Assad à Doha : l’ennemi sioniste vit sur le sang et ne comprend que le langage du sang

Assad prévient : nos générations futures n’oublieront pas les crimes sionistes. Œil pour œil, dent pour dent

vendredi 16 janvier 2009 - 13h41, par Mediarabe.info
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Le président syrien Bachar Al-Assad prononce un discours d’une rare violence verbale à Doha : "les spécialistes du crime ne sauraient faire la paix, et les voleurs ne rendent jamais leur butin", dit-il.

Assad soutient sans réserve la résistance, tout en défendant l’option de la paix ! Sous l’approbation et les applaudissements des Palestiniens Khaled Mechaal, Moussa Abou Marzouk, Ahmed Jibril et Abdallah Ramadan Challah, Assad estime que « celui qui veut la paix, doit soutenir la résistance. Car sans résistance, la paix devient soumission ».

Il dénonce les manœuvres d’Israël, qualifié de « spécialiste du crime nazi, qui organise l’holocauste à Gaza, un acte digne des nazis ». Il ajoute que « la paix des courageux ne saurait se donner aux lâches. Les sionistes sont habitués au sang, et ne peuvent comprendre un autre langage que celui du sang ». Assad demande « la rupture immédiate de toutes relations avec Israël et la fermeture de toutes les ambassades israéliennes dans les pays arabes, la réactivation du boycott économique, l’arrêt définitif de l’initiative de paix arabe (2002), qui a déjà été tuée par Ariel Sharon à Jénine ». « Ce qui a été pris par la force sera récupéré par la force, et contre chaque enfant arabe tué, dix résistants naissent », dit encore le président syrien.

Comme prévu, la question de Gaza profite à la Syrie pour détourner l’attention sur les crimes syriens commis en Syrie et au Liban, Assad demande l’instauration d’un tribunal international pour juger les dirigeants israéliens pour les crimes commis à Gaza. Il rappelle « les crimes de Kfaryassine, de Qana, de Jénine... et, bien que les Arabes soient des adeptes de la paix, ils vont laisser aux générations futures les photos des massacres israéliens, pour que nos enfants n’oublient pas, et pour qu’ils ne pardonnent pas... Œil pour œil, dent pour dent », conclut le président Assad.

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