118 - Le Grand rabbin de Rome reçu pour la première fois au Vatican
Le Grand rabbin de Rome reçu pour la première fois au VaticanBenoît XVI au Grand rabbin : « Comment ne pas être affligés et préoccupés par les manifestations renouvelées d'antisémitisme que l'on constate parfois ? »
Cité du Vatican (AFP) - Le Grand rabbin de Rome, Riccardo di Segni, a été reçu pour la première fois lundi au Vatican par le pape Benoît XVI, qui a exprimé son inquiétude devant "les manifestations renouvelées d'antisémitisme".Le pape a également appelé juifs et chrétiens à combattre ensemble "les incompréhensions, les injustices et les violences" dans le monde.
Le Grand rabbin de Rome a pour sa part invité Benoît XVI à se rendre à la synagogue, comme son prédécesseur Jean-Paul II l'avait fait il y a près de vingt ans.La visite de ce dernier à la synagogue de Rome, le 16 avril 1986, à l'invitation du Grand rabbin d'alors Elio Toaff, avait symbolisé de façon spectaculaire le rapprochement avec le judaïsme opéré par l'Église catholique après deux millénaires d'antijudaïsme.
Les chrétiens et les juifs "ont la responsabilité de coopérer pour le bien de tous les peuples", a assuré le pape dans un discours commencé et conclu par le mot hébreu "shalom". "A la lumière de cette mission commune, nous ne pouvons pas ne pas dénoncer et combattre avec détermination la haine et les incompréhensions, les injustices et les violences qui continuent à préoccuper les hommes et les femmes de bonne volonté", a-t-il ajouté.
"Dans un tel contexte", a souligné Benoît XVI, "comment ne pas être affligés et préoccupés par les manifestations renouvelées d'antisémitisme que l'on constate parfois ?"Le pape a assuré qu'au cours de son histoire, "le peuple d'Israël avait été maintes fois libéré des mains des ennemis". "Dans les siècles de l'antisémitisme, dans les moments dramatiques de la Shoah, la main du tout-puissant l'a sauvé et guidé" et lui a donné la force "de dépasser les épreuves", a-t-il déclaré.
Le Grand rabbin Segni a rendu hommage au "rôle déterminant" de Benoît XVI dans le dialogue judéo-chrétien pendant le pontificat de Jean-Paul II, en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il s'est félicité de ses condamnations réitérées de l'antisémitisme et du "terrorisme fondamentaliste" depuis le début de son pontificat, et de son attention envers l'Etat d'Israël, "référence essentielle et centrale pour tout le peuple juif". Le discours du souverain pontife ne contenait aucune allusion à la situation internationale. Devant le corps diplomatique, le 9 janvier, Benoît XVI avait dénoncé le terrorisme qui "se pare du bouclier d'une religion". Il avait également souligné le droit pour Israël à "exister pacifiquement" au Proche-Orient et celui du peuple palestinien à se doter "d'institutions démocratiques".
Cité du Vatican (AFP) - Le Grand rabbin de Rome, Riccardo di Segni, a été reçu pour la première fois lundi au Vatican par le pape Benoît XVI, qui a exprimé son inquiétude devant "les manifestations renouvelées d'antisémitisme".Le pape a également appelé juifs et chrétiens à combattre ensemble "les incompréhensions, les injustices et les violences" dans le monde.
Le Grand rabbin de Rome a pour sa part invité Benoît XVI à se rendre à la synagogue, comme son prédécesseur Jean-Paul II l'avait fait il y a près de vingt ans.La visite de ce dernier à la synagogue de Rome, le 16 avril 1986, à l'invitation du Grand rabbin d'alors Elio Toaff, avait symbolisé de façon spectaculaire le rapprochement avec le judaïsme opéré par l'Église catholique après deux millénaires d'antijudaïsme.
Les chrétiens et les juifs "ont la responsabilité de coopérer pour le bien de tous les peuples", a assuré le pape dans un discours commencé et conclu par le mot hébreu "shalom". "A la lumière de cette mission commune, nous ne pouvons pas ne pas dénoncer et combattre avec détermination la haine et les incompréhensions, les injustices et les violences qui continuent à préoccuper les hommes et les femmes de bonne volonté", a-t-il ajouté.
"Dans un tel contexte", a souligné Benoît XVI, "comment ne pas être affligés et préoccupés par les manifestations renouvelées d'antisémitisme que l'on constate parfois ?"Le pape a assuré qu'au cours de son histoire, "le peuple d'Israël avait été maintes fois libéré des mains des ennemis". "Dans les siècles de l'antisémitisme, dans les moments dramatiques de la Shoah, la main du tout-puissant l'a sauvé et guidé" et lui a donné la force "de dépasser les épreuves", a-t-il déclaré.
Le Grand rabbin Segni a rendu hommage au "rôle déterminant" de Benoît XVI dans le dialogue judéo-chrétien pendant le pontificat de Jean-Paul II, en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il s'est félicité de ses condamnations réitérées de l'antisémitisme et du "terrorisme fondamentaliste" depuis le début de son pontificat, et de son attention envers l'Etat d'Israël, "référence essentielle et centrale pour tout le peuple juif". Le discours du souverain pontife ne contenait aucune allusion à la situation internationale. Devant le corps diplomatique, le 9 janvier, Benoît XVI avait dénoncé le terrorisme qui "se pare du bouclier d'une religion". Il avait également souligné le droit pour Israël à "exister pacifiquement" au Proche-Orient et celui du peuple palestinien à se doter "d'institutions démocratiques".
0 Comments:
Post a Comment
<< Home