SUEDE: INQUIETUDE DE LA COMMUNAUTE JUIVE FACE A LA MONTEE DE L'ANTISEMITISME
SUÈDE • Montée de la haine intercommunautaire
"Une incitation à la violence en arabe est toujours une incitation à la violence" : c'est par ce titre que le quotidien Expressen exprime son inquiétude pour la minorité juive en Suède. L'article fait suite à la décision du Chancelier de justice (procureur général) suédois, Göran Lambertz, de ne pas poursuivre en justice un groupe d'individus qui ont diffusé des cassettes antisémites en arabe à proximité d'une mosquée de Stockholm, au motif que les propos tenus sur le peuple juif concernaient davantage le conflit israélo-palestinien. Pour le journal, "les arguments du Chancelier de justice sont problématiques à deux niveaux : tout d'abord, l'antisémitisme des mouvements islamistes va plus loin que les conflits autour de l'existence de l'Etat israélien. La répression musulmane des Juifs existait bien avant la création d'Israël, en 1948 ; le Parti nazi avait des alliés dans le monde arabe et Mein Kampf y est encore aujourd'hui un best-seller." Par ailleurs, ajoute l'éditorialiste, "lorsque le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, parle de l'anéantissement d'Israël et 'encourage le peuple allemand à se libérer de l'occupation sioniste', même les juristes suédois devraient se rendre compte de la gravité de la situation". "Deuxièmement, des organisations juives, en Suède comme ailleurs, témoignent de la menace antisémite, qui ne vient pas uniquement des mouvements d'extrême droite, mais de plus en plus de groupes islamistes", rapporte le journal populaire. Pour Expressen, "le conflit entre Israéliens et Palestiniens ne doit en aucun cas servir d'excuse à ce genre de menaces. Les musulmans extrémistes qui appellent à une 'Intifada globale', tout en mettant le feu à des synagogues, font exactement la même chose que les nazis dans les années 1930." "Si tous les conflits étrangers deviennent un prétexte pour inciter à la violence contre divers groupes en Suède, les minorités ne pourront plus compter sur une quelconque protection dans ce pays", craint l'éditorialiste, avant de conclure qu'il est "essentiel de clairement marquer des limites à la liberté d'expression dans une société multiculturelle".
"Une incitation à la violence en arabe est toujours une incitation à la violence" : c'est par ce titre que le quotidien Expressen exprime son inquiétude pour la minorité juive en Suède. L'article fait suite à la décision du Chancelier de justice (procureur général) suédois, Göran Lambertz, de ne pas poursuivre en justice un groupe d'individus qui ont diffusé des cassettes antisémites en arabe à proximité d'une mosquée de Stockholm, au motif que les propos tenus sur le peuple juif concernaient davantage le conflit israélo-palestinien. Pour le journal, "les arguments du Chancelier de justice sont problématiques à deux niveaux : tout d'abord, l'antisémitisme des mouvements islamistes va plus loin que les conflits autour de l'existence de l'Etat israélien. La répression musulmane des Juifs existait bien avant la création d'Israël, en 1948 ; le Parti nazi avait des alliés dans le monde arabe et Mein Kampf y est encore aujourd'hui un best-seller." Par ailleurs, ajoute l'éditorialiste, "lorsque le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, parle de l'anéantissement d'Israël et 'encourage le peuple allemand à se libérer de l'occupation sioniste', même les juristes suédois devraient se rendre compte de la gravité de la situation". "Deuxièmement, des organisations juives, en Suède comme ailleurs, témoignent de la menace antisémite, qui ne vient pas uniquement des mouvements d'extrême droite, mais de plus en plus de groupes islamistes", rapporte le journal populaire. Pour Expressen, "le conflit entre Israéliens et Palestiniens ne doit en aucun cas servir d'excuse à ce genre de menaces. Les musulmans extrémistes qui appellent à une 'Intifada globale', tout en mettant le feu à des synagogues, font exactement la même chose que les nazis dans les années 1930." "Si tous les conflits étrangers deviennent un prétexte pour inciter à la violence contre divers groupes en Suède, les minorités ne pourront plus compter sur une quelconque protection dans ce pays", craint l'éditorialiste, avant de conclure qu'il est "essentiel de clairement marquer des limites à la liberté d'expression dans une société multiculturelle".
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