L’Autriche de 2009, terreau du néonazisme?
14/05/09
- - Thème: Néonazisme
Une série de provocations et d'incidents laissent craindre une montée en puissance de l’activisme d’extrême droite en Autriche, rapporte le site Internet 24heures.ch, jeudi 14 mai 2009. Après les actes néonazis perpétrés lors de la commémoration de la libération du camp de concentration d’Ebensee, samedi 9 mai, la ministre de l’Intérieur, Maria Fekter, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les milieux extrémistes.
Pour Ariel Muzikant, président de la communauté religieuse israélite d’Autriche, «l’indifférence face à la montée de l’extrême droite a préparé le terrain pour de tels incidents». Un des exemples de banalisation de l’extrême droite, estime-t-il, est la nomination au poste de troisième président du parlement du député FPÖ Martin Graf, également membre d’une Burschenschaft, ces cercles d’étudiants nostalgiques du pangermanisme et souvent affiliés à des mouvements d’extrême droite.
«La scène extrémiste est redevenue active ces derniers mois», note un chercheur aux Archives documentaires de la résistance autrichienne (DOW). «Dans les années 1990, les groupes les plus virulents organisaient des meetings et des concerts, en particulier dans les régions du Vorarlberg et de Haute-Autriche, frontalières de la Suisse et de l’Allemagne. Frappés d’interdiction et surveillés, ils ont modifié leur stratégie. L’internet est devenu le principal instrument de propagande. Une subculture se développe, avec sa musique, ses codes et symboles, ses marques vestimentaires, qui atteint certains jeunes.»
Photo : D.R.
14/05/09
- - Thème: Néonazisme
Une série de provocations et d'incidents laissent craindre une montée en puissance de l’activisme d’extrême droite en Autriche, rapporte le site Internet 24heures.ch, jeudi 14 mai 2009. Après les actes néonazis perpétrés lors de la commémoration de la libération du camp de concentration d’Ebensee, samedi 9 mai, la ministre de l’Intérieur, Maria Fekter, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les milieux extrémistes.
Pour Ariel Muzikant, président de la communauté religieuse israélite d’Autriche, «l’indifférence face à la montée de l’extrême droite a préparé le terrain pour de tels incidents». Un des exemples de banalisation de l’extrême droite, estime-t-il, est la nomination au poste de troisième président du parlement du député FPÖ Martin Graf, également membre d’une Burschenschaft, ces cercles d’étudiants nostalgiques du pangermanisme et souvent affiliés à des mouvements d’extrême droite.
«La scène extrémiste est redevenue active ces derniers mois», note un chercheur aux Archives documentaires de la résistance autrichienne (DOW). «Dans les années 1990, les groupes les plus virulents organisaient des meetings et des concerts, en particulier dans les régions du Vorarlberg et de Haute-Autriche, frontalières de la Suisse et de l’Allemagne. Frappés d’interdiction et surveillés, ils ont modifié leur stratégie. L’internet est devenu le principal instrument de propagande. Une subculture se développe, avec sa musique, ses codes et symboles, ses marques vestimentaires, qui atteint certains jeunes.»
Photo : D.R.
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