La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme a demandé au parquet d'engager des poursuites contre Dieudonné pour apologie du négationnisme. L'humoriste a convié le négationniste Robert Faurisson sur la scène du Zénith de Paris le 26 décembre. (Reuters/Emmanuel Fradin)
Lors d'une représentation de son spectacle "J'ai fait le con" le 26 décembre au Zénith de Paris, Dieudonné a fait venir sur scène et applaudir Robert Faurisson, condamné à plusieurs reprises pour négation de la Shoah.
L'universitaire de 79 ans s'est vu remettre le "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence" par une personne déguisée en déporté juif. Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, et son épouse Jany figuraient au nombre des quelque 5.000 spectateurs.
"Après consultation de sa commission juridique, le président de la Licra, Patrick Gaubert, estime que le délit d'apologie du négationnisme est constitué par le lamentable spectacle offert par Dieudonné et Faurisson au Zénith de Paris", lit-on dans un communiqué.
"La Licra demande donc officiellement au parquet d'engager les poursuites qui s'imposent".
Les condamnations se multiplient à l'encontre de Dieudonné, poursuivi déjà par la justice pour des propos sur la Shoah.
Plusieurs fois relaxé, il a été néanmoins condamné en 2007 à 7.000 euros d'amende pour diffamation publique à caractère racial. Une sanction confirmée en appel en 2008.
L'association SOS Racisme a dénoncé lundi la mise en scène du Zénith, qui "ne peut être considéré(e) comme une simple 'provocation'", le terme utilisé par le ministre de la Culture, Christine Albanel.
"Présence de Jean-Marie Le Pen dans la salle, remise d'un prix de 'l'insolence' par une personne figurant un déporté juif, ovation demandée - et obtenue - pour un antisémite pathologique et obsessionnel... Dieudonné n'est pas ici dans la 'provocation' mais dans l'affirmation d'une ligne politique - fût-elle brouillonne - d'extrême droite", écrit-elle dans un communiqué.
Christine Albanel a fait part dimanche de sa consternation, jugeant que "cette provocation heurte et blesse à nouveau les mémoires".
Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet
Lors d'une représentation de son spectacle "J'ai fait le con" le 26 décembre au Zénith de Paris, Dieudonné a fait venir sur scène et applaudir Robert Faurisson, condamné à plusieurs reprises pour négation de la Shoah.
L'universitaire de 79 ans s'est vu remettre le "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence" par une personne déguisée en déporté juif. Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, et son épouse Jany figuraient au nombre des quelque 5.000 spectateurs.
"Après consultation de sa commission juridique, le président de la Licra, Patrick Gaubert, estime que le délit d'apologie du négationnisme est constitué par le lamentable spectacle offert par Dieudonné et Faurisson au Zénith de Paris", lit-on dans un communiqué.
"La Licra demande donc officiellement au parquet d'engager les poursuites qui s'imposent".
Les condamnations se multiplient à l'encontre de Dieudonné, poursuivi déjà par la justice pour des propos sur la Shoah.
Plusieurs fois relaxé, il a été néanmoins condamné en 2007 à 7.000 euros d'amende pour diffamation publique à caractère racial. Une sanction confirmée en appel en 2008.
L'association SOS Racisme a dénoncé lundi la mise en scène du Zénith, qui "ne peut être considéré(e) comme une simple 'provocation'", le terme utilisé par le ministre de la Culture, Christine Albanel.
"Présence de Jean-Marie Le Pen dans la salle, remise d'un prix de 'l'insolence' par une personne figurant un déporté juif, ovation demandée - et obtenue - pour un antisémite pathologique et obsessionnel... Dieudonné n'est pas ici dans la 'provocation' mais dans l'affirmation d'une ligne politique - fût-elle brouillonne - d'extrême droite", écrit-elle dans un communiqué.
Christine Albanel a fait part dimanche de sa consternation, jugeant que "cette provocation heurte et blesse à nouveau les mémoires".
Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet
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