125 - POUR DIEUDONNE , LE CRIF EST UNE ORGANISATION MAFIEUSE
Le candidat potentiel à l'élection présidentielle de 2007Dieudonné dans le quotidien Haaretz : « Le CRIF est une organisation mafieuse »
Par Haaretz
Traduit de l'hébreu par Daniel Haïk en exclusivité pour POI
Le supplément hebdomadaire du quotidien israélien Haaretz qui paraît en kiosque demain vendredi 20 janvier publie, sous la plume de Roï Cohen, un long reportage sur Dieudonné. En sous-titre le Haaretz écrit : « Entretien avec un nouvel antisémite ».
Au début du reportage, le journal revient sur les débuts de la carrière de Dieudonné, son partenariat avec Elie Semoun, leur succès, leur séparation et le début de ses dérapages antisémites, ses interviews à scandales (« Abraham était le premier raciste » ), avec comme apogée l'émission de Fogiel sur France3. Le journaliste du Haaretz décrit des extraits du spectacle « Mes excuses » et détaille l'atmosphère judéophobe qui y règne. Il interroge Clément Weil-Raynal, Jean-Yves Camus et Anne-Sophie Mercier (qui vient de publier un ouvrage sur Dieudonné et qui le qualifie de menteur pathologique, de manipulateur et d'antisémite notoire) qui donnent leur avis sur le personnage. Mais la partie la plus intéressante du reportage reste l'entretien du journaliste israélien avec Dieudonné. En voici quelques extraits .
Dieudonné M'bala M'bala : « Je voudrais d'emblée préciser que je ne suis pas antisémite. Je suis opposé à toute forme de communautarisme, qu'il s'agisse des Noirs, des musulmans ou des juifs. Le problème est que dès que je dis quelque chose sur les juifs cela provoque une réaction hystérique de l'opinion publique qui ne cherche même pas à comprendre ce que je veux dire. Comprenez-moi, dans mes spectacles, je me moque aussi des Noirs et des Arabes, mais personne ne prête attention à ces blagues. Mes critiques des juifs ne datent pas d'hier, mais lorsque je me produisais avec Elie Semoun, les gens ne s'offusquaient pas ».
Le journaliste du Haaretz explique alors que celui qui a assisté au spectacle « Mes excuses » en ressort en comprenant que les juifs et Israël occupent les pensées de Dieudonné. Ce dernier se défend d'avoir accentué ses propos antisémites au cours des années d'Intifada. Lorsque le journaliste lui demande s'il tente de comparer l'esclavagisme à la Shoah, Dieudonné répond prudemment : « Faire une comparaison serait une grave erreur. Il ne faut pas tomber dans ce piège. Ce que j'essaie de comprendre, c'est pourquoi il y a une communauté qui bénéficie de l'attention de l'opinion publique et qui s'accapare le rôle de la victime tandis que personne ne se préoccupe de l'autre communauté, personne ne l'étudie dans les classes d'histoire et l'on ne dit rien » !
Répondant à une question sur les accusations qu'il a proférées envers les juifs qui auraient été selon lui des marchands d'esclave, Dieudonné précise : « Il est évident pour moi que les juifs n'avaient pas le monopole dans la vente des esclaves mais l'Histoire confirme que beaucoup de juifs ont fait fortune à l'époque de l'esclavagisme. Je ne dis pas qu'ils étaient les seuls mais je déplore que leur participation ait été dissimulée ».
Lorsque le journaliste lui demande s'il y a de l'antisémitisme en France, Dieudonné tente de contourner la réponse en affirmant qu'il refuse de distinguer l'antisémitisme de toute autre forme de racisme : « Mais aujourd'hui, les communautés qui souffrent de discrimination sont les communautés afro-arabo-musulmanes » affirme-t-il.Dieudonné se livre alors à une attaque en règle du CRIF en particulier et des organisations juives : « La République est l'otage d'organisations qui représentent d'étroits intérêts communautaires. Les plus puissantes comme le CRIF parviennent à imposer à la République leur volonté. C'est là le plus grand échec de la société française. Car au lieu de former une seule et même nation, nous sommes divisés de l'intérieur en sous-groupes ethniques … Le grand problème et la racine du mal est que les gens s'acharnent à se différencier de l'autre. Si la barrière religieuse n'existait pas entre nous, tout irait pour le mieux ». Dieudonné évoque « le tort fait aux musulmans dans l'affaire du voile » et revient rapidement au CRIF : « Le CRIF est une organisation mafieuse qui se préoccupe avant tout de ses propres intérêts et qui depuis bien longtemps déjà ne représente plus les juifs de France. Il faut ramener le CRIF à sa juste dimension afin qu'il n'ait pas d'influence sur notre vie à tous ».
Par Haaretz
Traduit de l'hébreu par Daniel Haïk en exclusivité pour POI
Le supplément hebdomadaire du quotidien israélien Haaretz qui paraît en kiosque demain vendredi 20 janvier publie, sous la plume de Roï Cohen, un long reportage sur Dieudonné. En sous-titre le Haaretz écrit : « Entretien avec un nouvel antisémite ».
Au début du reportage, le journal revient sur les débuts de la carrière de Dieudonné, son partenariat avec Elie Semoun, leur succès, leur séparation et le début de ses dérapages antisémites, ses interviews à scandales (« Abraham était le premier raciste » ), avec comme apogée l'émission de Fogiel sur France3. Le journaliste du Haaretz décrit des extraits du spectacle « Mes excuses » et détaille l'atmosphère judéophobe qui y règne. Il interroge Clément Weil-Raynal, Jean-Yves Camus et Anne-Sophie Mercier (qui vient de publier un ouvrage sur Dieudonné et qui le qualifie de menteur pathologique, de manipulateur et d'antisémite notoire) qui donnent leur avis sur le personnage. Mais la partie la plus intéressante du reportage reste l'entretien du journaliste israélien avec Dieudonné. En voici quelques extraits .
Dieudonné M'bala M'bala : « Je voudrais d'emblée préciser que je ne suis pas antisémite. Je suis opposé à toute forme de communautarisme, qu'il s'agisse des Noirs, des musulmans ou des juifs. Le problème est que dès que je dis quelque chose sur les juifs cela provoque une réaction hystérique de l'opinion publique qui ne cherche même pas à comprendre ce que je veux dire. Comprenez-moi, dans mes spectacles, je me moque aussi des Noirs et des Arabes, mais personne ne prête attention à ces blagues. Mes critiques des juifs ne datent pas d'hier, mais lorsque je me produisais avec Elie Semoun, les gens ne s'offusquaient pas ».
Le journaliste du Haaretz explique alors que celui qui a assisté au spectacle « Mes excuses » en ressort en comprenant que les juifs et Israël occupent les pensées de Dieudonné. Ce dernier se défend d'avoir accentué ses propos antisémites au cours des années d'Intifada. Lorsque le journaliste lui demande s'il tente de comparer l'esclavagisme à la Shoah, Dieudonné répond prudemment : « Faire une comparaison serait une grave erreur. Il ne faut pas tomber dans ce piège. Ce que j'essaie de comprendre, c'est pourquoi il y a une communauté qui bénéficie de l'attention de l'opinion publique et qui s'accapare le rôle de la victime tandis que personne ne se préoccupe de l'autre communauté, personne ne l'étudie dans les classes d'histoire et l'on ne dit rien » !
Répondant à une question sur les accusations qu'il a proférées envers les juifs qui auraient été selon lui des marchands d'esclave, Dieudonné précise : « Il est évident pour moi que les juifs n'avaient pas le monopole dans la vente des esclaves mais l'Histoire confirme que beaucoup de juifs ont fait fortune à l'époque de l'esclavagisme. Je ne dis pas qu'ils étaient les seuls mais je déplore que leur participation ait été dissimulée ».
Lorsque le journaliste lui demande s'il y a de l'antisémitisme en France, Dieudonné tente de contourner la réponse en affirmant qu'il refuse de distinguer l'antisémitisme de toute autre forme de racisme : « Mais aujourd'hui, les communautés qui souffrent de discrimination sont les communautés afro-arabo-musulmanes » affirme-t-il.Dieudonné se livre alors à une attaque en règle du CRIF en particulier et des organisations juives : « La République est l'otage d'organisations qui représentent d'étroits intérêts communautaires. Les plus puissantes comme le CRIF parviennent à imposer à la République leur volonté. C'est là le plus grand échec de la société française. Car au lieu de former une seule et même nation, nous sommes divisés de l'intérieur en sous-groupes ethniques … Le grand problème et la racine du mal est que les gens s'acharnent à se différencier de l'autre. Si la barrière religieuse n'existait pas entre nous, tout irait pour le mieux ». Dieudonné évoque « le tort fait aux musulmans dans l'affaire du voile » et revient rapidement au CRIF : « Le CRIF est une organisation mafieuse qui se préoccupe avant tout de ses propres intérêts et qui depuis bien longtemps déjà ne représente plus les juifs de France. Il faut ramener le CRIF à sa juste dimension afin qu'il n'ait pas d'influence sur notre vie à tous ».
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