Lepers ne cautionne pas les provocations de Dieudonné
Vendredi soir, au Zénith de Paris, lors d'une représentation de son spectacle J'ai fait le con, l'humoriste Dieudonné a une nouvelle fois franchi les limites en faisant monter sur scène le négationniste Robert Faurisson et, surtout, en lui faisant remettre un "prix de l'infréquentabilibité et de l'insolence" par un technicien habillé en déporté, une étoile jaune sur la poitrine. Dans un article relatant cette provocation, le Journal du Dimanche a révélé que, parmi les people présents dans la salle, voisinaient le couple Le Pen et… Julien Lepers. Joint sur son portable, l'animateur du jeu de France 3 Questions pour un champion, passablement agacé, a accepté de nous répondre.
Tele-Loisirs.fr. Confirmez-vous être allé voir le spectacle de Dieudonné qui provoque tant de remous ?
Julien Lepers : Oui et je ne m'en cache pas : j'ai quand même le droit d'aller voir qui je veux pour me faire mon opinion, merde ! J'assiste à une centaine de spectacles par an. Il y a trois jours, j'étais chez Pinder. Est-ce qu'il faut aussi que je m'en justifie ?
Mais vous savez bien que ce spectale du Zénith n'était pas anodin. Quelle "opinion" vous êtes-vous fait après avoir vu un hommage à un théoricien qui nie l'existence des chambres à gaz avec un technicien "déguisé" en victime de l'Holocauste ?
Que les choses soient claires : je ne cautionne pas les provocations de Dieudonné même si, par ailleurs, c'est un humoriste talentueux dont certains sketchs m'ont fait mourir de rire. Quand il a commencé ses conneries avec Faurisson, je me suis levé pour partir. D'ailleurs, j'étais en train de partir puisque c'était tout à la fin du spectale.
Vous n'avez donc pas participé au petit buffet organisé après pour les VIP ?
Mais jamais de la vie ! Vous rigolez ou quoi ? Je voulais voir sur scène cet humoriste controversé, je l'ai vu, je me suis fait mon opinion puis je suis reparti, comme les 5.000 autres spectateurs qui se pressaient dans le Zénith. Il faudrait peut-être que vous interrogiez aussi tous ces gens-là, non ? Allez, salut !
Propos recueillis par François Ouisse - mardi 30 décembre 2008 à 13h24
Vendredi soir, au Zénith de Paris, lors d'une représentation de son spectacle J'ai fait le con, l'humoriste Dieudonné a une nouvelle fois franchi les limites en faisant monter sur scène le négationniste Robert Faurisson et, surtout, en lui faisant remettre un "prix de l'infréquentabilibité et de l'insolence" par un technicien habillé en déporté, une étoile jaune sur la poitrine. Dans un article relatant cette provocation, le Journal du Dimanche a révélé que, parmi les people présents dans la salle, voisinaient le couple Le Pen et… Julien Lepers. Joint sur son portable, l'animateur du jeu de France 3 Questions pour un champion, passablement agacé, a accepté de nous répondre.
Tele-Loisirs.fr. Confirmez-vous être allé voir le spectacle de Dieudonné qui provoque tant de remous ?
Julien Lepers : Oui et je ne m'en cache pas : j'ai quand même le droit d'aller voir qui je veux pour me faire mon opinion, merde ! J'assiste à une centaine de spectacles par an. Il y a trois jours, j'étais chez Pinder. Est-ce qu'il faut aussi que je m'en justifie ?
Mais vous savez bien que ce spectale du Zénith n'était pas anodin. Quelle "opinion" vous êtes-vous fait après avoir vu un hommage à un théoricien qui nie l'existence des chambres à gaz avec un technicien "déguisé" en victime de l'Holocauste ?
Que les choses soient claires : je ne cautionne pas les provocations de Dieudonné même si, par ailleurs, c'est un humoriste talentueux dont certains sketchs m'ont fait mourir de rire. Quand il a commencé ses conneries avec Faurisson, je me suis levé pour partir. D'ailleurs, j'étais en train de partir puisque c'était tout à la fin du spectale.
Vous n'avez donc pas participé au petit buffet organisé après pour les VIP ?
Mais jamais de la vie ! Vous rigolez ou quoi ? Je voulais voir sur scène cet humoriste controversé, je l'ai vu, je me suis fait mon opinion puis je suis reparti, comme les 5.000 autres spectateurs qui se pressaient dans le Zénith. Il faudrait peut-être que vous interrogiez aussi tous ces gens-là, non ? Allez, salut !
Propos recueillis par François Ouisse - mardi 30 décembre 2008 à 13h24
posted by William Labi at 11:36 PM
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