Monday, September 18, 2006

L'EX-TRIBU KA VEUT NOUER DES LIENS AVEC LE BLOC IDENTITAIRE d'EXTREME DROITE

L'ex-Tribu Ka veut tisser des liens avec des suprémacistes blancs















Kemi Seba, chantre de la supériorité de la race noire, cherche à se rapprocher des extrémistes du Bloc identitaire au nom de «l'antisionisme».

KEMI Seba, l'ex-leader de la Tribu Ka, groupuscule prônant la suprématie de la race noire, n'en a pas fini avec sa dérive extrémiste. Le 26 juillet dernier, sur la demande du ministre de l'Intérieur, le groupe avait été dissous par décret en Conseil des ministres.
Kemi Seba n'a pas cessé ses activités pour autant. Il a déposé une requête en annulation et ouvert un site Internet à son nom. L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) devrait demander la fermeture de ce site lundi prochain devant le tribunal de grande instance de Paris pour incitation à la violence raciale. Une enquête préliminaire a par ailleurs été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la brigade criminelle de la préfecture de police de Paris. Elle vise notamment à vérifier si Kemi Seba et ses partisans ne se rendent pas coupables du délit de reconstitution d'organisation dissoute.
Démonstration de force dans le Marais
Les écrits et déclarations des membres de l'ex-Tribu Ka sont également passés au crible. La consultation du «site officiel de Kemi Seba» est à cet égard éloquente. On y dénonce «le sionisme ou l'idéologie de la suprématie raciale juive» avant d'estimer qu'une «telle idéologie ne mérite pas d'être combattue, mais éradiquée». Des propos qui éclairent les actions de Tribu Ka avant sa dissolution. Le 19 mai 2006, les militants du groupuscule avaient investi un gymnase parisien aux cris d'«Où sont les juifs?» Neuf jours plus tard, ils s'étaient rendus en force dans le quartier du Marais pour en découdre, à les en croire, avec des groupes radicaux juifs.
Sa haine du sionisme conduit Kemi Seba à des alliances insolites. Après la dissolution, il se serait ainsi rendu à Nice pour y rencontrer des responsables du Bloc identitaire, groupuscule d'extrême droite dont se réclamait Maxime Brunerie, qui avait tiré en direction du président de la République, Jacques Chirac, le 14 juillet 2002 sur la place de l'Étoile.
Samedi dernier, Kemi Seba a organisé sa «conférence de rentrée» où il invitait les «antisionistes». Parmi l'assistance, quelques anciens de Tribu Ka, pas assez nombreux toutefois pour que le délit de reconstitution d'organisation dissoute puisse être établi. Et également quelques «leucodermes», terme utilisé par Kemi Seba pour désigner les Blancs. Parmi eux plusieurs militants d'extrême droite connus du sud de la France et de la région parisienne.
Cette promiscuité ne cesse d'étonner. Les ultras du Bloc identitaire professent un racisme virulent et l'ex-Tribu Ka a de son côté toujours prôné la supériorité de la communauté noire.
«Dans son délire, estime un policier, Kemi Seba estime que tous les identitaires doivent s'entendre, ceux qui ne veulent vivre qu'avec des Noirs comme ceux qui ne veulent vivre qu'avec des Blancs.» Pour lui, les uns et les autres ont un ennemi commun : le juif.


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