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Les organisations humanitaires sont abusées par la doctrine palestinienne

Par Bertrand Ramas-Muhlbach pour : http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info

dimanche 3 janvier 2010
Ce 31 décembre 2009, des militants (« pacifistes ») issus d’organisations humanitaires de 43 pays, sont venus manifester des deux côtés de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, pour protester contre ce qu’ils qualifient de « blocus » imposé par les autorités israéliennes au territoire palestinien. Pour les manifestants palestiniens, la marche organisée de part et d’autre du terminal d’Erez, (principal passage entre Israël et la bande de Gaza, réservé aux malades, journalistes, diplomates et membres d’organisations humanitaires), est sensée symboliser « la communauté de destin entre la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée ».

Pour les autres manifestants, il s’agissait essentiellement de marquer le premier anniversaire de l’offensive israélienne (dans la bande de Gaza) d’une durée de 22 jours, qui s’est soldée par la mort de 1 166 Palestiniens tués, dont 709 militants de divers groupes armés, ce qui correspond à un maximum de 39.2% de civils, côté palestinien (mais qui a tout de même permis un arrêt provisoire des tirs de roquettes palestiniens sur le territoire israélien).

Etrangement, l’approche de la notion de Droits de l’Homme par les organisateurs de la manifestation est tout à fait partisane. En effet, ceux-ci n’ont fait aucune référence au soldat Guilad Shalit, ni pour ce qu’il en est de son enlèvement par l’organisation Hamas, pas plus que pour les conditions de sa captivité, ni enfin au regard du chantage exercé pour obtenir sa libération. Il ne leur est peut être pas apparu que le Hamas violait de manière flagrante tous les principes posés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Les organisateurs de la manifestation n’ont pas, non plus, souligné l’extraordinaire contradiction des palestiniens de Gaza qui désiraient, depuis de nombreuses années, se débarrasser de toute présence juive sur la bande de Gaza et dont les prières ont été entendues par Ariel Sharon. Ce dernier les en a libérés et désormais, plus aucun juif ne traîne sur ce territoire ni ne vient les importuner. Or, lorsque Israël prend acte de leur volonté de se couper de « l’entité sioniste » en interrompant tout contact avec eux, cela ne va toujours pas.

Les organisateurs de la manifestation exploitent en fait cette qualification incorrecte de « blocus » donnée à la fermeture des frontières entre l’Etat d’Israël et la bande de Gaza, alors que jamais l’étanchéité des frontières dans le monde, n’a été qualifiée de blocus. Sur ce point, les Palestiniens manquent encore de cohérence en ce qu‘ils réclament un Etat indépendant, mais reprochent la pose de frontières qui consacrent leur indépendance territoriale.

S’agissant de la conception de « blocus », elle est également fluctuante : les organisateurs de la marche aurait pu manifester du côté égyptien pour critiquer le « blocus égyptien de leur territoire ». Le pays dirigé par Hosni Moubarak édifie, en effet, une clôture de séparation avec les Palestiniens sur les 10 km de frontières communes, pour que cessent les trafics d‘armes. Or, la fermeture de cette frontière palestino-égyptienne est beaucoup plus choquante que la séparation aménagée par l’Etat juif, puisque, tout comme les palestiniens, les égyptiens ont la même origine arabe, parlent la même langue arabe, et sont de la même confession musulmane.

Il est, en fait, regrettable que les organisateurs des manifestations humanitaires qui critiquent la violation des Droits de l’Homme, choisissent rarement les pays dans lesquels les principes posés par les conventions de sauvegarde des Droits de l’Homme sont régulièrement violés comme, par exemple, l’Iran, où les opposants au régime sont victimes d’une répression sauvage de la part du pouvoir en place, ou encore l’Afghanistan, alors que le régime Taliban imposé à la population est plutôt éloigné des principes issus de la Convention Universelle des Droits de l’Homme.

Dans ce registre, les organisations humanitaires auraient pu se réjouir de la chance dont jouissent les Palestiniens de Gaza, qui, s’ils avaient habité en Chine, aurait eu un sort beaucoup moins enviable. En effet, le système pénal chinois est particulièrement sévère avec les actes que les Palestiniens affirment être des actes de résistance : en Chine (comme dans le reste du monde) ces actes sont qualifiés de crime et sanctionnés au moyen de la peine de mort, par le Code pénal chinois.

Il en est ainsi de la destruction ou de la dégradation volontaire ayant entraîné la mort ou une mutilation (art 115), du sabotage suivi de mort ou de mutilations (art 119), du détournement d‘avion suivi de mort ou de mutilation (art 121), de la fabrication, du transport, de l’envoi ou de la détention illégale d’armes, de munitions, d’explosifs (art 125), du vol ou de l’appropriation illégale d’armes, de munitions ou d’explosifs (art 127), de la contrebande d’armes, de munitions, d’explosifs (art 145) , de l’homicide volontaire (art 232), des violences ayant entraîné, soit la mort sans intention de la donner, soit une mutilation rendant la victime invalide de part la cruauté de ces violences (art 234), l’enlèvement ayant entraîné la mort (art 239), enseigner à quelqu’un comment commettre un crime (art 295), le sabotage militaire, notamment, en temps de guerre (art 369), le vol de matériel militaire (art 438), la vente illégale ou le transfert illégal de matériel militaire (art 439), le vol ou la violence sur les innocents par un militaire en temps de guerre (art 446), la participation à des actes qui affectent la sécurité nationale ou qui causent un grave préjudice au peuple ou à l’État (art 113), …

Il est vrai qu’en Chine, les milliers de personnes exécutées chaque année sont plutôt des personnes impliquées dans des trafics de drogue (art 347), voire également des opposants politiques. Il n’en demeure pas moins vrai que le Code pénal chinois est également, intraitable, avec tous les actes qu’affectionnent les palestiniens.

En fait, les organisations chargées de défendre les Droits de l’Homme qui manifestent à Gaza ou en Israël n’ont aucune approche objective de la notion et sont abusées par la démonstration palestinienne de l’oppression israélienne. Celle-ci ne résiste pourtant pas à l’analyse.

Dans leur système microcosmique, les responsables palestiniens de la bande de Gaza imposent, par la terreur des populations résidentes, le mensonge de l’oppression israélienne qu’elles parviennent à exporter au-delà du territoire. Ainsi, et de manière tout à fait opaque, sans contre-pouvoir et avec un fonctionnement quasi ésotérique, le régime politique parvient à susciter la compassion dans les pays démocratiques, et à cultiver une haine ou une aversion anti-juive ou anti-israélienne (version contemporaine de l’antisémitisme).

Pour autant, dans notre univers globalisé, chaque évènement finit par être commenté, décortiqué analysé et critiqué. Les moyens de communication et d’information, les progrès techniques, la diffusion des connaissances rendent impossible, à terme, la dissimulation, les falsifications et la culture de mensonges historiques.

La Vérité ne dépend pas du nombre ni ne peut être imposée par lui. D’aucuns ont pu prétendre, il y a quelque temps, que la terre était plate. Ils ont même torturé ou brûlé tous ceux qui soutenaient le contraire. Tel n’est pourtant pas le cas.

Qu’Israël tienne bon : la Vérité finit toujours par éclore.

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