Publié le 03/03/2009 à 18:05 Le Point.fr
Le Crif accuse l'extrême gauche d'avoir cautionné des débordements antisémites
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* Polémique entre le président du Crif et Marie-George Buffet
* Vers un front de l'extrême gauche aux européennes ?
* Sarkozy : "La sécurité de la communauté juive concerne toute la République française"
* Élections européennes : le NPA de Besancenot prêt à partir seul
* Forte poussée d'actes antisémites en janvier
L'extrême gauche, les communistes et les Verts ont vivement été accusés à l'occasion du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) d'avoir cautionné des débordements antisémites lors de manifestations pro-palestiniennes. Dans un contexte marqué par l'augmentation des actes antisémites en France (352 recensés en janvier pendant l'offensive israélienne contre Gaza, contre 460 en 2007 ou 2008), le président du Crif Richard Prasquier s'est indigné lundi de "l'explosion de haine d'une virulence alarmante" à l'occasion des manifestations de soutien à Gaza, et a déploré qu'"on défile sous les drapeaux de ce mouvement architerroriste qu'est le Hamas", aux "cris de morts aux juifs ".
"Comment croire ces militants politiques aguerris de l'extrême gauche qui prétendent n'avoir rien vu et rien entendu de ces débordements ? Sur les photos, on ne les voit pourtant pas fermer les yeux ou se boucher les oreilles !", a-t-il lancé à l'adresse de la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet, d'Olivier Besancenot (NPA) et des Verts, présents aux défilés de janvier. En conséquence, le PCF et les Verts n'ont pas été invités au dîner lundi. À gauche, seul le Parti socialiste y était représenté. Martine Aubry a déclaré mi-janvier que le PS ne participerait pas à des manifestations "où ceux qui voulaient porter la paix ont porté des messages de haine, des messages de racisme ou d'antisémitisme".
"Fermer cette parenthèse qui n'aurait jamais dû s'ouvrir" (PCF)
Dès lundi, Marie-George Buffet s'est dite "indignée" par sa mise en cause et a souligné que les communistes français avaient "toujours été aux côtés des juifs de France", notamment "dans la résistance contre l'occupant nazi". Selon la responsable du PCF, "c'est un amalgame inacceptable de dire ou de sous-entendre que des communistes auraient cautionné le moindre mot antisémite ou même attentatoire à l'existence de l'État d'Israël" lors des manifestations. "C'est la politique permanente du Crif de criminaliser comme antisémites tous ceux qui sont contre la politique d'Israël et solidaires des Palestiniens", a affirmé Alain Krivine (NPA), soulignant qu'il n'y avait "aucune banderole ni le moindre slogan antisémite" dans leurs rangs lors des défilés contre l'intervention israélienne à Gaza.
Déjà attaqué en 2003, Olivier Besancenot avait poursuivi pour injure Roger Cukierman. L'ex-président du Crif, relaxé en octobre dernier dans cette affaire, avait alors dénoncé lors du dîner annuel du Conseil, "l'antisionisme" de partis révolutionnaires telle la LCR (aujourd'hui NPA). "Cette alliance brun-vert-rouge donne le frisson", avait-il lâché.
Le PCF souhaite désormais "fermer cette parenthèse qui n'aurait jamais dû s'ouvrir" avec le Crif, a indiqué son porte-parole Olivier Dartigolles. "Il y a sûrement de l'incompréhension sur la dernière période, il faut se parler." Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) qui a participé "à titre personnel" au dîner du Crif quand il était ministre, dit craindre une relance du communautarisme, le "problème de fond" derrière ces attaques, selon lui. "Le communautarisme n'a pas sa place dans la République", a-t-il martelé, voyant dans la venue de Nicolas Sarkozy à ce dîner une "incitation à la communautarisation du pays
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Déjà attaqué en 2003, Olivier Besancenot avait poursuivi pour injure Roger Cukierman. L'ex-président du Crif, relaxé en octobre dernier dans cette affaire, avait alors dénoncé lors du dîner annuel du Conseil, "l'antisionisme" de partis révolutionnaires telle la LCR (aujourd'hui NPA). "Cette alliance brun-vert-rouge donne le frisson", avait-il lâché.
Le PCF souhaite désormais "fermer cette parenthèse qui n'aurait jamais dû s'ouvrir" avec le Crif, a indiqué son porte-parole Olivier Dartigolles. "Il y a sûrement de l'incompréhension sur la dernière période, il faut se parler." Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) qui a participé "à titre personnel" au dîner du Crif quand il était ministre, dit craindre une relance du communautarisme, le "problème de fond" derrière ces attaques, selon lui. "Le communautarisme n'a pas sa place dans la République", a-t-il martelé, voyant dans la venue de Nicolas Sarkozy à ce dîner une "incitation à la communautarisation du pays
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