LES ETIDIANTS IRANIENS DENONCENT LA MANIPULATION DE AHMADINEJAD
Actualité International
Les étudiants iraniens dénoncent les purges
Téhéran DELPHINE MINOUI.
Publié le 04 janvier 2007
Actualisé le 04 janvier 2007 : 08h54
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Made by Martial Boissonneault © 2002-2003 http://getElementById.com/
May be used and changed freely as long as this msg is intact
Visit http://getElementById.com/ for more free scripts and tutorials.
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Les autres titres
Tunisie : mystère autour d’une opération anti-criminalité
Violences sur tous les fronts dans les Territoires
Condoleezza Rice débauche le chef du renseignement
Sharon dans le coma, Israël déboussolé
Vidéo pirate de Saddam : deux nouvelles arrestations
Les étudiants iraniens dénoncent les purges
Irak : Maliki brandit l'arme de la démission
Tout juste en fonctions, Ban Ki-moon trébuche
Une femme parmi les "Beefeaters" de la Tour de Londres
Retour Rubrique International
La contestation gronde contre le président Mahmoud Ahmadinejad dans les universités iraniennes, victimes de purges menées par les ultraconservateurs.
CE JOUR-LÀ, les yeux braqués sur la photo du président Ahmadinejad qui partait en flammes entre les mains d'un de ses camarades, Babak Zamanian resta d'abord bouche bée. Et puis, dans la foule en furie hurlant à s'égosiller « Mort au dictateur », il réalisa vite à quel point les étudiants iraniens avaient été poussés à bout. « Nous ne voulons pas d'une seconde révolution. Nous voulons juste faire nos études en paix, souffle, avec du recul, le jeune porte-parole de l'Association islamique de l'université Amir Kabir. Mais la provocation avait trop duré. Les étudiants ont été forcés de réagir ! » C'était le 11 décembre, quatre jours avant des élections municipales qui allaient infliger un camouflet au clan ultraconservateur du président iranien.
Malgré l'opposition des étudiants, Mahmoud Ahmadinejad fit son entrée dans le gymnase de cette université polytechnique, connue pour être un bastion de la contestation estudiantine. Mais, devant les hurlements, insultes et chaussures lancées à la tribune, il fut forcé de mettre un terme, plus vite que prévu, à son discours. Depuis son élection, en juin 2005, c'est la première fois qu'il faisait l'objet d'une telle hostilité en public. « Il pensait conquérir le coeur battant du mouvement démocratique. Il se trompe ! » commente Babak Zamanian, en s'appuyant sur ses deux béquilles pour apaiser la douleur de sa jambe droite, cassée par les coups de bâton des miliciens islamiques dévoués à la cause du président.
Trop, c'était trop. La semaine précédente, les membres d'Ansar al-Hezbollah avaient passé à tabac des étudiants rassemblés à la grande université de Téhéran - le berceau des émeutes de juillet 1999 -, au nom de « la liberté contre le despotisme ». L'incident fut, en fait, le premier véritable détonateur d'un ras-le-bol contenu depuis plus d'un an.
Meneurs embastillés
Étudiants virés, gazettes interdites, professeurs remerciés : la liste noire ne cesse de s'allonger depuis l'installation du gouvernement d'Ahmadinejad. L'été dernier, la colère est montée d'un cran à l'université Amir Kabir avec la destruction, au bulldozer, du bâtiment de l'Association islamique, sur ordre du nouveau directeur Ali Reza Rahai. « Et à la rentrée, la purge s'est sérieusement renforcée », soupire Babak Zamanian.
À l'automne, une centaine de professeurs, jugés trop libéraux, furent contraints de partir en retraite anticipée. Quelque 70 étudiants furent expulsés à cause de leur activisme passé, et deux d'entre eux échouèrent au cachot pour avoir trop protesté. Keyvan Ansari, un ancien chef étudiant d'Amir Kabir, a lui aussi été jeté derrière les barreaux, il y a plus de trois mois. Sa famille n'a pu lui rendre visite qu'une seule fois.
Pendant ce temps, à travers le pays, les milices islamiques ont progressivement imposé leur loi dans les universités. « Elles ont instauré un climat de terreur, confie un étudiant d'Amir Kabir, qui préfère ne pas donner son nom, par peur d'être inquiété. Ils embêtent les filles»mal voilées* et nous empêchent de nous rassembler », se plaint-il. Il y a quelques mois, des bagarres éclatèrent, à l'université Sharif, entre étudiants et miliciens. Ces derniers s'étaient donné comme nouvelle mission d'enterrer les corps de martyrs de la guerre Iran-Irak dans l'enceinte d'établissements universitaires. « Nous respectons les martyrs qui se sont battus pour défendre notre patrie. Mais nous ne pouvons pas accepter que les universités se transforment en casernes ! » s'insurge Babak Zamanian.
Dans ce climat tendu, l'annonce de la visite d'Ahmadinejad prit les étudiants de court, début décembre. La veille de son arrivée, une pétition exigea qu'il réponde aux questions des jeunes. Il en fut tout autrement. Quand, le jour J, Babak Zamanian et ses camarades arrivèrent au gymnase, vers 9 heures - l'heure officiellement annoncée -, il était rempli aux trois quarts. La garde rapprochée du président avait invité ses « supporteurs » : des étudiants, triés sur le volet, d'universités conservatrices, et membres des milices. « La pauvreté, la corruption. C'est toi, Ahmadinejad, qui peut les effacer ! » se mirent-ils à scander. Remontée à bloc, la soixantaine d'étudiants d'Amir Kabir qui parvint à se glisser dans la foule, s'empressa d'enchaîner : « La pauvreté, la corruption. C'est à cause d'Ahmadinejad ! » Certains brandirent des banderoles marquées « président fasciste ». Matin Meshkin, l'un des doctorants expulsés, voulut monter à la tribune pour s'exprimer. Des miliciens lui cassèrent le nez.
La peur règne
Lorsqu'un étudiant parvint à élever suffisamment sa voix, pour dénoncer la nouvelle sélection imposant un système de classement par étoiles dans les dossiers des étudiants activistes, Ahmadinejad tenta une blague. « Ceux qui ont trois étoiles pourront devenir sergents ! » Les jeunes le huèrent de plus belle. « Il pensait nous séduire avec ses slogans contre Israël et sur le droit à l'énergie nucléaire, comme lors de ses tournées en province. Mais il n'y parviendra jamais ! Amir Kabir ne se laissera jamais coloniser ! » confie un des participants, qui préfère rester anonyme.
Quelques jours plus tard, Ahmadinejad évoqua, sur son blog, « l'agréable sensation » qu'il ressentit lorsqu'il vit « un petit groupe l'insulter sans crainte ». Son bureau a fait savoir que les étudiants protestataires ne seraient pas punis. La peur est pourtant là. « Les caméras des services de renseignement ont zoomé sur tous les étudiants », confie l'un d'eux. Sur le campus d'Amir Kabir, il règne un doux sentiment de victoire, mêlé à une terrible incertitude. « Cette manifestation a réveillé les étudiants. Mais nous sommes vulnérables. Tout peut arriver », dit-il.
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Tunisie : mystère autour d’une opération anti-criminalité
Violences sur tous les fronts dans les Territoires
Condoleezza Rice débauche le chef du renseignement
Sharon dans le coma, Israël déboussolé
Vidéo pirate de Saddam : deux nouvelles arrestations
Les étudiants iraniens dénoncent les purges
Irak : Maliki brandit l'arme de la démission
Tout juste en fonctions, Ban Ki-moon trébuche
Une femme parmi les "Beefeaters" de la Tour de Londres
Retour Rubrique International
La contestation gronde contre le président Mahmoud Ahmadinejad dans les universités iraniennes, victimes de purges menées par les ultraconservateurs.
CE JOUR-LÀ, les yeux braqués sur la photo du président Ahmadinejad qui partait en flammes entre les mains d'un de ses camarades, Babak Zamanian resta d'abord bouche bée. Et puis, dans la foule en furie hurlant à s'égosiller « Mort au dictateur », il réalisa vite à quel point les étudiants iraniens avaient été poussés à bout. « Nous ne voulons pas d'une seconde révolution. Nous voulons juste faire nos études en paix, souffle, avec du recul, le jeune porte-parole de l'Association islamique de l'université Amir Kabir. Mais la provocation avait trop duré. Les étudiants ont été forcés de réagir ! » C'était le 11 décembre, quatre jours avant des élections municipales qui allaient infliger un camouflet au clan ultraconservateur du président iranien.
Malgré l'opposition des étudiants, Mahmoud Ahmadinejad fit son entrée dans le gymnase de cette université polytechnique, connue pour être un bastion de la contestation estudiantine. Mais, devant les hurlements, insultes et chaussures lancées à la tribune, il fut forcé de mettre un terme, plus vite que prévu, à son discours. Depuis son élection, en juin 2005, c'est la première fois qu'il faisait l'objet d'une telle hostilité en public. « Il pensait conquérir le coeur battant du mouvement démocratique. Il se trompe ! » commente Babak Zamanian, en s'appuyant sur ses deux béquilles pour apaiser la douleur de sa jambe droite, cassée par les coups de bâton des miliciens islamiques dévoués à la cause du président.
Trop, c'était trop. La semaine précédente, les membres d'Ansar al-Hezbollah avaient passé à tabac des étudiants rassemblés à la grande université de Téhéran - le berceau des émeutes de juillet 1999 -, au nom de « la liberté contre le despotisme ». L'incident fut, en fait, le premier véritable détonateur d'un ras-le-bol contenu depuis plus d'un an.
Meneurs embastillés
Étudiants virés, gazettes interdites, professeurs remerciés : la liste noire ne cesse de s'allonger depuis l'installation du gouvernement d'Ahmadinejad. L'été dernier, la colère est montée d'un cran à l'université Amir Kabir avec la destruction, au bulldozer, du bâtiment de l'Association islamique, sur ordre du nouveau directeur Ali Reza Rahai. « Et à la rentrée, la purge s'est sérieusement renforcée », soupire Babak Zamanian.
À l'automne, une centaine de professeurs, jugés trop libéraux, furent contraints de partir en retraite anticipée. Quelque 70 étudiants furent expulsés à cause de leur activisme passé, et deux d'entre eux échouèrent au cachot pour avoir trop protesté. Keyvan Ansari, un ancien chef étudiant d'Amir Kabir, a lui aussi été jeté derrière les barreaux, il y a plus de trois mois. Sa famille n'a pu lui rendre visite qu'une seule fois.
Pendant ce temps, à travers le pays, les milices islamiques ont progressivement imposé leur loi dans les universités. « Elles ont instauré un climat de terreur, confie un étudiant d'Amir Kabir, qui préfère ne pas donner son nom, par peur d'être inquiété. Ils embêtent les filles»mal voilées* et nous empêchent de nous rassembler », se plaint-il. Il y a quelques mois, des bagarres éclatèrent, à l'université Sharif, entre étudiants et miliciens. Ces derniers s'étaient donné comme nouvelle mission d'enterrer les corps de martyrs de la guerre Iran-Irak dans l'enceinte d'établissements universitaires. « Nous respectons les martyrs qui se sont battus pour défendre notre patrie. Mais nous ne pouvons pas accepter que les universités se transforment en casernes ! » s'insurge Babak Zamanian.
Dans ce climat tendu, l'annonce de la visite d'Ahmadinejad prit les étudiants de court, début décembre. La veille de son arrivée, une pétition exigea qu'il réponde aux questions des jeunes. Il en fut tout autrement. Quand, le jour J, Babak Zamanian et ses camarades arrivèrent au gymnase, vers 9 heures - l'heure officiellement annoncée -, il était rempli aux trois quarts. La garde rapprochée du président avait invité ses « supporteurs » : des étudiants, triés sur le volet, d'universités conservatrices, et membres des milices. « La pauvreté, la corruption. C'est toi, Ahmadinejad, qui peut les effacer ! » se mirent-ils à scander. Remontée à bloc, la soixantaine d'étudiants d'Amir Kabir qui parvint à se glisser dans la foule, s'empressa d'enchaîner : « La pauvreté, la corruption. C'est à cause d'Ahmadinejad ! » Certains brandirent des banderoles marquées « président fasciste ». Matin Meshkin, l'un des doctorants expulsés, voulut monter à la tribune pour s'exprimer. Des miliciens lui cassèrent le nez.
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