Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dimanche après-midi dans une ambiance tendue, rue Petit dans le 19e arrondissement à Paris, à quelques mètres de l'endroit où un jeune juif a été violemment agressé samedi soir. Le rassemblement, qui devait être un moment de recueillement pour le jeune Rudi, toujours hospitalisé dans un état grave, s'est vite transformé en vifs échanges entre membres des différentes communautés. Les journalistes, photographes et cameramen ont également été pris à partie.
"Nous sommes ici pour soutenir Rudi !" a lancé un membre de la communauté juive avant de demander une minute de silence sans pouvoir l'obtenir. Des prières ont toutefois été prononcées alors que plusieurs personnes réclamaient justice en hurlant : "On a prié hier, aujourd'hui c'est fini !"
Jean-Jacques Giannesini, conseiller UMP de Paris, est venu rappeler qu'il avait réclamé huit jours auparavant des renforts de police. "Le problème de fond est le trafic de drogue et des voyous qui, ne sachant que faire le samedi après-midi, s'attaquent aux jeunes juifs qui font shabbat", a-t-il expliqué. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, était également venu dénoncer "un acte extrêmement grave". En début de soirée, la tension était toujours palpable malgré une forte présence policière dans le quartier.
Cinq mineurs placés en garde à vue
Le jeune adolescent juif, blessé grièvement, bénéficiait lundi matin d'un "pronostic meilleur" mais se trouvait toujours placé sous "coma artificiel", a assuré Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. L'agression contre le jeune homme s'est déroulée samedi vers 20 heures, et cinq mineurs ont été placés en garde à vue.
Alors que les associations juives dénoncent une agression à caractère antisémite, ce que la préfecture de police n'a pas confirmé dans l'immédiat, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a fait part dimanche de "sa profonde émotion à la suite de la violente agression dont a été victime un jeune homme de 17 ans, de confession israélite, samedi soir dans le 19e arrondissement de la capitale". Le président Nicolas Sarkozy, qui devait peu après entamer sa visite d'État en Israël, a exprimé sa "profonde indignation" et a "assuré la victime et sa famille de son soutien", soulignant "sa totale détermination à combattre toutes les formes de racisme et d'antisémitisme".
UEJF : "Le caractère antisémite de cette agression ne fait pas de doute"
Pour Raphaël Haddad, président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), "le caractère antisémite de cette agression ne fait pas de doute". Le jeune homme portait une kippa, dans ce quartier où vivent de nombreux membres de la communauté juive. Toujours selon lui, il "souffre de plusieurs côtes cassées, de fractures au crâne et se trouve en ce moment en réanimation". L'UEJF se dit par ailleurs ''très préoccupée'' par les bagarres à répétition ces dernières semaines entre bandes organisées, notamment au parc des Buttes-Chaumont.
"Nous sommes ici pour soutenir Rudi !" a lancé un membre de la communauté juive avant de demander une minute de silence sans pouvoir l'obtenir. Des prières ont toutefois été prononcées alors que plusieurs personnes réclamaient justice en hurlant : "On a prié hier, aujourd'hui c'est fini !"
Jean-Jacques Giannesini, conseiller UMP de Paris, est venu rappeler qu'il avait réclamé huit jours auparavant des renforts de police. "Le problème de fond est le trafic de drogue et des voyous qui, ne sachant que faire le samedi après-midi, s'attaquent aux jeunes juifs qui font shabbat", a-t-il expliqué. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, était également venu dénoncer "un acte extrêmement grave". En début de soirée, la tension était toujours palpable malgré une forte présence policière dans le quartier.
Cinq mineurs placés en garde à vue
Le jeune adolescent juif, blessé grièvement, bénéficiait lundi matin d'un "pronostic meilleur" mais se trouvait toujours placé sous "coma artificiel", a assuré Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. L'agression contre le jeune homme s'est déroulée samedi vers 20 heures, et cinq mineurs ont été placés en garde à vue.
Alors que les associations juives dénoncent une agression à caractère antisémite, ce que la préfecture de police n'a pas confirmé dans l'immédiat, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a fait part dimanche de "sa profonde émotion à la suite de la violente agression dont a été victime un jeune homme de 17 ans, de confession israélite, samedi soir dans le 19e arrondissement de la capitale". Le président Nicolas Sarkozy, qui devait peu après entamer sa visite d'État en Israël, a exprimé sa "profonde indignation" et a "assuré la victime et sa famille de son soutien", soulignant "sa totale détermination à combattre toutes les formes de racisme et d'antisémitisme".
UEJF : "Le caractère antisémite de cette agression ne fait pas de doute"
Pour Raphaël Haddad, président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), "le caractère antisémite de cette agression ne fait pas de doute". Le jeune homme portait une kippa, dans ce quartier où vivent de nombreux membres de la communauté juive. Toujours selon lui, il "souffre de plusieurs côtes cassées, de fractures au crâne et se trouve en ce moment en réanimation". L'UEJF se dit par ailleurs ''très préoccupée'' par les bagarres à répétition ces dernières semaines entre bandes organisées, notamment au parc des Buttes-Chaumont.
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