Tshal sur Youtube
L'armée israélienne fait aussi la guerre sur YouTube
Les forces armées ont ouvert une chaîne sur le site de partage de vidéos. Elles y mettent en ligne des vidéos de bombardements des positions du Hamas dans la bande de Gaza.
Arnaud Devillard, 01net., le 31/12/2008 à 14h25
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agrandir la photoDepuis le 27 décembre, l'armée israélienne est en pleine offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza. Cependant, la bataille ne se joue pas uniquement sur le terrain, mais aussi sur Internet, et en particulier YouTube. Les Forces de défense israéliennes (IDF) ont ouvert une chaîne sur le site de partage de vidéos, gérée par son service des relations avec les médias.
Celui-ci a d'ores et déjà posté une douzaine de vidéos, qui durent de quelques secondes à deux minutes trente. On y trouve des films en noir et blanc, vues aériennes de bombardements par l'aviation, avec des légendes didactiques à l'écran pour pointer les cibles.
Une autre vidéo se déroule dans la nuit du 28 décembre et témoigne de la préparation d'un raid nocturne, dans un hangar. On peut également voir le film de l'acheminement d'un tank dans la bande de Gaza ou un autre tourné sur un navire de guerre.
La chaîne compte plus de 4 000 internautes inscrits. Une attaque aérienne du 28 décembre a été vue plus de 42 000 fois mercredi 31 décembre. Le bombardement du site du gouvernement du Hamas a, lui, été cliqué près de 51 500 fois. Les autres films ont généré 10 000, 13 000, 16 000 visionnages.
« La blogosphère et les nouveaux médias sont une autre zone de guerre »
Les raisons de cette initiative atypique de communication sont exposées en partie sur la page YouTube de la chaîne : Israël veut expliquer au monde pourquoi il a déclenché ces attaques et surtout, en mentionnant sur les vidéos où se trouvent les caches d'armes du Hamas, pourquoi ses forces armées visent des cibles civiles.
En diffusant de cette manière des vidéos, l'armée ne s'adresse pas aux médias traditionnels mais essentiellement aux internautes et à la blogosphère du monde entier. Tous les films sont en effet exportables. « La blogosphère et les nouveaux médias sont une autre zone de guerre et nous devons y être actifs de manière appropriée », a expliqué au Jerusalem Post du 30 décembre le major Avital Leibovich, responsable des relations avec la presse étrangère.
En mettant en libre accès ses propres images (dûment sélectionnées, évidemment), l'armée israélienne espère donc bien contrebalancer les avis, commentaires et autres rumeurs hostiles à l'opération militaire, ainsi que les images non-officielles (vidéos et photos) fournies par d'autres, témoins lambdas ou médias. Bref, toutes ces choses qui circulent avec la rapidité et l'absence de contrôle que l'on connaît sur Internet.
D'ailleurs, YouTube n'est pas le seul outil en ligne qu'Israël a utilisé dans cette optique. Le consulat israélien à New York a tenu le 30 décembre une « conférence de presse citoyenne » sur Twitter, ouverte à tous.
Les forces armées ont ouvert une chaîne sur le site de partage de vidéos. Elles y mettent en ligne des vidéos de bombardements des positions du Hamas dans la bande de Gaza.
Arnaud Devillard, 01net., le 31/12/2008 à 14h25
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Celui-ci a d'ores et déjà posté une douzaine de vidéos, qui durent de quelques secondes à deux minutes trente. On y trouve des films en noir et blanc, vues aériennes de bombardements par l'aviation, avec des légendes didactiques à l'écran pour pointer les cibles.
Une autre vidéo se déroule dans la nuit du 28 décembre et témoigne de la préparation d'un raid nocturne, dans un hangar. On peut également voir le film de l'acheminement d'un tank dans la bande de Gaza ou un autre tourné sur un navire de guerre.
La chaîne compte plus de 4 000 internautes inscrits. Une attaque aérienne du 28 décembre a été vue plus de 42 000 fois mercredi 31 décembre. Le bombardement du site du gouvernement du Hamas a, lui, été cliqué près de 51 500 fois. Les autres films ont généré 10 000, 13 000, 16 000 visionnages.
« La blogosphère et les nouveaux médias sont une autre zone de guerre »
Les raisons de cette initiative atypique de communication sont exposées en partie sur la page YouTube de la chaîne : Israël veut expliquer au monde pourquoi il a déclenché ces attaques et surtout, en mentionnant sur les vidéos où se trouvent les caches d'armes du Hamas, pourquoi ses forces armées visent des cibles civiles.
En diffusant de cette manière des vidéos, l'armée ne s'adresse pas aux médias traditionnels mais essentiellement aux internautes et à la blogosphère du monde entier. Tous les films sont en effet exportables. « La blogosphère et les nouveaux médias sont une autre zone de guerre et nous devons y être actifs de manière appropriée », a expliqué au Jerusalem Post du 30 décembre le major Avital Leibovich, responsable des relations avec la presse étrangère.
En mettant en libre accès ses propres images (dûment sélectionnées, évidemment), l'armée israélienne espère donc bien contrebalancer les avis, commentaires et autres rumeurs hostiles à l'opération militaire, ainsi que les images non-officielles (vidéos et photos) fournies par d'autres, témoins lambdas ou médias. Bref, toutes ces choses qui circulent avec la rapidité et l'absence de contrôle que l'on connaît sur Internet.
D'ailleurs, YouTube n'est pas le seul outil en ligne qu'Israël a utilisé dans cette optique. Le consulat israélien à New York a tenu le 30 décembre une « conférence de presse citoyenne » sur Twitter, ouverte à tous.
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