Photo: AFP/Damien Meyer
Le président Hugo Chavez à la Mostra de Venise en compagnie du réalisateur américain Oliver Stone (à l'extrême gauche)
Le Venezuela annonce la fermeture imminente de 29 stations de radio. Le responsable de la Commission nationale des Télécommunications (Conatel), Diosdado Cabello, a indiqué que ces stations radio ne détenaient pas de licences en règle.
Un mois auparavant, 34 autres stations et chaînes de télévision ont été interdites pour les mêmes raisons.
Des représentants de journalistes ont vivement critiqué cette décision. « Ce n'est absolument pas une surprise. Mais il ne faudrait pas sous-estimer la capacité des gens à se mettre en colère. Nous pensons que la pression populaire, exercée de façon pacifique et constitutionnelle, et la pression internationale, peuvent pousser le gouvernement à réfléchir », a déclaré Alonso Moleiro, vice-président du Collège national des journalistes (CNP).
Mais le gouvernement vénézuélien affirme que sa décision va dans le sens d'une « démocratisation » du paysage audiovisuel vénézuélien et se défend de s'en prendre à la liberté de la presse.
Les autorités nient qu'il s'agit de mesures « politiques ». « Sur les 34 stations (fermées en août), il y a des gens qui sont proches de nous », a assuré lundi M. Cabello.
Parmi les stations fermées le mois dernier se trouvait CNB, critique envers le gouvernement, et d'autres radios moins liées aux détracteurs du gouvernement, selon les experts.
« Ce n'est pas un fait isolé, c'est un étau qui se resserre autour des positions critiques au gouvernement », a déclaré Carlos Correa, directeur de l'ONG de défense de la liberté d'expression Espacio Publico.
Pour William Lara, gouverneur de l'État Guarico (au centre du pays) et ancien ministre de la Communication, les radios « doivent être une propriété collective et sociale. Leur gestion au Venezuela doit nécessairement être orientée vers la construction socialiste ».
Au total, 240 stations de radios et 45 chaînes de télévision ne remplissaient pas les conditions requises, selon la Conatel.
La première vague d'interdiction en août avait provoqué des manifestations au Venezuela et des réactions alarmées à l'étranger, de la part d'organisations internationales comme l'UNESCO.
La rupture entre le gouvernement d'Hugo Chavez et une partie de la presse remonte à 2002, année du coup d'État avorté contre le pouvoir socialiste. Caracas avait par la suite accusé la chaîne de télévision privée RCTV d'avoir soutenu ce coup d'État. Caracas a résilié la licence de RCTV en 2007.
Chavez par Oliver Stone
Le réalisateur américain Oliver Stone dénonce dans son dernier film la diabolisation par les médias et le gouvernement américains du président vénézuélien Hugo Chavez et de la gauche sud-américaine.
Dans ce documentaire intitulé South of the border (Au sud de la frontière) qu'il présente à la Mostra de Venise, Oliver Stone estime que Chavez a raison de se dresser contre Washington ou les grandes multinationales.
Nous avons observé le côté positif de ce qui se passe, les changements radicaux dans cette région. C'est un phénomène historique très important qui reste [...] ignoré en Amérique.
— Oliver Stone
Le chef de l'État vénézuélien, chantre d'une « révolution bolivarienne » en Amérique du Sud, y est présenté comme le héros d'un peuple qui refuse de céder aux pressions.
« Je ne voulais pas faire un film uniquement sur les attaques des médias américains. J'ai trouvé que c'était trop réducteur pour l'homme dont il s'agit. Cet homme est un grand phénomène », a expliqué Oliver Stone
Le président Hugo Chavez à la Mostra de Venise en compagnie du réalisateur américain Oliver Stone (à l'extrême gauche)
Le Venezuela annonce la fermeture imminente de 29 stations de radio. Le responsable de la Commission nationale des Télécommunications (Conatel), Diosdado Cabello, a indiqué que ces stations radio ne détenaient pas de licences en règle.
Un mois auparavant, 34 autres stations et chaînes de télévision ont été interdites pour les mêmes raisons.
Des représentants de journalistes ont vivement critiqué cette décision. « Ce n'est absolument pas une surprise. Mais il ne faudrait pas sous-estimer la capacité des gens à se mettre en colère. Nous pensons que la pression populaire, exercée de façon pacifique et constitutionnelle, et la pression internationale, peuvent pousser le gouvernement à réfléchir », a déclaré Alonso Moleiro, vice-président du Collège national des journalistes (CNP).
Mais le gouvernement vénézuélien affirme que sa décision va dans le sens d'une « démocratisation » du paysage audiovisuel vénézuélien et se défend de s'en prendre à la liberté de la presse.
Les autorités nient qu'il s'agit de mesures « politiques ». « Sur les 34 stations (fermées en août), il y a des gens qui sont proches de nous », a assuré lundi M. Cabello.
Parmi les stations fermées le mois dernier se trouvait CNB, critique envers le gouvernement, et d'autres radios moins liées aux détracteurs du gouvernement, selon les experts.
« Ce n'est pas un fait isolé, c'est un étau qui se resserre autour des positions critiques au gouvernement », a déclaré Carlos Correa, directeur de l'ONG de défense de la liberté d'expression Espacio Publico.
Pour William Lara, gouverneur de l'État Guarico (au centre du pays) et ancien ministre de la Communication, les radios « doivent être une propriété collective et sociale. Leur gestion au Venezuela doit nécessairement être orientée vers la construction socialiste ».
Au total, 240 stations de radios et 45 chaînes de télévision ne remplissaient pas les conditions requises, selon la Conatel.
La première vague d'interdiction en août avait provoqué des manifestations au Venezuela et des réactions alarmées à l'étranger, de la part d'organisations internationales comme l'UNESCO.
La rupture entre le gouvernement d'Hugo Chavez et une partie de la presse remonte à 2002, année du coup d'État avorté contre le pouvoir socialiste. Caracas avait par la suite accusé la chaîne de télévision privée RCTV d'avoir soutenu ce coup d'État. Caracas a résilié la licence de RCTV en 2007.
Chavez par Oliver Stone
Le réalisateur américain Oliver Stone dénonce dans son dernier film la diabolisation par les médias et le gouvernement américains du président vénézuélien Hugo Chavez et de la gauche sud-américaine.
Dans ce documentaire intitulé South of the border (Au sud de la frontière) qu'il présente à la Mostra de Venise, Oliver Stone estime que Chavez a raison de se dresser contre Washington ou les grandes multinationales.
Nous avons observé le côté positif de ce qui se passe, les changements radicaux dans cette région. C'est un phénomène historique très important qui reste [...] ignoré en Amérique.
— Oliver Stone
Le chef de l'État vénézuélien, chantre d'une « révolution bolivarienne » en Amérique du Sud, y est présenté comme le héros d'un peuple qui refuse de céder aux pressions.
« Je ne voulais pas faire un film uniquement sur les attaques des médias américains. J'ai trouvé que c'était trop réducteur pour l'homme dont il s'agit. Cet homme est un grand phénomène », a expliqué Oliver Stone
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