son petit enfant scolarisé dans l’école. Cette arrestation est scandaleuse ; les conditions dans lesquelles elle s’est opérée tout autant. »
Désinformation, manipulation… et, par-dessus tout, ignoble glissement sémantique.
D’autant plus que nous sommes encore dans une démocratie en France… et pas dans une dictature.
Le droit de vote (!), la liberté d’expression (dont on ne se prive pas contre Nicolas Sarkozy, si l’on écoute, souvent médusé, les invités de Taddei sur France 3) et le poids de l’opposition le démontrent amplement.
Un esprit inquiet pourrait en revanche déceler des relents de véritable fascisme dans ces discours aux menaces subliminales de « troisième tour » qui s’annonce comme social, mais dont les descriptifs anticipés présagent des moments d’émeutes.
Si l’on ajoute que l’on taxe Sarko aussi de « bolchevisme », que Le Pen en remet une couche, rejoignant ceux qui le diabolisent, on peut décidément s’interroger sur le véritable objectif de ceux qui persistent à établir un parallèle déraisonnable entre un candidat républicain et le chef nazi… Cette comparaison avait sévi en mai 68 avec le fameux slogan « CRS=SS »…
Et s’il fallait comprendre cette démarche à l’envers ?
S’il fallait lire autre chose ? Parce que ces comparaisons sont évidemment absurdes à toute personne un peu lucide et possédant un degré minimal d’instruction.
Quel est le seul point commun entre d’une part l’extrême-droite lepéniste amateur de « détail » et de jeux de mots douteux et l’extrême-gauche anti-israélienne et amie de Tariq Ramadan, et d’autre part le nazisme ?
L’antisémitisme…
On peut même y ajouter un certain courant socialiste, selon la démonstration magistrale d’Alexis Lacroix (Le socialisme des imbéciles lire).
Inconsciemment ou non, cette manière abjecte de faire campagne ne visait peut-être pas seulement l’intégrité de Nicolas Sarkozy, mais avait aussi un autre objectif.
D’autant plus que ces anathèmes ont fort bien fonctionné auprès d’une jeunesse dont seuls les arrières grands-parents ont connu directement la dernière Guerre mondiale. Il fallait peut-être décrypter ces messages à l’envers…
En banalisant le vocabulaire du nazisme, c’est l’antisémitisme qu’on banalisait.
Francine Girond © Primo-Europe, 6 mai 2007
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