la pierre tombale de hanna senesh amenée en Israël
Société / JusticeLa pierre tombale de Hanna Sénesh amenée en Israël
par Yael Ancri
jeudi 8 novembre 2007 - 23:56
Société / JusticeLa pierre tombale de Hanna Sénesh amenée en Israël
par Yael Ancri
jeudi 8 novembre 2007 - 23:56
Hanna Sénesh est arrivée en Hongrie en 1944 pour prendre contact avec les Juifs et a été assassinée par les autorités hongroises qui collaboraient avec les Nazis. Elle fut enterrée en secret dans le cimetière juif de Budapest, sa ville natale. Sa mère Catherina, qui habitait en Hongrie, a fait mettre une pierre tombale sur la sépulture de la jeune parachutiste dans le cimetière juif, après la Seconde guerre mondiale.
En mars 1950, les restes de Hanna Sénesh ont été exhumés, puis ré-enterrés au Mont Herzl dans le carré réservé aux sept parachutistes tués dans la mission à laquelle avait participé Hanna. Mercredi, pour le 63ème anniversaire de sa mort tragique, sa pierre tombale a été déposée au kibboutz Sdot Yam, près de Césarée, dont elle fut l’une des fondatrices.
Sdot Yam est également le kibboutz du député travailliste (et ministre sans portefeuille) Ami Ayalon, dont l’oncle avait convaincu la jeune Hanna Sénesh de participer à cette opération téméraire. Le ministre Ayalon a évoqué, jeudi matin sur les ondes de la radio Reshet Beth, son enfance, bercée comme celle de tous les enfants du kibboutz, par l’histoire de l’héroïne d’Israël.
Hana Sénesh était la fille du célèbre écrivain Béla Sénesh. Elle a également composé, en secret, des poèmes, qui ne furent diffusés qu’après sa mort. Elle écrivait aussi bien en hongrois qu’en hébreu. L’un de ses poèmes les plus célèbres a été écrit lors de sa dernière mission dans un camp de partisans en Yougoslavie :
Bénie soit l’allumette qui se consume comme du petit bois dans la flamme.
Bénie soit la flamme qui brûle dans la forteresse secrète du cœur.
Bénie soit le cœur assez robuste pour arrêter de battre pour l’honneur.
Bénie soit l’allumette qui se consume comme du petit bois dans la flamme.
Un autre poème très connu est Halikha LeKesariya ("Une balade à Césarée"), communément désignée par Eli, Eli ("Mon D.ieu, Mon D.ieu"), que beaucoup de chanteurs ont interprété, dont Regina Spektor et Sophie Milman, et qui a été utilisé pour clore certaines versions du film La Liste de Schindler :
Mon D.ieu, mon D.ieu, faites que ne prennent jamais fin,
Le sable et la mer,
La ruée des eaux,
Le fracas du ciel,
La prière de l’Homme.
La voix a appelé, et je suis venue.
Je suis venue, parce que la voix a appelé.
Elle écrivit également ces lignes pathétiques, qui ont été trouvées dans sa cellule à Budapest après son exécution :
Un - deux - trois... huit pieds de long
Deux enjambées, le repos est sombre...
La vie est un point d'interrogation éphémère
Un - deux - trois... peut-être une autre semaine.
Ou le mois prochain pourra me trouver encore ici,
Mais la mort, je la sens proche.
J’aurais eu 23 ans en juillet prochain.
J'ai joué à ce qui importait le plus, les dés ont roulé. J'ai perdu.
(Traduction des poèmes : Wikipédia en français)
Hanna Sénesh est arrivée en Hongrie en 1944 pour prendre contact avec les Juifs et a été assassinée par les autorités hongroises qui collaboraient avec les Nazis. Elle fut enterrée en secret dans le cimetière juif de Budapest, sa ville natale. Sa mère Catherina, qui habitait en Hongrie, a fait mettre une pierre tombale sur la sépulture de la jeune parachutiste dans le cimetière juif, après la Seconde guerre mondiale.
En mars 1950, les restes de Hanna Sénesh ont été exhumés, puis ré-enterrés au Mont Herzl dans le carré réservé aux sept parachutistes tués dans la mission à laquelle avait participé Hanna. Mercredi, pour le 63ème anniversaire de sa mort tragique, sa pierre tombale a été déposée au kibboutz Sdot Yam, près de Césarée, dont elle fut l’une des fondatrices.
Sdot Yam est également le kibboutz du député travailliste (et ministre sans portefeuille) Ami Ayalon, dont l’oncle avait convaincu la jeune Hanna Sénesh de participer à cette opération téméraire. Le ministre Ayalon a évoqué, jeudi matin sur les ondes de la radio Reshet Beth, son enfance, bercée comme celle de tous les enfants du kibboutz, par l’histoire de l’héroïne d’Israël.
Hana Sénesh était la fille du célèbre écrivain Béla Sénesh. Elle a également composé, en secret, des poèmes, qui ne furent diffusés qu’après sa mort. Elle écrivait aussi bien en hongrois qu’en hébreu. L’un de ses poèmes les plus célèbres a été écrit lors de sa dernière mission dans un camp de partisans en Yougoslavie :
Bénie soit l’allumette qui se consume comme du petit bois dans la flamme.
Bénie soit la flamme qui brûle dans la forteresse secrète du cœur.
Bénie soit le cœur assez robuste pour arrêter de battre pour l’honneur.
Bénie soit l’allumette qui se consume comme du petit bois dans la flamme.
Un autre poème très connu est Halikha LeKesariya ("Une balade à Césarée"), communément désignée par Eli, Eli ("Mon D.ieu, Mon D.ieu"), que beaucoup de chanteurs ont interprété, dont Regina Spektor et Sophie Milman, et qui a été utilisé pour clore certaines versions du film La Liste de Schindler :
Mon D.ieu, mon D.ieu, faites que ne prennent jamais fin,
Le sable et la mer,
La ruée des eaux,
Le fracas du ciel,
La prière de l’Homme.
La voix a appelé, et je suis venue.
Je suis venue, parce que la voix a appelé.
Elle écrivit également ces lignes pathétiques, qui ont été trouvées dans sa cellule à Budapest après son exécution :
Un - deux - trois... huit pieds de long
Deux enjambées, le repos est sombre...
La vie est un point d'interrogation éphémère
Un - deux - trois... peut-être une autre semaine.
Ou le mois prochain pourra me trouver encore ici,
Mais la mort, je la sens proche.
J’aurais eu 23 ans en juillet prochain.
J'ai joué à ce qui importait le plus, les dés ont roulé. J'ai perdu.
(Traduction des poèmes : Wikipédia en français)
par Yael Ancri
jeudi 8 novembre 2007 - 23:56
Société / JusticeLa pierre tombale de Hanna Sénesh amenée en Israël
par Yael Ancri
jeudi 8 novembre 2007 - 23:56
Hanna Sénesh est arrivée en Hongrie en 1944 pour prendre contact avec les Juifs et a été assassinée par les autorités hongroises qui collaboraient avec les Nazis. Elle fut enterrée en secret dans le cimetière juif de Budapest, sa ville natale. Sa mère Catherina, qui habitait en Hongrie, a fait mettre une pierre tombale sur la sépulture de la jeune parachutiste dans le cimetière juif, après la Seconde guerre mondiale.
En mars 1950, les restes de Hanna Sénesh ont été exhumés, puis ré-enterrés au Mont Herzl dans le carré réservé aux sept parachutistes tués dans la mission à laquelle avait participé Hanna. Mercredi, pour le 63ème anniversaire de sa mort tragique, sa pierre tombale a été déposée au kibboutz Sdot Yam, près de Césarée, dont elle fut l’une des fondatrices.
Sdot Yam est également le kibboutz du député travailliste (et ministre sans portefeuille) Ami Ayalon, dont l’oncle avait convaincu la jeune Hanna Sénesh de participer à cette opération téméraire. Le ministre Ayalon a évoqué, jeudi matin sur les ondes de la radio Reshet Beth, son enfance, bercée comme celle de tous les enfants du kibboutz, par l’histoire de l’héroïne d’Israël.
Hana Sénesh était la fille du célèbre écrivain Béla Sénesh. Elle a également composé, en secret, des poèmes, qui ne furent diffusés qu’après sa mort. Elle écrivait aussi bien en hongrois qu’en hébreu. L’un de ses poèmes les plus célèbres a été écrit lors de sa dernière mission dans un camp de partisans en Yougoslavie :
Bénie soit l’allumette qui se consume comme du petit bois dans la flamme.
Bénie soit la flamme qui brûle dans la forteresse secrète du cœur.
Bénie soit le cœur assez robuste pour arrêter de battre pour l’honneur.
Bénie soit l’allumette qui se consume comme du petit bois dans la flamme.
Un autre poème très connu est Halikha LeKesariya ("Une balade à Césarée"), communément désignée par Eli, Eli ("Mon D.ieu, Mon D.ieu"), que beaucoup de chanteurs ont interprété, dont Regina Spektor et Sophie Milman, et qui a été utilisé pour clore certaines versions du film La Liste de Schindler :
Mon D.ieu, mon D.ieu, faites que ne prennent jamais fin,
Le sable et la mer,
La ruée des eaux,
Le fracas du ciel,
La prière de l’Homme.
La voix a appelé, et je suis venue.
Je suis venue, parce que la voix a appelé.
Elle écrivit également ces lignes pathétiques, qui ont été trouvées dans sa cellule à Budapest après son exécution :
Un - deux - trois... huit pieds de long
Deux enjambées, le repos est sombre...
La vie est un point d'interrogation éphémère
Un - deux - trois... peut-être une autre semaine.
Ou le mois prochain pourra me trouver encore ici,
Mais la mort, je la sens proche.
J’aurais eu 23 ans en juillet prochain.
J'ai joué à ce qui importait le plus, les dés ont roulé. J'ai perdu.
(Traduction des poèmes : Wikipédia en français)
Hanna Sénesh est arrivée en Hongrie en 1944 pour prendre contact avec les Juifs et a été assassinée par les autorités hongroises qui collaboraient avec les Nazis. Elle fut enterrée en secret dans le cimetière juif de Budapest, sa ville natale. Sa mère Catherina, qui habitait en Hongrie, a fait mettre une pierre tombale sur la sépulture de la jeune parachutiste dans le cimetière juif, après la Seconde guerre mondiale.
En mars 1950, les restes de Hanna Sénesh ont été exhumés, puis ré-enterrés au Mont Herzl dans le carré réservé aux sept parachutistes tués dans la mission à laquelle avait participé Hanna. Mercredi, pour le 63ème anniversaire de sa mort tragique, sa pierre tombale a été déposée au kibboutz Sdot Yam, près de Césarée, dont elle fut l’une des fondatrices.
Sdot Yam est également le kibboutz du député travailliste (et ministre sans portefeuille) Ami Ayalon, dont l’oncle avait convaincu la jeune Hanna Sénesh de participer à cette opération téméraire. Le ministre Ayalon a évoqué, jeudi matin sur les ondes de la radio Reshet Beth, son enfance, bercée comme celle de tous les enfants du kibboutz, par l’histoire de l’héroïne d’Israël.
Hana Sénesh était la fille du célèbre écrivain Béla Sénesh. Elle a également composé, en secret, des poèmes, qui ne furent diffusés qu’après sa mort. Elle écrivait aussi bien en hongrois qu’en hébreu. L’un de ses poèmes les plus célèbres a été écrit lors de sa dernière mission dans un camp de partisans en Yougoslavie :
Bénie soit l’allumette qui se consume comme du petit bois dans la flamme.
Bénie soit la flamme qui brûle dans la forteresse secrète du cœur.
Bénie soit le cœur assez robuste pour arrêter de battre pour l’honneur.
Bénie soit l’allumette qui se consume comme du petit bois dans la flamme.
Un autre poème très connu est Halikha LeKesariya ("Une balade à Césarée"), communément désignée par Eli, Eli ("Mon D.ieu, Mon D.ieu"), que beaucoup de chanteurs ont interprété, dont Regina Spektor et Sophie Milman, et qui a été utilisé pour clore certaines versions du film La Liste de Schindler :
Mon D.ieu, mon D.ieu, faites que ne prennent jamais fin,
Le sable et la mer,
La ruée des eaux,
Le fracas du ciel,
La prière de l’Homme.
La voix a appelé, et je suis venue.
Je suis venue, parce que la voix a appelé.
Elle écrivit également ces lignes pathétiques, qui ont été trouvées dans sa cellule à Budapest après son exécution :
Un - deux - trois... huit pieds de long
Deux enjambées, le repos est sombre...
La vie est un point d'interrogation éphémère
Un - deux - trois... peut-être une autre semaine.
Ou le mois prochain pourra me trouver encore ici,
Mais la mort, je la sens proche.
J’aurais eu 23 ans en juillet prochain.
J'ai joué à ce qui importait le plus, les dés ont roulé. J'ai perdu.
(Traduction des poèmes : Wikipédia en français)
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