communiqué de l'afp après la diffusion des rushes
Affaire du petit Mohammed: la justice visionne les rushes du reportage de France 2
Il y a 19 heures
PARIS (AFP) — La cour d'appel de Paris a visionné mercredi les rushes d'un reportage réalisé par le journaliste de France 2 Charles Enderlin en 2000 sur la mort d'un enfant palestinien et accusé d'avoir été truqué.
Le 22 novembre 2004, Philippe Karsenty le directeur de Media-ratings, une société qui se présente comme une agence de notation des médias, avait, sur son site internet, qualifié de "supercherie" et de "série de scènes jouées" un reportage du correspondant permanent de France 2 en Israël, diffusé le 30 septembre 2000.
Dans ce reportage tourné dans la bande de Gaza, un enfant palestinien de 12 ans, protégé par son père, perdait la vie lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens.
Les images de l'enfant, prénommé Mohammed al-Dura, avaient été très largement diffusées dans le monde entier et avaient donné lieu à une controverse sur l'origine des tirs ayant provoqué sa mort.
En première instance, le 19 octobre 2006, la 17e chambre correctionnelle de Paris avait jugé Philippe Karsenty coupable de diffamation. Pour avoir injustement accusé Charles Enderlin d'avoir truqué ce reportage, il avait été condamné à payer 1.000 euros d'amende et à verser un euro de dommages-intérêts à France 2 et à son journaliste.
A la suite de l'appel de M. Karsenty, la 11e chambre de la cour d'appel a demandé à visionner l'ensemble des images (ou "rushes") qui avaient été filmées par le caméraman palestinien de France 2 ce jour-là, puis montées et commentées par Charles Enderlin, resté à Jérusalem.
Alors que la cour s'attendait à voir 27 minutes de rushes, France 2 n'en a présenté mercredi que 18 minutes, assurant que le reste avait été détruit car il ne concernait pas l'épisode incriminé.
Après 15 minutes de scènes "classiques" d'intifada - jets de pierre et tirs de balles en caoutchouc -, les rushes font état de tirs réels.
Alors que le reportage se terminait sur une image de l'enfant inerte, laissant à penser qu'il était mort à la suite des tirs, dans les rushes, on voit, dans les secondes qui suivent, l'enfant relever un bras. C'est un des éléments qui poussent M. Karsenty à affirmer qu'il y a eu "mise en scène".
Cela n'exclut toutefois pas que le jeune garçon puisse être effectivement mort par la suite.
Selon Me Patrick Maisonneuve, l'avocat de Philippe Karsenty, il n'existe aucune preuve que cet enfant soit mort.
A l'issue de cette audience de visionnage, Charles Enderlin et ses avocats se sont refusés à tout commentaire.
Une nouvelle audience aura lieu le 27 février pour examiner le fond de l'affaire.
Début octobre, le directeur du bureau de presse gouvernemental israélien avait relancé la polémique sur ces images et repris à son compte les accusations de trucage à l'encontre de France 2.
Il y a 19 heures
PARIS (AFP) — La cour d'appel de Paris a visionné mercredi les rushes d'un reportage réalisé par le journaliste de France 2 Charles Enderlin en 2000 sur la mort d'un enfant palestinien et accusé d'avoir été truqué.
Le 22 novembre 2004, Philippe Karsenty le directeur de Media-ratings, une société qui se présente comme une agence de notation des médias, avait, sur son site internet, qualifié de "supercherie" et de "série de scènes jouées" un reportage du correspondant permanent de France 2 en Israël, diffusé le 30 septembre 2000.
Dans ce reportage tourné dans la bande de Gaza, un enfant palestinien de 12 ans, protégé par son père, perdait la vie lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens.
Les images de l'enfant, prénommé Mohammed al-Dura, avaient été très largement diffusées dans le monde entier et avaient donné lieu à une controverse sur l'origine des tirs ayant provoqué sa mort.
En première instance, le 19 octobre 2006, la 17e chambre correctionnelle de Paris avait jugé Philippe Karsenty coupable de diffamation. Pour avoir injustement accusé Charles Enderlin d'avoir truqué ce reportage, il avait été condamné à payer 1.000 euros d'amende et à verser un euro de dommages-intérêts à France 2 et à son journaliste.
A la suite de l'appel de M. Karsenty, la 11e chambre de la cour d'appel a demandé à visionner l'ensemble des images (ou "rushes") qui avaient été filmées par le caméraman palestinien de France 2 ce jour-là, puis montées et commentées par Charles Enderlin, resté à Jérusalem.
Alors que la cour s'attendait à voir 27 minutes de rushes, France 2 n'en a présenté mercredi que 18 minutes, assurant que le reste avait été détruit car il ne concernait pas l'épisode incriminé.
Après 15 minutes de scènes "classiques" d'intifada - jets de pierre et tirs de balles en caoutchouc -, les rushes font état de tirs réels.
Alors que le reportage se terminait sur une image de l'enfant inerte, laissant à penser qu'il était mort à la suite des tirs, dans les rushes, on voit, dans les secondes qui suivent, l'enfant relever un bras. C'est un des éléments qui poussent M. Karsenty à affirmer qu'il y a eu "mise en scène".
Cela n'exclut toutefois pas que le jeune garçon puisse être effectivement mort par la suite.
Selon Me Patrick Maisonneuve, l'avocat de Philippe Karsenty, il n'existe aucune preuve que cet enfant soit mort.
A l'issue de cette audience de visionnage, Charles Enderlin et ses avocats se sont refusés à tout commentaire.
Une nouvelle audience aura lieu le 27 février pour examiner le fond de l'affaire.
Début octobre, le directeur du bureau de presse gouvernemental israélien avait relancé la polémique sur ces images et repris à son compte les accusations de trucage à l'encontre de France 2.
1 Comments:
bonjour monsieur William Labi
Cette scène de guerre d’un enfant et son père pris sous les feux croisés d’un groupe de terroristes palestiniens en train d’attaquer le fortin israélien de Netzarim et de soldats israéliens qui ripostaient aux tirs a été retransmise dans le monde entier et avaient provoquée des actes antisémites dans plusieurs pays.
Les images présentées lors du journal du 30 septembre 2000 et des jours suivants étaient un montage sordide qui a tromper l’opinion publique .
Le but de France 2 était de susciter l’attention du maximum de téléspectateurs en transmettant au Monde entier l’image de l’enfant couché sur son père, qui est devenue vite l’icône emblématique de la cause palestinienne.
Monter que les tirs , qui avaient touchés l’enfant , provenaient des snipers palestiniens n’était pas un bon argument médiatique pour Charles Enderlin et le cameraman palestinien Talal Abou Rahma, qui cherchent conjointement à mette en cause les soldats de Tsahal pour réussir le coup marketing de France2 !
Le reportage diffusé se terminait sur une image de l'enfant inerte, laissant à penser qu'il était mort à la suite des tirs israéliens, dans les rushes, on voit, dans les secondes qui suivent, l'enfant lever un bras et regarder vers la caméra. C'est un des éléments qui poussent M. Karsenty à affirmer qu'il y a eu mise en scène.
Une nouvelle audience est prévue d’ailleurs le 27 février 2008.
Aujourd’hui nous devons donc rendre hommage à Philippe Karsenty qui a toujours été convaincu de cette manipulation ; c’est un homme exceptionnellement tenace et confiant mais en France la presse fait semblant de l’oublier ai lieu de lui consacrer des articles élogieux.
Curieusement, les journalistes français hésitent encore à soutenir la cause défendue par Philippe Karsenty. Pour sa part, France 2 et le triste célèbre Charles Enderlin n’hésitent pas à travers de nombreux réseaux à faire avancer une autre vision mensongère laissant à penser que Tsahal est responsable.
Tsahal pour sa part a toujours privilégié la transparence dans cette affaire .Le colonel Shlomi Am-Shalom de Tsahal a envoyé une lettre au correspondant permanent de France 2 en Israël, Charles Enderlin, lui demandant de lui transmettre la version intégrale de 27 minutes de l’événement du carrefour Netzarim filmé le 30 septembre 2000. Dans sa lettre à Enderlin, Am-Shalom écrit qu’il est de son “devoir de noter que Tsahal n’a jamais reçu le matériel filmé”.
On peut être sure qu’une analyse de la scène (y compris de la position des soldats, de la trajectoire de la balle, de l’emplacement du père Jamal Al-Dura et du fils, du rythme des tirs, de l’angle de pénétration de la balle dans le mur) aboutira avec quasi-certitude à l’impossibilité matérielle que la balle qui a touchée le jeune garçon et son père ait été tirée par Tsahal . Mais dommage que France 2 et Charles Enderlin ne croient pas aux règles de la Physique quand il s’agit du cas d’Israël et de ses soldats.
Philippe Karsenty avait raison seul et contre tous. Ce dernier n’a jamais vraiment décroché de ce dossier car il est convaincu de gagner cette bataille pour la vérité face à France 2.
Un travail acharné de notre part pour le soutien de TSAHAL et la parution au fil des prochains jours de messages sympathiques pour soutenir le combat de Philippe Karsenty peuvent jouer, à mon sens , un rôle essentiel dans l’échec du mensonge fabriqué de toute pièce par France 2. Le journaliste Charles Enderlin, qui a transmis le reportage incriminé sera sur la sellette… mais il pourra toujours demander refuge à Gaza Land !
J’estime que cette affaire est plus importante que ce que croient de nombreux observateur car ce “faux reportage” du 30 septembre 2000 présenté et commenté au journal de France 2 par Charles Enderlin, avec la complicité du cameraman palestinien Talal Abou Rahma, n’est ni un reportage isolé, ni accidentel. Il correspond à une politique d’information menée, à la fois, par les médias pros palestiniennes et les mouvements antisémites en Europe, afin de faire régner l’idée du
« palestinien victime », soumettre les consciences, imposer une morale unique et étouffer les voix de la vérité quand il s’agit d’Israël.
Se taire ou tergiverser devant ce mensonge, c’est accepter l’inacceptable, et devenir complice de l’infâme, c’est pour cela que dans cette affaire nous témoignons notre solidarité avec Tsahal qui est systématiquement outragée et offensée dans les médias et souhaitons, que la justice française, après le visionnage des rushes du reportage, sortira par une décision qui rendra enfin justice à l’honneur bafoué des soldats israéliens présents le jour du 30 septembre 2000, au carrefour de Netsarim dans la Bande de Gaza .
Ftouh Souhail de Tunisie ;ami du peuple juif
souhailftouh@hotmail.com
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