Human Rights Watch accuse le Hamas d'exécuter des opposants
Par Reuters, publié le 20/04/2009 à 11:41
GAZA - Les forces de sécurité du Hamas se sont livrées à des exactions et ont exécuté 32 personnes, des adversaires politiques palestiniens et des personnes soupçonnées de collaborer avec Israël, pendant et après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.
Selon un rapport de l'association des droits de l'homme Human Rights Watch, les forces de sécurité du Hamas se sont livrées à des exactions et ont exécuté 32 personnes, des adversaires politiques palestiniens et des personnes soupçonnées de collaborer avec Israël, pendant et après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. (Reuters/Ibraheem Abu Mustafa)
Ce sont les conclusions d'un rapport de l'association des droits de l'homme Human Rights Watch fondé sur des témoignages recueillis auprès de victimes et de témoins dans la bande de Gaza, ainsi que sur des informations collectées par d'autres groupes humanitaires palestiniens.
HRW dénonce "des arrestations arbitraires, des actes de torture et des assassinats à l'occasion de détention" de personnes, en parfaite contradiction avec les déclarations du groupe islamiste qui dit oeuvrer au maintien de l'ordre dans l'enclave palestinienne.
"Le Hamas doit mettre fin aux agressions contre ses adversaires politiques et des collaborateurs présumés à Gaza ainsi qu'aux exactions dont ont été victimes des dizaines de personnes pendant et après l'offensive militaire israélienne", estime l'organisation de défense des droits de l'homme basée à New York.
Selon HRW, des hommes armés, qui appartiendraient au Hamas, ont ainsi pourchassé et abattu 18 Palestiniens, la plupart soupçonnés de collaboration, après que ceux-ci ont réussi à s'évader d'une prison de Gaza à la faveur d'un raid de l'aviation israélienne le 28 décembre.
Quatorze autres Palestiniens, dont au moins quatre détenus, auraient été tués par des membres présumés des forces de sécurité du Hamas après la fin de l'intervention israélienne le 18 janvier.
DÉMENTI DU HAMAS
Taher al Nono, porte-parole du Hamas qui contrôle la bande de Gaza après en avoir chassé le Fatah en juin 2007, a démenti que le groupe islamiste ait été impliqué dans des exactions.
"Des factions de résistants ont revendiqué avoir tué des collaborateurs durant la guerre israélienne à Gaza et dans d'autres régions où se produisaient les combats. Nous avons lancé une enquête qui est en cours", a précisé ce porte-parole.
Nono a indiqué que onze policiers avaient été démis de leurs fonctions à la suite de l'offensive israélienne et qu'ils sont poursuivis pour des mauvais traitements infligés à un détenu soupçonné de trafic de drogue.
Les militants et sympathisants du Hamas seraient les victimes de mesures répressives en Cisjordanie, territoire palestinien dominé par le Fatah, formation rivale du groupe islamiste.
La Commission indépendante pour les droits de l'Homme, organisation palestinienne, rapporte que chaque mouvance pratique quotidiennement des arrestations fondées sur des motifs politiques dans la zone sous son contrôle.
Dans les prisons des deux territoires, ont été recensés des cas de mauvais traitements à des détenus, passage à tabac, arrachage d'ongles et privation de sommeil.
Par Reuters, publié le 20/04/2009 à 11:41
GAZA - Les forces de sécurité du Hamas se sont livrées à des exactions et ont exécuté 32 personnes, des adversaires politiques palestiniens et des personnes soupçonnées de collaborer avec Israël, pendant et après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.
Selon un rapport de l'association des droits de l'homme Human Rights Watch, les forces de sécurité du Hamas se sont livrées à des exactions et ont exécuté 32 personnes, des adversaires politiques palestiniens et des personnes soupçonnées de collaborer avec Israël, pendant et après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. (Reuters/Ibraheem Abu Mustafa)
Ce sont les conclusions d'un rapport de l'association des droits de l'homme Human Rights Watch fondé sur des témoignages recueillis auprès de victimes et de témoins dans la bande de Gaza, ainsi que sur des informations collectées par d'autres groupes humanitaires palestiniens.
HRW dénonce "des arrestations arbitraires, des actes de torture et des assassinats à l'occasion de détention" de personnes, en parfaite contradiction avec les déclarations du groupe islamiste qui dit oeuvrer au maintien de l'ordre dans l'enclave palestinienne.
"Le Hamas doit mettre fin aux agressions contre ses adversaires politiques et des collaborateurs présumés à Gaza ainsi qu'aux exactions dont ont été victimes des dizaines de personnes pendant et après l'offensive militaire israélienne", estime l'organisation de défense des droits de l'homme basée à New York.
Selon HRW, des hommes armés, qui appartiendraient au Hamas, ont ainsi pourchassé et abattu 18 Palestiniens, la plupart soupçonnés de collaboration, après que ceux-ci ont réussi à s'évader d'une prison de Gaza à la faveur d'un raid de l'aviation israélienne le 28 décembre.
Quatorze autres Palestiniens, dont au moins quatre détenus, auraient été tués par des membres présumés des forces de sécurité du Hamas après la fin de l'intervention israélienne le 18 janvier.
DÉMENTI DU HAMAS
Taher al Nono, porte-parole du Hamas qui contrôle la bande de Gaza après en avoir chassé le Fatah en juin 2007, a démenti que le groupe islamiste ait été impliqué dans des exactions.
"Des factions de résistants ont revendiqué avoir tué des collaborateurs durant la guerre israélienne à Gaza et dans d'autres régions où se produisaient les combats. Nous avons lancé une enquête qui est en cours", a précisé ce porte-parole.
Nono a indiqué que onze policiers avaient été démis de leurs fonctions à la suite de l'offensive israélienne et qu'ils sont poursuivis pour des mauvais traitements infligés à un détenu soupçonné de trafic de drogue.
Les militants et sympathisants du Hamas seraient les victimes de mesures répressives en Cisjordanie, territoire palestinien dominé par le Fatah, formation rivale du groupe islamiste.
La Commission indépendante pour les droits de l'Homme, organisation palestinienne, rapporte que chaque mouvance pratique quotidiennement des arrestations fondées sur des motifs politiques dans la zone sous son contrôle.
Dans les prisons des deux territoires, ont été recensés des cas de mauvais traitements à des détenus, passage à tabac, arrachage d'ongles et privation de sommeil.
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