Monday, September 03, 2007

mort d'un français innocent

Mort d'un Français innocent

Selon Wikipedia:
Le 3 octobre 1980, suite à l'attentat antisémite de la rue Copernic, Raymond Barre, alors Premier Ministre, choque l'opinion en déclarant sur TF1: « Cet attentat odieux qui voulait frapper les Juifs se trouvant dans cette synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic ». Ses propos du 8 octobre 1980 à l'Assemblée nationale, assurant ses « compatriotes juifs » de la « sympathie de l'ensemble de la nation », n'effaceront pas le malaise laissé par sa précédente phrase.
Le 20 février 2007, lors d'une interview sur France Culture diffusée le 1er mars 2007, il revient sur cette affaire : « C’était des Français qui circulaient dans la rue et qui se trouvent fauchés parce qu’on veut faire sauter une synagogue. Alors, ceux qui voulaient s’en prendre aux Juifs, ils auraient pu faire sauter la synagogue et les juifs. Mais pas du tout, ils font un attentat aveugle et y a trois Français, non juifs, c’est une réalité, non juifs. Et cela ne veut pas dire que les Juifs, eux ne sont pas Français ». Il estime que cette affaire fut « une campagne […] faite par le lobby juif le plus lié à la gauche », affirmant considérer « que le lobby juif — pas seulement en ce qui me concerne — est capable de monter des opérations qui sont indignes et je tiens à le dire publiquement. »
Dans la même interview, Raymond Barre défend son ancien ministre Maurice Papon, décédé trois jours avant, « un bouc émissaire » selon lui. Il déclare que « Papon était un grand commis de l'État (...) qui a surtout payé pour Charonne. Le reste est un alibi. » Ce dernier aurait assuré « le fonctionnement de la France », et n'aurait eu aucune raison de démissionner, malgré la collaboration d'État sous Vichy : « On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur (…) Ce n'était pas le cas. » Il estime en outre que Bruno Gollnisch, député européen FN, dont il blâme les propos (le frontiste venait d'être condamné pour négationnisme), est par ailleurs « un bon conseiller municipal [lyonnais], un homme bien » [7]. Il ajoute : « Je vous ai parlé très franchement. Que vous me fassiez passer pour un antisémite, pour quelqu'un qui ne reconnaît pas la Shoah, j'ai entendu cela cent fois et cela m'est totalement égal »

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