Thursday, May 25, 2006

BENBASSA APPLAUDIT LE PAMPHLET OPA SUR LES JUIFS DE FRANCE

dans le figaro du 24 mai.... le journal de cecile gabizon.. bien évidemment..




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La France, un vivier pour Israël ?
Esther Benbassa*


Cette belle enquête, menée tambour battant, est en même temps la radiographie d'un judaïsme français divisé entre sa fidélité à Israël et son souhait de continuer à vivre en France, pays où il connaît un confort linguistique, intellectuel, professionnel et matériel appréciable. Et cela malgré l'hostilité en provenance de certains milieux arabo-musulmans ou noirs, hostilité à laquelle il est confronté avec les répercussions du conflit israélo-palestinien sur la scène européenne. Cette ambiance délétère a ravivé les blessures de la Seconde Guerre mondiale et sa cohorte de souvenirs, tout en plongeant la majorité des juifs dans la peur.
N'oublions pas que la France, avec ses quelque 530 000 juifs, est un véritable réservoir d'émigration vers Israël et que la conjoncture rendait cette émigration probable, si l'Agence juive et ses relais sur place se donnaient les moyens de la réaliser.
Ce livre relate avec un vrai souci de précision le déroulement de cette campagne dont la première cible fut Sarcelles, agglomération de banlieue où longtemps juifs originaires d'Afrique du Nord venus avec la décolonisation et populations non juives immigrées ont cohabité jusqu'à ce que la seconde intifada provoque la méfiance et l'enfermement des premiers subissant régulièrement les incivilités des secondes qui leur reprochent d'avoir mieux réussi. De ce point de vue, l'identification des juifs aux Israéliens et des autres aux Palestiniens qui combattent pour leur indépendance et qui, quelque part, sauvent indirectement l'honneur des discriminés du quotidien, ont joué leur rôle pour sceller la séparation. Ce plan pour lancer l'émigration échoue, malgré les méthodes de marketing utilisées et l'argent dépensé, sans compter la complicité de rabbins, d'intellectuels, d'instances et de médias communautaires qui rejoignent l'entreprise en surfant sur la dénonciation d'une insupportable critique d'Israël et de l'antisémitisme. Vincent Vilmain, dans un travail universitaire soutenu à l'université de Lille-III, rapporte des éléments recueillis auprès de l'Agence juive qui recoupent ceux présentés par les auteurs de l'ouvrage. Donc rien d'exceptionnel dans leur démarche, ni qui soit susceptible de justifier le chahut qu'elle a suscité à l'intérieur du noyau dur de la communauté juive.
La conclusion du livre est claire. Le nombre annuel d'émigrants ne dépassera pas les 3 000. Les partants, généralement de condition modeste, sans qualification professionnelle, ne réussissent pas à s'insérer dans un pays en crise économique. Entre 30 et 40% d'entre eux reviennent dans les cinq années suivant leur départ. Et s'il y a eu échec à l'émigration, il y a eu en même temps déstabilisation du groupe juif, lequel risque à la longue de devenir étranger à son pays, la France, à force d'avoir le regard tourné ailleurs. Mais cet échec pourrait aussi inciter les juifs à construire un judaïsme dynamique en diaspora, qui se suffise à lui-même, tout en intégrant cet attachement indéfectible à Israël. Et surtout à ne pas répondre aux sirènes du confinement dans l'entre-soi, fort préjudiciable pour l'avenir.
* Directrice d'études à l'École pratique des hautes études.
OPA sur les Juifs de France.
Enquête sur un exode programmé, 2000-2005, Cécilia Gabizon (1)
et Johan Weisz, Grasset, 2006, 265 pages, 17,50 €.
(1)Journaliste au service société du Figaro.

Cette belle enquête, menée tambour battant, est en même temps la radiographie d'un judaïsme français divisé entre sa fidélité à Israël et son souhait de continuer à vivre en France, pays où il connaît un confort linguistique, intellectuel, professionnel et matériel appréciable. Et cela malgré l'hostilité en provenance de certains milieux arabo-musulmans ou noirs, hostilité à laquelle il est confronté avec les répercussions du conflit israélo-palestinien sur la scène européenne. Cette ambiance délétère a ravivé les blessures de la Seconde Guerre mondiale et sa cohorte de souvenirs, tout en plongeant la majorité des juifs dans la peur.
N'oublions pas que la France, avec ses quelque 530 000 juifs, est un véritable réservoir d'émigration vers Israël et que la conjoncture rendait cette émigration probable, si l'Agence juive et ses relais sur place se donnaient les moyens de la réaliser. Ce livre relate avec un vrai souci de précision le déroulement de cette campagne dont la première cible fut Sarcelles, agglomération de banlieue où longtemps juifs originaires d'Afrique du Nord venus avec la décolonisation et populations non juives immigrées ont cohabité jusqu'à ce que la seconde intifada provoque la méfiance et l'enfermement des premiers subissant régulièrement les incivilités des secondes qui leur reprochent d'avoir mieux réussi. De ce point de vue, l'identification des juifs aux Israéliens et des autres aux Palestiniens qui combattent pour leur indépendance et qui, quelque part, sauvent indirectement l'honneur des discriminés du quotidien, ont joué leur rôle pour sceller la séparation. Ce plan pour lancer l'émigration échoue, malgré les méthodes de marketing utilisées et l'argent dépensé, sans compter la complicité de rabbins, d'intellectuels, d'instances et de médias communautaires qui rejoignent l'entreprise en surfant sur la dénonciation d'une insupportable critique d'Israël et de l'antisémitisme. Vincent Vilmain, dans un travail universitaire soutenu à l'université de Lille-III, rapporte des éléments recueillis auprès de l'Agence juive qui recoupent ceux présentés par les auteurs de l'ouvrage. Donc rien d'exceptionnel dans leur démarche, ni qui soit susceptible de justifier le chahut qu'elle a suscité à l'intérieur du noyau dur de la communauté juive.
La conclusion du livre est claire. Le nombre annuel d'émigrants ne dépassera pas les 3 000. Les partants, généralement de condition modeste, sans qualification professionnelle, ne réussissent pas à s'insérer dans un pays en crise économique. Entre 30 et 40% d'entre eux reviennent dans les cinq années suivant leur départ. Et s'il y a eu échec à l'émigration, il y a eu en même temps déstabilisation du groupe juif, lequel risque à la longue de devenir étranger à son pays, la France, à force d'avoir le regard tourné ailleurs. Mais cet échec pourrait aussi inciter les juifs à construire un judaïsme dynamique en diaspora, qui se suffise à lui-même, tout en intégrant cet attachement indéfectible à Israël. Et surtout à ne pas répondre aux sirènes du confinement dans l'entre-soi, fort préjudiciable pour l'avenir.
* Directrice d'études à l'École pratique des hautes études.
OPA sur les Juifs de France.
Enquête sur un exode programmé, 2000-2005, Cécilia Gabizon (1)
et Johan Weisz, Grasset, 2006, 265 pages, 17,50 €.
(1)Journaliste au service société du Figaro.

Cette belle enquête, menée tambour battant, est en même temps la radiographie d'un judaïsme français divisé entre sa fidélité à Israël et son souhait de continuer à vivre en France, pays où il connaît un confort linguistique, intellectuel, professionnel et matériel appréciable. Et cela malgré l'hostilité en provenance de certains milieux arabo-musulmans ou noirs, hostilité à laquelle il est confronté avec les répercussions du conflit israélo-palestinien sur la scène européenne. Cette ambiance délétère a ravivé les blessures de la Seconde Guerre mondiale et sa cohorte de souvenirs, tout en plongeant la majorité des juifs dans la peur.
N'oublions pas que la France, avec ses quelque 530 000 juifs, est un véritable réservoir d'émigration vers Israël et que la conjoncture rendait cette émigration probable, si l'Agence juive et ses relais sur place se donnaient les moyens de la réaliser. Ce livre relate avec un vrai souci de précision le déroulement de cette campagne dont la première cible fut Sarcelles, agglomération de banlieue où longtemps juifs originaires d'Afrique du Nord venus avec la décolonisation et populations non juives immigrées ont cohabité jusqu'à ce que la seconde intifada provoque la méfiance et l'enfermement des premiers subissant régulièrement les incivilités des secondes qui leur reprochent d'avoir mieux réussi. De ce point de vue, l'identification des juifs aux Israéliens et des autres aux Palestiniens qui combattent pour leur indépendance et qui, quelque part, sauvent indirectement l'honneur des discriminés du quotidien, ont joué leur rôle pour sceller la séparation. Ce plan pour lancer l'émigration échoue, malgré les méthodes de marketing utilisées et l'argent dépensé, sans compter la complicité de rabbins, d'intellectuels, d'instances et de médias communautaires qui rejoignent l'entreprise en surfant sur la dénonciation d'une insupportable critique d'Israël et de l'antisémitisme. Vincent Vilmain, dans un travail universitaire soutenu à l'université de Lille-III, rapporte des éléments recueillis auprès de l'Agence juive qui recoupent ceux présentés par les auteurs de l'ouvrage. Donc rien d'exceptionnel dans leur démarche, ni qui soit susceptible de justifier le chahut qu'elle a suscité à l'intérieur du noyau dur de la communauté juive.
La conclusion du livre est claire. Le nombre annuel d'émigrants ne dépassera pas les 3 000. Les partants, généralement de condition modeste, sans qualification professionnelle, ne réussissent pas à s'insérer dans un pays en crise économique. Entre 30 et 40% d'entre eux reviennent dans les cinq années suivant leur départ. Et s'il y a eu échec à l'émigration, il y a eu en même temps déstabilisation du groupe juif, lequel risque à la longue de devenir étranger à son pays, la France, à force d'avoir le regard tourné ailleurs. Mais cet échec pourrait aussi inciter les juifs à construire un judaïsme dynamique en diaspora, qui se suffise à lui-même, tout en intégrant cet attachement indéfectible à Israël. Et surtout à ne pas répondre aux sirènes du confinement dans l'entre-soi, fort préjudiciable pour l'avenir.
* Directrice d'études à l'École pratique des hautes études.
OPA sur les Juifs de France.
Enquête sur un exode programmé, 2000-2005, Cécilia Gabizon (1)
et Johan Weisz, Grasset, 2006, 265 pages, 17,50 €.
(1)Journaliste au service société du Figaro.

Cette belle enquête, menée tambour battant, est en même temps la radiographie d'un judaïsme français divisé entre sa fidélité à Israël et son souhait de continuer à vivre en France, pays où il connaît un confort linguistique, intellectuel, professionnel et matériel appréciable. Et cela malgré l'hostilité en provenance de certains milieux arabo-musulmans ou noirs, hostilité à laquelle il est confronté avec les répercussions du conflit israélo-palestinien sur la scène européenne. Cette ambiance délétère a ravivé les blessures de la Seconde Guerre mondiale et sa cohorte de souvenirs, tout en plongeant la majorité des juifs dans la peur.
N'oublions pas que la France, avec ses quelque 530 000 juifs, est un véritable réservoir d'émigration vers Israël et que la conjoncture rendait cette émigration probable, si l'Agence juive et ses relais sur place se donnaient les moyens de la réaliser. Ce livre relate avec un vrai souci de précision le déroulement de cette campagne dont la première cible fut Sarcelles, agglomération de banlieue où longtemps juifs originaires d'Afrique du Nord venus avec la décolonisation et populations non juives immigrées ont cohabité jusqu'à ce que la seconde intifada provoque la méfiance et l'enfermement des premiers subissant régulièrement les incivilités des secondes qui leur reprochent d'avoir mieux réussi. De ce point de vue, l'identification des juifs aux Israéliens et des autres aux Palestiniens qui combattent pour leur indépendance et qui, quelque part, sauvent indirectement l'honneur des discriminés du quotidien, ont joué leur rôle pour sceller la séparation. Ce plan pour lancer l'émigration échoue, malgré les méthodes de marketing utilisées et l'argent dépensé, sans compter la complicité de rabbins, d'intellectuels, d'instances et de médias communautaires qui rejoignent l'entreprise en surfant sur la dénonciation d'une insupportable critique d'Israël et de l'antisémitisme. Vincent Vilmain, dans un travail universitaire soutenu à l'université de Lille-III, rapporte des éléments recueillis auprès de l'Agence juive qui recoupent ceux présentés par les auteurs de l'ouvrage. Donc rien d'exceptionnel dans leur démarche, ni qui soit susceptible de justifier le chahut qu'elle a suscité à l'intérieur du noyau dur de la communauté juive.
La conclusion du livre est claire. Le nombre annuel d'émigrants ne dépassera pas les 3 000. Les partants, généralement de condition modeste, sans qualification professionnelle, ne réussissent pas à s'insérer dans un pays en crise économique. Entre 30 et 40% d'entre eux reviennent dans les cinq années suivant leur départ. Et s'il y a eu échec à l'émigration, il y a eu en même temps déstabilisation du groupe juif, lequel risque à la longue de devenir étranger à son pays, la France, à force d'avoir le regard tourné ailleurs. Mais cet échec pourrait aussi inciter les juifs à construire un judaïsme dynamique en diaspora, qui se suffise à lui-même, tout en intégrant cet attachement indéfectible à Israël. Et surtout à ne pas répondre aux sirènes du confinement dans l'entre-soi, fort préjudiciable pour l'avenir.
* Directrice d'études à l'École pratique des hautes études.
OPA sur les Juifs de France.
Enquête sur un exode programmé, 2000-2005, Cécilia Gabizon (1)
et Johan Weisz, Grasset, 2006, 265 pages, 17,50 €.
(1)Journaliste au service société du Figaro.


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N'oublions pas que la France, avec ses quelque 530 000 juifs, est un véritable réservoir d'émigration vers Israël et que la conjoncture rendait cette émigration probable, si l'Agence juive et ses relais sur place se donnaient les moyens de la réaliser. Ce livre relate avec un vrai souci de précision le déroulement de cette campagne dont la première cible fut Sarcelles, agglomération de banlieue où longtemps juifs originaires d'Afrique du Nord venus avec la décolonisation et populations non juives immigrées ont cohabité jusqu'à ce que la seconde intifada provoque la méfiance et l'enfermement des premiers subissant régulièrement les incivilités des secondes qui leur reprochent d'avoir mieux réussi. De ce point de vue, l'identification des juifs aux Israéliens et des autres aux Palestiniens qui combattent pour leur indépendance et qui, quelque part, sauvent indirectement l'honneur des discriminés du quotidien, ont joué leur rôle pour sceller la séparation. Ce plan pour lancer l'émigration échoue, malgré les méthodes de marketing utilisées et l'argent dépensé, sans compter la complicité de rabbins, d'intellectuels, d'instances et de médias communautaires qui rejoignent l'entreprise en surfant sur la dénonciation d'une insupportable critique d'Israël et de l'antisémitisme. Vincent Vilmain, dans un travail universitaire soutenu à l'université de Lille-III, rapporte des éléments recueillis auprès de l'Agence juive qui recoupent ceux présentés par les auteurs de l'ouvrage. Donc rien d'exceptionnel dans leur démarche, ni qui soit susceptible de justifier le chahut qu'elle a suscité à l'intérieur du noyau dur de la communauté juive.
La conclusion du livre est claire. Le nombre annuel d'émigrants ne dépassera pas les 3 000. Les partants, généralement de condition modeste, sans qualification professionnelle, ne réussissent pas à s'insérer dans un pays en crise économique. Entre 30 et 40% d'entre eux reviennent dans les cinq années suivant leur départ. Et s'il y a eu échec à l'émigration, il y a eu en même temps déstabilisation du groupe juif, lequel risque à la longue de devenir étranger à son pays, la France, à force d'avoir le regard tourné ailleurs. Mais cet échec pourrait aussi inciter les juifs à construire un judaïsme dynamique en diaspora, qui se suffise à lui-même, tout en intégrant cet attachement indéfectible à Israël. Et surtout à ne pas répondre aux sirènes du confinement dans l'entre-soi, fort préjudiciable pour l'avenir.
* Directrice d'études à l'École pratique des hautes études.
OPA sur les Juifs de France.
Enquête sur un exode programmé, 2000-2005, Cécilia Gabizon (1)
et Johan Weisz, Grasset, 2006, 265 pages, 17,50 €.
(1)Journaliste au service société du Figaro.

ançais divisé entre sa fidélité à Israël et son souhait de continuer



Esther ‘’complice’’ d’Haman ?
On connaît tous la Directrice d'études à l'École pratique des hautes études nommée Esther Benbassa. Non pas pour la qualité de son enseignement, mais plutôt pour ses prises de positions développées dans ses chroniques publiées dans les quotidiens nationaux, tels Le Monde, Libération ou encore Le Figaro, mais aussi dans différents débats publics sur les plateaux de télévisions. Une orientation allant systématiquement à l’encontre des intérêts de la communauté juive exprimés par les plus représentatifs de ses membres ou, tout simplement, par le CRIF, instance reconnue par les pouvoirs politiques quels qu’ils soient.Une palette succincte de ses dires et écrits nous situera immédiatement la dame.-Désignation d’Ilan Halimi de « bonhomme » lors de l’émission Arrêt sur image ? Qualification irrespectueuse faite à celui qui fut victime du « gang des barbares ».-Apport de son soutien à une pétition réclamant une seconde diffusion du film « Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël », des cinéastes Eyal Sivan et Michel Khleifi, lors du 26e Festival International de Film Documentaire qui s’est déroulé au Centre Pompidou, à Paris, en mars 2004. Cela, suite au veto du Ministre de la Culture de l’époque qui s’était alarmé « sur les dangers de tout point de vue unilatéral » confirmant ainsi le « parti pris (du film) hostile à l'existence d'Israël et qui peut nourrir l'antisémitisme » (sic).- Publication dans Libération d’une chronique titrée « Entre la honte et la rage » qui interroge, d’emblée, son lectorat : «Comment, en tant que juifs, rester sourds et aveugles à tout cela ? Comment nous, les persécutés d'hier, sommes-nous en mesure de supporter la persécution des Palestiniens ? ». « (…) les horreurs que subissent les Palestiniens nous plongent dans la plus profonde honte ». Du Edgard Morin dans l’esprit et avant l’heure.Trois exemples, parmi tant d’autres, qui démontrent, sans l’ombre d’un doute, son adhésion au ‘’politiquement correct’’ en vigueur en France. Ce qui l’amène, tout naturellement, à supporter les auteurs du livre « OPA sur les Juifs de France » de Cécilia Gabizon et de Johan Weisz, alias Johnatan Myara. Ouvrage « qui n’a rien d’exceptionnel dans leur démarche, ni qui soit susceptible de justifier le chahut qu'elle a suscité à l'intérieur du noyau dur de la communauté juive ». Dixit sa dernière publication dans Le Figaro intitulée : « La France, un vivier pour Israël ? ».Mais ce qui, ici, dénote particulièrement son ‘’abus’’ de langage habituel, ce n’est autre que le paragraphe suivant : « Ce plan pour lancer l'émigration échoue, malgré les méthodes de marketing utilisées et l'argent dépensé, sans compter la complicité de rabbins, d'intellectuels, d'instances et de médias communautaires qui rejoignent l'entreprise en surfant sur la dénonciation d'une insupportable critique d'Israël et de l'antisémitisme ».Ainsi est réduite la vocation de l’Agence juive. A un ‘’complot sioniste’’, donc forcément louche et malhonnête, auquel des rabbins, intellectuels, instances et média communautaires français participent par leur « complicité ». Si cela n’était un complot israélien, mais seulement une entreprise s’exprimant au grand jour depuis la date de sa création -soit 1929-, selon les règles du pays d’accueil, financée par les impôts d’un état de droit se voulant refuge de tous les Juifs de par le monde en situation sécuritaire précaire, et de tous les autres selon leurs desiderata, nul doute, alors, que la Directrice d’études aurait parlé de « participation, coopération, contribution ou autre collaboration ».Mais ce n’est pas le cas. S’obligeant à ‘’taper’’ sur la communauté juive française pour cause de soutien têtu et indéfectible à l’état d’Israël, Esther Benbassa a choisi d’employer, en toute connaissance de cause, l’image de « complice » à celle d’adhérent d’une mission, d’un devoir ou d’une bonne action qui caractérise, souvent, le bénévole.Ce choix de vocabulaire dépeint précisément la ‘’pensée’’ de celle qui se prénomme Esther, mais qui n’a aucune ressemblance intellectuelle avec celle qui s’opposa à Haman et qui le fit pendre en lieu et place de la communauté juive de Perse. Son titre, déployé comme signature au bas de chaque écrit ou rappelé lors des débats, en est une preuve évidente. A son niveau, on est sensé connaître le poids des mots.Un ‘’raisonnement’’, donc, qui affronte en tous points, la très grande majorité de la communauté juive française qui, elle, se voit honorée, entre autre, par l’accueil réservé à Ehud Olmert lors de sa visite aux USA ces derniers jours. Un Premier Ministre représentant le peuple israélien, mais également les Juifs de la diaspora pour cause d’adhésion, pleine et entière, à la culture et aux valeurs de ce pays, principalement depuis l’an 2000 et le déclenchement de la « guerre d’Oslo ».Une ‘’méthode’’ benbassaresque qui illustre son manque d'attachement à Israël et son peuple, mais surtout sa « complicité » avec les tenants du « politiquement correct » si prompts à salir les Juifs, les Sionistes et les Israéliens.

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