TRANSMISSION DE LA MEMOIRE DE LA SHOAH SUR LE NET
Shoah : une transmission plus « net »Le 03/01/2007 à 0 h 00 - par Sarah Blum
Un projet inédit à l’initiative de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de l’Institut national de l’audiovisuel, propose gratuitement sur internet plus de 300 heures d’enregistrements de témoins de la Shoah.
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« Se taire est interdit. Parler est impossible », a dit un jour Elie Wiesel à Jorge Semprun. Pourtant, comme pour répondre à la réunion des faussaires de l’histoire qui s’est tenue en décembre à Téhéran (Iran), des témoins de la Shoah ont décidé d’ouvrir à nouveaux leurs plaies jamais cicatrisées.
Simone Veil, Présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et Emmanuel Hoog, PDG de l’Ina, ont proposé de recueillir sur internet 115 témoignages filmés pour permettre aux futures générations de mesurer l’ampleur des humiliations, des persécutions et des déportations. Le corpus de cette plateforme inédite se compose donc d’anciens déportés, mais aussi de membres de la Résistance, d’enfants sauvés par des « justes » ainsi que leurs protecteurs. Parmi eux : Simone Veil, Boris Cyrulnik, François Vidal-Naquet (le frère de l’historien Pierre Vidal-Naquet), le Cardinal Jean-Marie Lustiger, Roman Polanski, Jean Samuel (le « Piccolo » de l’autobiographie de Primo Levi « Si c’est un homme »), Robert Badinter, etc. Cinq « acteurs de la mémoire » sont également intervenus afin de mettre en perspective la parole des témoins : Serge Klarsfeld, Annette Wieviorka, Pierre Truche, Claire Andrieu et Jacques Andréani. Des témoignages divers reflétant la variété des parcours et la singularité de chaque destin qui s’inscrivent dans une mémoire collective, en tenant compte du contexte historique, des traditions culturelles et d’enseignements spécifiques à la France. Les entretiens se sont déroulés dans les studios de l’Ina au rythme de trois par semaines pendant un an. Plus de 300 heures d’entretiens ont ainsi été enregistrées. Les témoins parlent « pour ceux qui ne sont pas revenus et qui n’ont pour seule sépulture que nos cœurs et nos mémoires ».
L’originalité du projet repose sur la mise à disposition d’une interface pourvue de fonctionnalités avancées (chapitrage des vidéos, transcription intégrale du texte synchronisée à l’image, recherches transversales grâce à un moteur de recherche intégré, etc.). 20 entretiens sont aujourd’hui disponibles au grand public sur le site de l’Ina. A partir de la fin mars 2007, l’intégralité du corpus sera consultable via les sites du Mémorial de la Shoah et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Par ailleurs, les DVD des entretiens seront disponibles dans les deux institutions précédemment citées, ainsi qu’à l’Inathèque de France (Bibliothèque François Mitterrand), à l’Institut Yad Vashem (Jérusalem) et à l’US Holocaust Memorial Museum (Washington).
Un recueil intelligent, interactif et évolutif en forme d’antidote à la perte de notre mémoire universelle.
Pour plus d’informations :
Un projet inédit à l’initiative de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de l’Institut national de l’audiovisuel, propose gratuitement sur internet plus de 300 heures d’enregistrements de témoins de la Shoah.
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« Se taire est interdit. Parler est impossible », a dit un jour Elie Wiesel à Jorge Semprun. Pourtant, comme pour répondre à la réunion des faussaires de l’histoire qui s’est tenue en décembre à Téhéran (Iran), des témoins de la Shoah ont décidé d’ouvrir à nouveaux leurs plaies jamais cicatrisées.
Simone Veil, Présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et Emmanuel Hoog, PDG de l’Ina, ont proposé de recueillir sur internet 115 témoignages filmés pour permettre aux futures générations de mesurer l’ampleur des humiliations, des persécutions et des déportations. Le corpus de cette plateforme inédite se compose donc d’anciens déportés, mais aussi de membres de la Résistance, d’enfants sauvés par des « justes » ainsi que leurs protecteurs. Parmi eux : Simone Veil, Boris Cyrulnik, François Vidal-Naquet (le frère de l’historien Pierre Vidal-Naquet), le Cardinal Jean-Marie Lustiger, Roman Polanski, Jean Samuel (le « Piccolo » de l’autobiographie de Primo Levi « Si c’est un homme »), Robert Badinter, etc. Cinq « acteurs de la mémoire » sont également intervenus afin de mettre en perspective la parole des témoins : Serge Klarsfeld, Annette Wieviorka, Pierre Truche, Claire Andrieu et Jacques Andréani. Des témoignages divers reflétant la variété des parcours et la singularité de chaque destin qui s’inscrivent dans une mémoire collective, en tenant compte du contexte historique, des traditions culturelles et d’enseignements spécifiques à la France. Les entretiens se sont déroulés dans les studios de l’Ina au rythme de trois par semaines pendant un an. Plus de 300 heures d’entretiens ont ainsi été enregistrées. Les témoins parlent « pour ceux qui ne sont pas revenus et qui n’ont pour seule sépulture que nos cœurs et nos mémoires ».
L’originalité du projet repose sur la mise à disposition d’une interface pourvue de fonctionnalités avancées (chapitrage des vidéos, transcription intégrale du texte synchronisée à l’image, recherches transversales grâce à un moteur de recherche intégré, etc.). 20 entretiens sont aujourd’hui disponibles au grand public sur le site de l’Ina. A partir de la fin mars 2007, l’intégralité du corpus sera consultable via les sites du Mémorial de la Shoah et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Par ailleurs, les DVD des entretiens seront disponibles dans les deux institutions précédemment citées, ainsi qu’à l’Inathèque de France (Bibliothèque François Mitterrand), à l’Institut Yad Vashem (Jérusalem) et à l’US Holocaust Memorial Museum (Washington).
Un recueil intelligent, interactif et évolutif en forme d’antidote à la perte de notre mémoire universelle.
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