La communauté juive d’Australie cherche à apaiser les tensions ethniques
Les émeutes anti-arabes se poursuivent à Sydney depuis le 11 décembre et les pouvoirs publics peinent à ramener le calme.
La tension inter-ethnique a commencé autour des plages de Cronulla, une banlieue de Sydney appréciée des surfeurs, après que des maîtres-nageurs ont été agressés par des jeunes d’origine arabe. En représailles, des groupes de jeunes blancs se sont livrés à des ratonnades qui ont principalement touché des habitants d’origine libanaise. Le mouvement, au départ spontané, semble avoir ensuite été alimenté par la propagande de groupes d’extrême-droite comme Blood and Honour, Patriotic Youth League et Australia First. Des dizaines de personnes ont été blessées ces deux dernières semaines et les déprédations matérielles sont importantes. Les Libanais et les Musulmans semblent faire les frais de l’évolution de l’opinion révulsée par les attentats terroristes commis en Indonésie par les islamistes et surtout inquiète de l’étendue du danger terroriste dans le pays. Le 8 novembre à Sydney, la police a en effet arrêté 16 radicaux, dont un imam d’origine algérienne, suspectés d’avoir fomenté des projets d’attentats. Dans ce climat délétère, où toutefois la communauté juive, forte de plus de 100.000 personnes, n’a pour l’instant pas été touchée, les institutions juives tentent d’appeler au calme Les responsables de la communauté de Sydney ont participé à une réunion interreligieuse avec les églises chrétiennes (dont l’Eglise maronite libanaise) et les Musulmans, après qu’une église de Sydney, utilisée par les fidèles originaires de l’île de Tonga dans le Pacifique Sud, a été entièrement brûlée, semble-t-il par des vandales originaires du Moyen-Orient. Le président de l’équivalent du CRIF, Graeme Leonard, a réclamé des lois fédérales plus dures pour punir les actes racistes. L’Executive Council of Australian Jewry vient de rendre public son rapport annuel sur l’antisémitisme : le nombre d’incidents, qui avait dépassé les 600 en 2002, est redescendu à un peu plus de 400 en 2004, majoritairement imputables à l’ultra-droite, mais le nombre d’actes commis par des Musulmans radicalisés augmente. Le journal Australian Jewish News rappelait récemment que la communauté « a de bonnes raisons de craindre à la fois les gangs de jeunes blancs et les bandes musulmanes ». Il s’en est également pris, avec une vigueur peu coutumière, au Premier ministre conservateur, John Howard qui avait nié que des tensions ethniques soient la cause des émeutes.
La tension inter-ethnique a commencé autour des plages de Cronulla, une banlieue de Sydney appréciée des surfeurs, après que des maîtres-nageurs ont été agressés par des jeunes d’origine arabe. En représailles, des groupes de jeunes blancs se sont livrés à des ratonnades qui ont principalement touché des habitants d’origine libanaise. Le mouvement, au départ spontané, semble avoir ensuite été alimenté par la propagande de groupes d’extrême-droite comme Blood and Honour, Patriotic Youth League et Australia First. Des dizaines de personnes ont été blessées ces deux dernières semaines et les déprédations matérielles sont importantes. Les Libanais et les Musulmans semblent faire les frais de l’évolution de l’opinion révulsée par les attentats terroristes commis en Indonésie par les islamistes et surtout inquiète de l’étendue du danger terroriste dans le pays. Le 8 novembre à Sydney, la police a en effet arrêté 16 radicaux, dont un imam d’origine algérienne, suspectés d’avoir fomenté des projets d’attentats. Dans ce climat délétère, où toutefois la communauté juive, forte de plus de 100.000 personnes, n’a pour l’instant pas été touchée, les institutions juives tentent d’appeler au calme Les responsables de la communauté de Sydney ont participé à une réunion interreligieuse avec les églises chrétiennes (dont l’Eglise maronite libanaise) et les Musulmans, après qu’une église de Sydney, utilisée par les fidèles originaires de l’île de Tonga dans le Pacifique Sud, a été entièrement brûlée, semble-t-il par des vandales originaires du Moyen-Orient. Le président de l’équivalent du CRIF, Graeme Leonard, a réclamé des lois fédérales plus dures pour punir les actes racistes. L’Executive Council of Australian Jewry vient de rendre public son rapport annuel sur l’antisémitisme : le nombre d’incidents, qui avait dépassé les 600 en 2002, est redescendu à un peu plus de 400 en 2004, majoritairement imputables à l’ultra-droite, mais le nombre d’actes commis par des Musulmans radicalisés augmente. Le journal Australian Jewish News rappelait récemment que la communauté « a de bonnes raisons de craindre à la fois les gangs de jeunes blancs et les bandes musulmanes ». Il s’en est également pris, avec une vigueur peu coutumière, au Premier ministre conservateur, John Howard qui avait nié que des tensions ethniques soient la cause des émeutes.
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