Une honte à l’Université Columbia
Une honte à l’Université Columbia
24 septembre 2007 - Par William Kristol | Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
Il y a deux jours, l’Université Columbia [prestigieuse université new-yorkaise, Ndt] a annoncé que lundi prochain, le 24 septembre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad parlera et participera à une session de " questions-réponses " au sein des locaux universitaires avec les étudiants de Columbia.
Selon une déclaration de l’université, " Cette opportunité pour la faculté et les étudiants de s’adresser au président de l’Iran est intervenue après que l’ambassadeur de la mission iranienne aux Nations Unies, Mohammad Khazaee, ait pris contact avec Columbia grâce à un membre de cette faculté, Richard Bulliet, spécialiste de l’Iran.
Ainsi, sur la demande du gouvernement iranien, l’Université Columbia accueillera le président d’un régime terroriste qui est actuellement responsable de la mort de soldats américains sur le champ de bataille. De fait, cet hôte distingué, qui honore ainsi de sa présence Columbia, sera présenté par rien moins que le président de Columbia, Lee Bollinger.
Un policier de la Police de New York se penchant sur Ahmadinejad
“Fuhgeddaboutit” : jeu de mot sur “Führer », et « Forget about it » : Oublie cela
Mais ne vous en faites pas. " Le président Lee Bollinger présentera l’évènement en interrogeant le président Ahmadinejad sur nombre de déclarations controversées, et sur la politique de son gouvernement ".
De fait, Bollinger a vaillamment proclamé dans la déclaration de l’université : " J’ai aussi voulu être sûr que les Iraniens ont compris que je présenterai moi-même l’événement avec une série de questions pointues au président, parmi lesquelles :
* La négation de l’Holocauste par le président ;
* Son appel public à la destruction de l’Etat d’Israël ;
* Son soutien présumé au terrorisme international qui prend pour cibles des civils innocents et des soldats américains ;
* la poursuite par l’Iran d’ambitions nucléaires en opposition aux sanctions internationales ;
* la suppression par son gouvernement, largement documentée, des droits de la société civile, et en particulier des droits de femmes ;
* l’emprisonnement par son gouvernement de journalistes et d’universitaires, dont une diplômé de Columbia, le Dr. Kian Tajbakhsh."
On pourrait imaginer le président Ahmadinejad se préparant nerveusement aux " questions pointues " du président Bollinger, en se demandant si ces questions porteront atteinte à la victoire de propagande conférée par l’invitation de Bollinger. Il a sans doute conclu que ce ne serait pas un gros problème.
Il devrait aller sans dire que la seule chose à faire, quand l’ambassadeur d’Iran a appelé Columbia, aurait été de dire : Non merci, ou seulement, Non. Mais cela aurait été trop attendre des présidents d’université de l’" Ivy League " [les huit universités les plus prestigieuses de la côte est des USA, Ndt].
De fait, l’introduction avec des " questions pointues " par Bollinger rend la situation encore plus honteuse. Désormais, il va y avoir l’apparence d’un réel dialogue, d’un Ahmadinejad répondant à des questions, qui légitimera davantage la notion que la négation de l’Holocauste, disons, est un sujet de débat légitime et raisonnable.
Mais si Bollinger avait choisi de s’opposer à la requête d’Ahmadinejad, ou de ne pas honorer Ahmadinejad de sa présence - alors Bollinger se serait vu refuser l’opportunité de nous faire une conférence, lors d’une réunion de presse à Columbia, à cet effet : " C’est une prémisse critique de la liberté d’expression si nous n’honorions pas ceux indignes d’honneur quand nous ouvrons le forum public à leurs voix. Se comporter autrement rendrait tout débat vigoureux impossible. Qu’un tel forum ne puisse pas se tenir sur le campus d’une université en Iran aujourd’hui aiguise le point de ce que nous faisons ici... C’est le meilleur de l’Amérique ".
Véritablement, c’est un président d’université libérale au sommet de sa stupidité.
Pendant ce temps : Alors que Columbia accueille Ahmadinejad sur son campus, les étudiants de Columbia qui veulent servir leur pays ne peuvent pas s’enrôler dans le Corps de Formation des Officiers de Réserve (ROTC) à Columbia. ROTC a été interdit de campus à Columbia depuis 1969. En 2003, une majorité des étudiants interrogés à Columbia étaient favorables à la réinstallation de ROTC sur le campus. Mais en 2005, quand le sénat de la faculté Columbia a débattu de la question, le président Bollinger s’est joint aux opposants pour mettre à bas la tentative d’inviter ROTC à faire son retour.
Une parfaite figure de rhétorique pour trop d’Américains ayant fait des études supérieures : ils sont plus amicaux avec Ahmadinejad qu’avec l’armée des USA.
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Cet article a d’abord paru dans The Weekly Standard
http://www.aish.com/jewishissues/jewishsociety/Hosting_Ahmadinejad.asp
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Note des Editeurs :
MANIFESTATION CONTRE AHMADINEJAD A L’UNIVERSITE COLUMBIA
Lundi 24 Septembre, de 13 h à 15 h, des manifestants se rassembleront pour protester directement depuis la salle de conférences de l’Université Columbia où le président Ahmadinejad parlera. La manifestation se tiendra entre la 116ème rue et Broadway. Des étudiants des universités voisines, dont New York University, Queens College, Brooklyn College, Rutgers University, Yeshiva University, Fordham University, Baruch College and Hunter College se mobilisent par solidarité avec les étudiants de l’université Columbia qui se rassembleront sur le campus. Cet évènement est co-parrainé par "Hasbara Fellowships of Aish Hatorah", "Stand With Us", "The David Project", "The Zionist Organization of America", "Amcha", "Young Israel", et d’autres [Organisations juives américaines, Ndt]..
La protestation est en opposition directe au vitriol au vitriol auquel adhère le président iranien, ainsi qu’à l’invitation lancée par le président de l’université Lee Bollinger pour permettre à Ahmadinejad de paraître à l’université. Les étudiants et les activistes de la communauté ont pour objectif de montrer à Ahmadinejad que les jeunes futurs dirigeants de l’Amérique ne tolèreront pas ses menaces génocidaires, son programme nucléaire, la suppression des droits de l’homme, la négation de l’Holocauste, et un comportement incendiaire.
Pour plus d’information sur la manifestation contre Ahmadinejad à Columbia, contactez dani@standwithus.com, emathias@aish.com ou visitez groupe ’Trombinoscope’ : http://www.facebook.com/event.php ?eid=6098347650.
24 septembre 2007 - Par William Kristol | Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
Il y a deux jours, l’Université Columbia [prestigieuse université new-yorkaise, Ndt] a annoncé que lundi prochain, le 24 septembre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad parlera et participera à une session de " questions-réponses " au sein des locaux universitaires avec les étudiants de Columbia.
Selon une déclaration de l’université, " Cette opportunité pour la faculté et les étudiants de s’adresser au président de l’Iran est intervenue après que l’ambassadeur de la mission iranienne aux Nations Unies, Mohammad Khazaee, ait pris contact avec Columbia grâce à un membre de cette faculté, Richard Bulliet, spécialiste de l’Iran.
Ainsi, sur la demande du gouvernement iranien, l’Université Columbia accueillera le président d’un régime terroriste qui est actuellement responsable de la mort de soldats américains sur le champ de bataille. De fait, cet hôte distingué, qui honore ainsi de sa présence Columbia, sera présenté par rien moins que le président de Columbia, Lee Bollinger.
Un policier de la Police de New York se penchant sur Ahmadinejad
“Fuhgeddaboutit” : jeu de mot sur “Führer », et « Forget about it » : Oublie cela
Mais ne vous en faites pas. " Le président Lee Bollinger présentera l’évènement en interrogeant le président Ahmadinejad sur nombre de déclarations controversées, et sur la politique de son gouvernement ".
De fait, Bollinger a vaillamment proclamé dans la déclaration de l’université : " J’ai aussi voulu être sûr que les Iraniens ont compris que je présenterai moi-même l’événement avec une série de questions pointues au président, parmi lesquelles :
* La négation de l’Holocauste par le président ;
* Son appel public à la destruction de l’Etat d’Israël ;
* Son soutien présumé au terrorisme international qui prend pour cibles des civils innocents et des soldats américains ;
* la poursuite par l’Iran d’ambitions nucléaires en opposition aux sanctions internationales ;
* la suppression par son gouvernement, largement documentée, des droits de la société civile, et en particulier des droits de femmes ;
* l’emprisonnement par son gouvernement de journalistes et d’universitaires, dont une diplômé de Columbia, le Dr. Kian Tajbakhsh."
On pourrait imaginer le président Ahmadinejad se préparant nerveusement aux " questions pointues " du président Bollinger, en se demandant si ces questions porteront atteinte à la victoire de propagande conférée par l’invitation de Bollinger. Il a sans doute conclu que ce ne serait pas un gros problème.
Il devrait aller sans dire que la seule chose à faire, quand l’ambassadeur d’Iran a appelé Columbia, aurait été de dire : Non merci, ou seulement, Non. Mais cela aurait été trop attendre des présidents d’université de l’" Ivy League " [les huit universités les plus prestigieuses de la côte est des USA, Ndt].
De fait, l’introduction avec des " questions pointues " par Bollinger rend la situation encore plus honteuse. Désormais, il va y avoir l’apparence d’un réel dialogue, d’un Ahmadinejad répondant à des questions, qui légitimera davantage la notion que la négation de l’Holocauste, disons, est un sujet de débat légitime et raisonnable.
Mais si Bollinger avait choisi de s’opposer à la requête d’Ahmadinejad, ou de ne pas honorer Ahmadinejad de sa présence - alors Bollinger se serait vu refuser l’opportunité de nous faire une conférence, lors d’une réunion de presse à Columbia, à cet effet : " C’est une prémisse critique de la liberté d’expression si nous n’honorions pas ceux indignes d’honneur quand nous ouvrons le forum public à leurs voix. Se comporter autrement rendrait tout débat vigoureux impossible. Qu’un tel forum ne puisse pas se tenir sur le campus d’une université en Iran aujourd’hui aiguise le point de ce que nous faisons ici... C’est le meilleur de l’Amérique ".
Véritablement, c’est un président d’université libérale au sommet de sa stupidité.
Pendant ce temps : Alors que Columbia accueille Ahmadinejad sur son campus, les étudiants de Columbia qui veulent servir leur pays ne peuvent pas s’enrôler dans le Corps de Formation des Officiers de Réserve (ROTC) à Columbia. ROTC a été interdit de campus à Columbia depuis 1969. En 2003, une majorité des étudiants interrogés à Columbia étaient favorables à la réinstallation de ROTC sur le campus. Mais en 2005, quand le sénat de la faculté Columbia a débattu de la question, le président Bollinger s’est joint aux opposants pour mettre à bas la tentative d’inviter ROTC à faire son retour.
Une parfaite figure de rhétorique pour trop d’Américains ayant fait des études supérieures : ils sont plus amicaux avec Ahmadinejad qu’avec l’armée des USA.
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Cet article a d’abord paru dans The Weekly Standard
http://www.aish.com/jewishissues/jewishsociety/Hosting_Ahmadinejad.asp
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Note des Editeurs :
MANIFESTATION CONTRE AHMADINEJAD A L’UNIVERSITE COLUMBIA
Lundi 24 Septembre, de 13 h à 15 h, des manifestants se rassembleront pour protester directement depuis la salle de conférences de l’Université Columbia où le président Ahmadinejad parlera. La manifestation se tiendra entre la 116ème rue et Broadway. Des étudiants des universités voisines, dont New York University, Queens College, Brooklyn College, Rutgers University, Yeshiva University, Fordham University, Baruch College and Hunter College se mobilisent par solidarité avec les étudiants de l’université Columbia qui se rassembleront sur le campus. Cet évènement est co-parrainé par "Hasbara Fellowships of Aish Hatorah", "Stand With Us", "The David Project", "The Zionist Organization of America", "Amcha", "Young Israel", et d’autres [Organisations juives américaines, Ndt]..
La protestation est en opposition directe au vitriol au vitriol auquel adhère le président iranien, ainsi qu’à l’invitation lancée par le président de l’université Lee Bollinger pour permettre à Ahmadinejad de paraître à l’université. Les étudiants et les activistes de la communauté ont pour objectif de montrer à Ahmadinejad que les jeunes futurs dirigeants de l’Amérique ne tolèreront pas ses menaces génocidaires, son programme nucléaire, la suppression des droits de l’homme, la négation de l’Holocauste, et un comportement incendiaire.
Pour plus d’information sur la manifestation contre Ahmadinejad à Columbia, contactez dani@standwithus.com, emathias@aish.com ou visitez groupe ’Trombinoscope’ : http://www.facebook.com/event.php ?eid=6098347650.
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