SARKOZY, LE HEZBOLLAH ET LE LIBAN
Comment jugez-vous l’attitude de la France dans la guerre au Liban ?
L’attitude de Jacques Chirac et les liens qu’il a avec le Liban ont été utiles à la France et à la paix.
Pendant quelques jours, n’avons-nous pas été frileux ?
Je ne le crois pas. Je trouve par ailleurs adaptée la décision d’envoyer des hommes afin d’arrêter la guerre suicidaire entre Israël et le Liban par l’intermédiaire du Hezbollah.
Bref, vous êtes d’accord avec ce qui a été fait ?
Oui.
Le Hezbollah est-il un mouvement terroriste ?
Oui. L’attitude qui consiste à envoyer des roquettes sur le nord d’Israël sans se demander sur qui vont tomber ces roquettes est une opération terroriste. Accepter d’être financé par l’Iran dont on sait ce que disent ses dirigeants revient à se situer dans le camp des terroristes.
Vous vous revendiquez toujours comme l’ami d’Israël ?
Oui. Le droit à la sécurité pour Israël est un droit sur lequel on ne peut pas transiger. Israël est une démocratie. Israël est né dans les conditions que l’on sait. C’est une responsabilité essentielle, pour tous les pays libres, d’assurer sa survie. Est-ce que pour autant je considère que le gouvernement israélien a eu en se défendant, je dis bien en se défendant, la réponse appropriée ? Je n’en suis pas sûr. J’ajoute que si je suis l’ami d’Israël, je suis aussi celui du Liban qui doit devenir un pays véritablement souverain.
Une fois encore, une partie de l’opinion américaine a critiqué l’attitude française. Est-ce qu’on peut avoir des rapports normaux avec les Etats-Unis ?
Je me pose moi-même la question. Il est temps d’en finir avec les malentendus franco-américains. Nous partageons des valeurs communes. Nous sommes engagés ensemble dans la lutte contre le terrorisme. Ce qui s’est passé à New York le 11 septembre 2001 aurait pu se passer à Paris. Cet ensemble constitue notre socle commun. Il est essentiel. Mais nos amis américains doivent aussi comprendre que les frontières du monde ne sont pas celles de leur pays. Quand on a bâti une société américaine si exemplaire en beaucoup d’aspects, quand on connaît de si grandes réussites, on doit quand même se demander pourquoi on suscite tant de haine sur la planète. Les Américains devraient s’intéresser plus à ce qu’est le monde et davantage tenter de le comprendre.
Etes-vous agacé d’être toujours qualifié par certains d’« ami des Américains » ?
Cela me flatte. Surtout si on savait le mal que je me donne pour parler un anglais convenable !
L’attitude de Jacques Chirac et les liens qu’il a avec le Liban ont été utiles à la France et à la paix.
Pendant quelques jours, n’avons-nous pas été frileux ?
Je ne le crois pas. Je trouve par ailleurs adaptée la décision d’envoyer des hommes afin d’arrêter la guerre suicidaire entre Israël et le Liban par l’intermédiaire du Hezbollah.
Bref, vous êtes d’accord avec ce qui a été fait ?
Oui.
Le Hezbollah est-il un mouvement terroriste ?
Oui. L’attitude qui consiste à envoyer des roquettes sur le nord d’Israël sans se demander sur qui vont tomber ces roquettes est une opération terroriste. Accepter d’être financé par l’Iran dont on sait ce que disent ses dirigeants revient à se situer dans le camp des terroristes.
Vous vous revendiquez toujours comme l’ami d’Israël ?
Oui. Le droit à la sécurité pour Israël est un droit sur lequel on ne peut pas transiger. Israël est une démocratie. Israël est né dans les conditions que l’on sait. C’est une responsabilité essentielle, pour tous les pays libres, d’assurer sa survie. Est-ce que pour autant je considère que le gouvernement israélien a eu en se défendant, je dis bien en se défendant, la réponse appropriée ? Je n’en suis pas sûr. J’ajoute que si je suis l’ami d’Israël, je suis aussi celui du Liban qui doit devenir un pays véritablement souverain.
Une fois encore, une partie de l’opinion américaine a critiqué l’attitude française. Est-ce qu’on peut avoir des rapports normaux avec les Etats-Unis ?
Je me pose moi-même la question. Il est temps d’en finir avec les malentendus franco-américains. Nous partageons des valeurs communes. Nous sommes engagés ensemble dans la lutte contre le terrorisme. Ce qui s’est passé à New York le 11 septembre 2001 aurait pu se passer à Paris. Cet ensemble constitue notre socle commun. Il est essentiel. Mais nos amis américains doivent aussi comprendre que les frontières du monde ne sont pas celles de leur pays. Quand on a bâti une société américaine si exemplaire en beaucoup d’aspects, quand on connaît de si grandes réussites, on doit quand même se demander pourquoi on suscite tant de haine sur la planète. Les Américains devraient s’intéresser plus à ce qu’est le monde et davantage tenter de le comprendre.
Etes-vous agacé d’être toujours qualifié par certains d’« ami des Américains » ?
Cela me flatte. Surtout si on savait le mal que je me donne pour parler un anglais convenable !
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