SARKOZY ET DE VILLIERS A LA RUE DES ROSIERS
Sarkozy et de Villiersrue des Rosiers NOUVELOBS.COM 01.06.06 17:53Alors que L'UEJF et SOS Racisme ont réclamé la dissolution de la "Tribu KA", Philippe de Villiers, puis Nicolas Sarkozy, se sont rendus rue des Rosiers.
Le logo de la "Tribu KA" E n visite rue des Rosiers à Paris, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a demandé une nouvelle fois mercredi 31 mai dans l'après-midi à ce que le groupe radical noir Tribu Ka "soit mis hors d'état de nuire" et a même envisagé une dissolution pure et simple de ce mouvement soupçonné d'être impliqué dans les incidents de dimanche dans ce quartier juif de la capitale. Accueilli sous les acclamations d'une partie des riverains et passants présents qui scandaient "Sarkozy président", le ministre a promis "un renforcement important des patrouilles" de police dans cette partie du Marais. Car, a-t-il souligné, "je ne veux pas qu'un seul juif ici ait peur (...) La peur d'un seul juif, c'est une tache sur le drapeau tricolore". Mais, en échange, Nicolas Sarkozy a demandé à la communauté juive de ne pas s'organiser en groupes d'autodéfense et de ne pas mener d'actions de représailles. "Le devoir de l'Etat face à ces dérives est de protéger la communauté juive", a-t-il dit. "Et le devoir des responsables de la communauté juive est à la fois d'alerter, ce que vous avez fait, et d'apaiser, ce que vous allez faire.
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Ce n'est pas à vous d'organiser votre sécurité (...) Rien ne serait pire que les provocations de groupuscules antisémites suscitent demain des réactions d'autodéfense", a-t-il souligné. Déclaration solennelleAprès avoir échangé quelques mots dans la rue avec des passants et représentants de la communauté juive, dans une cohue indescriptible et sous le regard inquiet de son service d'ordre, Nicolas Sarkozy s'est rendu dans une école juive pour prononcer une déclaration présentée comme solennelle. "Je demande à ce que ce groupe soit mis hors d'état de nuire", a-t-il lancé. "J'ai demandé aux services de police d'étudier l'hypothèse d'une dissolution de la Tribu Ka", a-t-il ajouté, sur le fondement de la loi de 1936 relative aux groupes de combat et aux milices privées. "Je n'ignore nullement que la dissolution est une procédure exceptionnelle (...) Je n'hésiterai pas une seconde à la demander". En outre, le ministre de l'Intérieur s'est dit convaincu "que le site Internet de ce groupe tombe sous le coup de la loi. Il appartient à la justice d'y mettre un terme, et le plus tôt sera le mieux", a-t-il souligné. Nicolas Sarkozy a rappelé qu'il avait écrit dès lundi une lettre au ministre de la Justice "demandant que le parquet engage sans délai des poursuites contre ces individus". "J'attends de la justice qu'elle se prononce dans les meilleurs délais, de manière ferme et vigoureuse", a-t-il ajouté. "Idéologie nauséabonde"Plus généralement, le ministre a reconnu "une certaine recrudescence de la violence antisémite" depuis la fin 2005 en France, principalement en région parisienne, après les bons résultats obtenus l'année dernière. Concernant la Tribu Ka, le ministre a parlé d'un "groupe d'une trentaine de membres, dont l'idéologie est nauséabonde". C'est une idéologie "à la fois stupide, confuse, et la seule chose qui soit claire, c'est qu'elle est antisémite". Habillés de noir, une vingtaine de militants de la Tribu KA ont fait, dimanche 28 mai en fin d'après-midi, irruption rue des Rosiers. Selon Sammy Ghozlan, du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNCVA), les manifestants portaient des battes de base-ball et criaient des slogans antisémites.Des affirmations cependant contredites par la police qui, rapidement sur place, a pu contrôler l'identité des militants présents et qui n'a retrouvé aucune arme. Selon plusieurs témoignages, les membres de la Tribu KA scandaient des slogans réclamant que leurs soient livrés des responsables de la LDJ et du Bétar., d'après des témoins, ils avaient "proféré des propos agressifs, voire à caractère antisémite, à l'égard du voisinage", selon la préfecture de police de Paris. De Villiers avait précédé le Ministre de l'IntérieurPhilippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF), s'était rendu peu avant rue des Rosiers à Paris pour exprimer sa "solidarité" envers les juifs.Philippe de Villiers est arrivé rue des Rosiers vers 15H30, alors que Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, y était attendu peu après."Je dis à Nicolas Sarkozy: 'assez de communication, de l'action!'", a lancé le président du MPF, qui est entré dans plusieurs magasins de la rue. Le président du MPF a de nouveau réclamé "l'interdiction" de "Tribu KA", "l'expulsion du territoire national" et la "déchéance de la nationalité française" des personnes ayant proféré des propos antisémites.Quelques passants ont crié: "Villiers président".
Le logo de la "Tribu KA" E n visite rue des Rosiers à Paris, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a demandé une nouvelle fois mercredi 31 mai dans l'après-midi à ce que le groupe radical noir Tribu Ka "soit mis hors d'état de nuire" et a même envisagé une dissolution pure et simple de ce mouvement soupçonné d'être impliqué dans les incidents de dimanche dans ce quartier juif de la capitale. Accueilli sous les acclamations d'une partie des riverains et passants présents qui scandaient "Sarkozy président", le ministre a promis "un renforcement important des patrouilles" de police dans cette partie du Marais. Car, a-t-il souligné, "je ne veux pas qu'un seul juif ici ait peur (...) La peur d'un seul juif, c'est une tache sur le drapeau tricolore". Mais, en échange, Nicolas Sarkozy a demandé à la communauté juive de ne pas s'organiser en groupes d'autodéfense et de ne pas mener d'actions de représailles. "Le devoir de l'Etat face à ces dérives est de protéger la communauté juive", a-t-il dit. "Et le devoir des responsables de la communauté juive est à la fois d'alerter, ce que vous avez fait, et d'apaiser, ce que vous allez faire.
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Ce n'est pas à vous d'organiser votre sécurité (...) Rien ne serait pire que les provocations de groupuscules antisémites suscitent demain des réactions d'autodéfense", a-t-il souligné. Déclaration solennelleAprès avoir échangé quelques mots dans la rue avec des passants et représentants de la communauté juive, dans une cohue indescriptible et sous le regard inquiet de son service d'ordre, Nicolas Sarkozy s'est rendu dans une école juive pour prononcer une déclaration présentée comme solennelle. "Je demande à ce que ce groupe soit mis hors d'état de nuire", a-t-il lancé. "J'ai demandé aux services de police d'étudier l'hypothèse d'une dissolution de la Tribu Ka", a-t-il ajouté, sur le fondement de la loi de 1936 relative aux groupes de combat et aux milices privées. "Je n'ignore nullement que la dissolution est une procédure exceptionnelle (...) Je n'hésiterai pas une seconde à la demander". En outre, le ministre de l'Intérieur s'est dit convaincu "que le site Internet de ce groupe tombe sous le coup de la loi. Il appartient à la justice d'y mettre un terme, et le plus tôt sera le mieux", a-t-il souligné. Nicolas Sarkozy a rappelé qu'il avait écrit dès lundi une lettre au ministre de la Justice "demandant que le parquet engage sans délai des poursuites contre ces individus". "J'attends de la justice qu'elle se prononce dans les meilleurs délais, de manière ferme et vigoureuse", a-t-il ajouté. "Idéologie nauséabonde"Plus généralement, le ministre a reconnu "une certaine recrudescence de la violence antisémite" depuis la fin 2005 en France, principalement en région parisienne, après les bons résultats obtenus l'année dernière. Concernant la Tribu Ka, le ministre a parlé d'un "groupe d'une trentaine de membres, dont l'idéologie est nauséabonde". C'est une idéologie "à la fois stupide, confuse, et la seule chose qui soit claire, c'est qu'elle est antisémite". Habillés de noir, une vingtaine de militants de la Tribu KA ont fait, dimanche 28 mai en fin d'après-midi, irruption rue des Rosiers. Selon Sammy Ghozlan, du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNCVA), les manifestants portaient des battes de base-ball et criaient des slogans antisémites.Des affirmations cependant contredites par la police qui, rapidement sur place, a pu contrôler l'identité des militants présents et qui n'a retrouvé aucune arme. Selon plusieurs témoignages, les membres de la Tribu KA scandaient des slogans réclamant que leurs soient livrés des responsables de la LDJ et du Bétar., d'après des témoins, ils avaient "proféré des propos agressifs, voire à caractère antisémite, à l'égard du voisinage", selon la préfecture de police de Paris. De Villiers avait précédé le Ministre de l'IntérieurPhilippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF), s'était rendu peu avant rue des Rosiers à Paris pour exprimer sa "solidarité" envers les juifs.Philippe de Villiers est arrivé rue des Rosiers vers 15H30, alors que Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, y était attendu peu après."Je dis à Nicolas Sarkozy: 'assez de communication, de l'action!'", a lancé le président du MPF, qui est entré dans plusieurs magasins de la rue. Le président du MPF a de nouveau réclamé "l'interdiction" de "Tribu KA", "l'expulsion du territoire national" et la "déchéance de la nationalité française" des personnes ayant proféré des propos antisémites.Quelques passants ont crié: "Villiers président".
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