Belgique : antisémitisme de scène
[Mercredi 05/13/2009 16:17]
Les ennemis d’Israël ont beau jurer leurs grands dieux qu’ils ne sont pas antisémites, ce qui reste à prouver, le fait est qu’une atmosphère anti-israélienne qui prend de plus en plus d’ampleur en Europe permet dans son sillon de véhiculer des images qui ne salissent pas seulement l’Etat d’Israël mais les Juifs en général. Une fois que la porte de la haine est ouverte, entre qui veut, même ceux qui nourrissent la haine de soi.
Au début de la pièce « Samson et Dalilah », présentée en ce moment à Anvers par l’Opéra de Flandres, on y voit un Juif religieux violant une femme. Il faut préciser que cette pièce a été écrite par deux Israéliens, qui ont voulu faire un « remake » de cette histoire biblique en l’inversant, pour en faire une « critique de l’occupation israélienne de la Palestine » !!! Il s’agit d’une interprétation très osée, lorsque l’on sait que ce sont justement les Philistins, peuple venu de Crète, qui ont sans cesse tenté d’occuper la Judée ! C’est d’ailleurs de leur nom que l’Empereur Hadrien prit plus tard le mot « Palestine », pour le substituer à la Judée afin d’effacer l’appartenance juive de cette région.
Les instances de la Communauté juive de Belgique ont vivement condamné la représentation de cet opéra, dirigé par Omri Nitzan et Amir Nizzar Zouabi. La scène du viol montre un prêtre religieux, habillé à la façon juive, violant Dalilah, habillée à la façon palestinienne. Le « Juif religieux » est le seul homme qui apparaît dans cette scène, et il est le seul homme de la pièce à porter une calotte.
Contacté par les instances de la Communauté juive, l’Opéra de Flandres est aux abonnés absents. Michael Freilich, rédacteur en chef de « Joods Actueel », magazine juif du monde des affaires, dit en avoir parlé aux créateurs de la pièce, qui lui ont dit que cette scène était censée « représenter la coercition religieuse en Israël », ce qui n’arrange pas les choses ! Mais il avoue « que les gens de ne font pas la différence, et dès qu’ils voient une kippa, ils l’associent à tous les Juifs et aux Israéliens ».
D’autres scènes de la pièce sont très critiquables, notamment lorsque des acteurs déguisés en soldats de Tsahal se mettent à caresser amoureusement leur fusil M-16 qu’ils ont placé de manière suggestive.
L’ambassadrice d’Israël en Belgique, Tamar Samash, a refusé l’invitation qui lui était faite d’assister à la première représentation.
La critique artistique en Belgique a d’ailleurs été très négative envers la pièce, mais plus pour son aspect artistique que le message idéologique qu’elle transmet.
« Si vous allez voir la pièce, fermez les yeux mais écoutez, car la musique est très belle », a écrit l’un des critiques. Il aurait pu rajouter : « et bouchez-vous le nez », car l’antisémitisme nauséabond est de retour en Europe, et malheureusement, comme dans ce cas, par le fait d’Israéliens.
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[Mercredi 05/13/2009 16:17]
Les ennemis d’Israël ont beau jurer leurs grands dieux qu’ils ne sont pas antisémites, ce qui reste à prouver, le fait est qu’une atmosphère anti-israélienne qui prend de plus en plus d’ampleur en Europe permet dans son sillon de véhiculer des images qui ne salissent pas seulement l’Etat d’Israël mais les Juifs en général. Une fois que la porte de la haine est ouverte, entre qui veut, même ceux qui nourrissent la haine de soi.
Au début de la pièce « Samson et Dalilah », présentée en ce moment à Anvers par l’Opéra de Flandres, on y voit un Juif religieux violant une femme. Il faut préciser que cette pièce a été écrite par deux Israéliens, qui ont voulu faire un « remake » de cette histoire biblique en l’inversant, pour en faire une « critique de l’occupation israélienne de la Palestine » !!! Il s’agit d’une interprétation très osée, lorsque l’on sait que ce sont justement les Philistins, peuple venu de Crète, qui ont sans cesse tenté d’occuper la Judée ! C’est d’ailleurs de leur nom que l’Empereur Hadrien prit plus tard le mot « Palestine », pour le substituer à la Judée afin d’effacer l’appartenance juive de cette région.
Les instances de la Communauté juive de Belgique ont vivement condamné la représentation de cet opéra, dirigé par Omri Nitzan et Amir Nizzar Zouabi. La scène du viol montre un prêtre religieux, habillé à la façon juive, violant Dalilah, habillée à la façon palestinienne. Le « Juif religieux » est le seul homme qui apparaît dans cette scène, et il est le seul homme de la pièce à porter une calotte.
Contacté par les instances de la Communauté juive, l’Opéra de Flandres est aux abonnés absents. Michael Freilich, rédacteur en chef de « Joods Actueel », magazine juif du monde des affaires, dit en avoir parlé aux créateurs de la pièce, qui lui ont dit que cette scène était censée « représenter la coercition religieuse en Israël », ce qui n’arrange pas les choses ! Mais il avoue « que les gens de ne font pas la différence, et dès qu’ils voient une kippa, ils l’associent à tous les Juifs et aux Israéliens ».
D’autres scènes de la pièce sont très critiquables, notamment lorsque des acteurs déguisés en soldats de Tsahal se mettent à caresser amoureusement leur fusil M-16 qu’ils ont placé de manière suggestive.
L’ambassadrice d’Israël en Belgique, Tamar Samash, a refusé l’invitation qui lui était faite d’assister à la première représentation.
La critique artistique en Belgique a d’ailleurs été très négative envers la pièce, mais plus pour son aspect artistique que le message idéologique qu’elle transmet.
« Si vous allez voir la pièce, fermez les yeux mais écoutez, car la musique est très belle », a écrit l’un des critiques. Il aurait pu rajouter : « et bouchez-vous le nez », car l’antisémitisme nauséabond est de retour en Europe, et malheureusement, comme dans ce cas, par le fait d’Israéliens.
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