Le Pen condamné pour «contestation de crimes de guerre»
22/01/09
- - Thème: Négationnisme
Condamné en premier instance pour «contestation de crimes de guerre», le leader de l'extrême-droite Jean-Marie Le Pen vient de voir sa peine de trois mois de prison avec sursis et une amende de 10.000 euros confirmées par la cour d'appel de Paris, informe Libération du jeudi 22 janvier 2009.
« En France (…), l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y a eu des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 km2 ». C'est pour avoir tenu de tels propos dans le journal d'extrême-droite Rivarol que Jean-Marie Le Pen vient à nouveau d'être condamné pour « contestation de crimes de guerre.»
Le ministère public ainsi que plusieurs associations lui reprochaient également d'avoir parlé de façon choquante du massacre d'Ascq -durant lequel 86 Français ont été fusillés en représailles au déraillement d'un train allemand- dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 : «Je me souviens dans le Nord, un lieutenant allemand, fou de douleur que son train de permissionnaires ait déraillé dans un attentat, causant ainsi la mort de ses jeunes soldats, voulait fusiller tout le village: il avait d'ailleurs déjà tué plusieurs civils. Et c'est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux voitures pour arrêter le massacre» racontait-il dans une interview donnée au journal Rivarol.
L’avocat de Jean-Marie Le Pen a annoncé son intention de se pourvoir en cassation, estimant qu'il s'agissait « encore d'une atteinte extraordinaire à la liberté d'expression ».
Photo : D.R.
22/01/09
- - Thème: Négationnisme
Condamné en premier instance pour «contestation de crimes de guerre», le leader de l'extrême-droite Jean-Marie Le Pen vient de voir sa peine de trois mois de prison avec sursis et une amende de 10.000 euros confirmées par la cour d'appel de Paris, informe Libération du jeudi 22 janvier 2009.
« En France (…), l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y a eu des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 km2 ». C'est pour avoir tenu de tels propos dans le journal d'extrême-droite Rivarol que Jean-Marie Le Pen vient à nouveau d'être condamné pour « contestation de crimes de guerre.»
Le ministère public ainsi que plusieurs associations lui reprochaient également d'avoir parlé de façon choquante du massacre d'Ascq -durant lequel 86 Français ont été fusillés en représailles au déraillement d'un train allemand- dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 : «Je me souviens dans le Nord, un lieutenant allemand, fou de douleur que son train de permissionnaires ait déraillé dans un attentat, causant ainsi la mort de ses jeunes soldats, voulait fusiller tout le village: il avait d'ailleurs déjà tué plusieurs civils. Et c'est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux voitures pour arrêter le massacre» racontait-il dans une interview donnée au journal Rivarol.
L’avocat de Jean-Marie Le Pen a annoncé son intention de se pourvoir en cassation, estimant qu'il s'agissait « encore d'une atteinte extraordinaire à la liberté d'expression ».
Photo : D.R.
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