185 - UN EDITORIAL DE BHL DANS LE JOURNAL ISRAELIEN HAARETZ
Face au triangle de la mort, imposer celui de la vie et de la sagesse qui doit unir l'Europe, les Etats-Unis et Israël Par Bernard-Henry Lévy
Dans un éditorial écrit pour le « Haaretz » (supplément du week-end), Bernard-Henry Lévy tente d'expliquer les causes de l'embrasement du monde musulman suite à la publication des caricatures danoises.
B-H.L fait un lien direct entre ce phénomène et trois événements majeurs dans le monde arabo-musulman : La politique de la Syrie « qui s'est accaparé le rôle de provocateur régional et qui ne s'est jamais autant préoccupée de la religion qu'aujourd'hui ». La radicalisation, dans la République islamiste iranienne, « qui est prête à une alliance sunno-chiite dans le seul but d'être le fer de lance, au sein du monde musulman, d'une croisade anti-chrétienne, antisémite et anti-démocratique. « La tragédie de la victoire du Hamas dans les Territoires palestiniens et donc celle d'une idéologie qui repose sur le négationnisme de la Shoah et sur l'extermination d'Israël et des juifs - victoire acquise pour la première fois démocratiquement ».
« Ces trois événements sont liés entre eux, écrit-il. C'est le triangle de la mort et, face à cette machine de haine, nous n'avons pas d'autre solution que celle d'imposer un autre triangle, celui de la vie et de la sagesse qui doit plus que jamais unir l'Europe, les États-Unis et, qu'on le veuille ou non, Israël. Ce triangle doit se démarquer de cette guerre des civilisations à laquelle les extrémistes du monde arabo-musulman aspirent.
Au cœur de ce second triangle, il faut poser plusieurs principes : d'abord, la liberté d'expression, ensuite le renforcement des musulmans modérés et éclairés qui comprennent que l'honneur de l'islam est mille fois plus bafoué lorsque des terroristes irakiens font exploser une mosquée à Bagdad, lorsque des djihadistes pakistanais décapitent Daniel Pearl, ou lorsqu'un fondamentaliste algérien découpe les entrailles d'une femme en citant des versets du Coran, uniquement pour la punir d'avoir montré son visage en public. Actuellement, ces musulmans se sentent bien seuls et, dans leur solitude, ils ont besoin plus que jamais de reconnaissance et d'espoir ».
Dans un éditorial écrit pour le « Haaretz » (supplément du week-end), Bernard-Henry Lévy tente d'expliquer les causes de l'embrasement du monde musulman suite à la publication des caricatures danoises.
B-H.L fait un lien direct entre ce phénomène et trois événements majeurs dans le monde arabo-musulman : La politique de la Syrie « qui s'est accaparé le rôle de provocateur régional et qui ne s'est jamais autant préoccupée de la religion qu'aujourd'hui ». La radicalisation, dans la République islamiste iranienne, « qui est prête à une alliance sunno-chiite dans le seul but d'être le fer de lance, au sein du monde musulman, d'une croisade anti-chrétienne, antisémite et anti-démocratique. « La tragédie de la victoire du Hamas dans les Territoires palestiniens et donc celle d'une idéologie qui repose sur le négationnisme de la Shoah et sur l'extermination d'Israël et des juifs - victoire acquise pour la première fois démocratiquement ».
« Ces trois événements sont liés entre eux, écrit-il. C'est le triangle de la mort et, face à cette machine de haine, nous n'avons pas d'autre solution que celle d'imposer un autre triangle, celui de la vie et de la sagesse qui doit plus que jamais unir l'Europe, les États-Unis et, qu'on le veuille ou non, Israël. Ce triangle doit se démarquer de cette guerre des civilisations à laquelle les extrémistes du monde arabo-musulman aspirent.
Au cœur de ce second triangle, il faut poser plusieurs principes : d'abord, la liberté d'expression, ensuite le renforcement des musulmans modérés et éclairés qui comprennent que l'honneur de l'islam est mille fois plus bafoué lorsque des terroristes irakiens font exploser une mosquée à Bagdad, lorsque des djihadistes pakistanais décapitent Daniel Pearl, ou lorsqu'un fondamentaliste algérien découpe les entrailles d'une femme en citant des versets du Coran, uniquement pour la punir d'avoir montré son visage en public. Actuellement, ces musulmans se sentent bien seuls et, dans leur solitude, ils ont besoin plus que jamais de reconnaissance et d'espoir ».
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