19 mai 2006 / 11 h 31Le négationniste français Serge Thion invité dans un congrès palestinien pour le droit au retour, au Marriott de Beyrouth
Les 20 et 21 mai, à l'hôtel Marriott de Beyrouth, se déroulera un « congrès arabe et international de soutien au droit de retour et à l'autodétermination du peuple palestinien », organisé à l'occasion du 58è anniversaire de la Nakba ( « La catastrophe », c'est-à-dire la défaite arabe de 1948 entraînant la création de l'Etat d'Israël). Le maître d'œuvre de cette rencontre est une « alliance des organisations populaires libanaises de soutien à la résistance et à l'Intifada ». Le président du comité de parrainage est l'ancien premier ministre libanais Selim El Hoss, mais les organisateurs et les intervenants sont en fait proches soit du Hezbollah (voir le site http://www.qudsonline.net), soit du Hamas ( à travers la Al Aqsa Foundation britannique).
Lors du débat intitulé « Israël est-il un Etat d'apartheid ? », outre une doctorante à l'université britannique d'Exeter et un avocat sud-africain, est annoncée la participation de Serge Thion, « chercheur et activiste antisioniste basé à Rome ». Or Serge Thion, sociologue révoqué du CNRS, est l'un des principaux animateurs de la secte négationniste.
Sur plainte de l'UEJF (Union des étudiants juifs de France), un jugement en référé du tribunal de grande instance de Paris, datée du 13 juin 2005, avait constitué une première juridique en ordonnant aux hébergeurs français du site internet qu'il anime, intitulé AAARGH (Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'Holocauste) de filtrer celui-ci c'est-à-dire, pratiquement, de le rendre inconsultable.
Serge Thion n'est donc pas un « chercheur antisioniste » : c'est un négateur de la Shoah. Ce qui est aisément vérifiable sur son site, toujours accessible à partir d'un autre hébergeur (http://www.vho.org/aaargh). Il vit bien désormais en Italie, où il a participé à plusieurs réunions de l'organisation d'ultra-gauche, Camp Anti-Impérialiste.
Reste à savoir si sa présence dissuadera de participer une autre personnalité annoncée, le député européen Per Gahrton, élu des Verts ( Miljöpartiet de Gröna) et président du comité de solidarité Palestine- Suède.
Les 20 et 21 mai, à l'hôtel Marriott de Beyrouth, se déroulera un « congrès arabe et international de soutien au droit de retour et à l'autodétermination du peuple palestinien », organisé à l'occasion du 58è anniversaire de la Nakba ( « La catastrophe », c'est-à-dire la défaite arabe de 1948 entraînant la création de l'Etat d'Israël). Le maître d'œuvre de cette rencontre est une « alliance des organisations populaires libanaises de soutien à la résistance et à l'Intifada ». Le président du comité de parrainage est l'ancien premier ministre libanais Selim El Hoss, mais les organisateurs et les intervenants sont en fait proches soit du Hezbollah (voir le site http://www.qudsonline.net), soit du Hamas ( à travers la Al Aqsa Foundation britannique).
Lors du débat intitulé « Israël est-il un Etat d'apartheid ? », outre une doctorante à l'université britannique d'Exeter et un avocat sud-africain, est annoncée la participation de Serge Thion, « chercheur et activiste antisioniste basé à Rome ». Or Serge Thion, sociologue révoqué du CNRS, est l'un des principaux animateurs de la secte négationniste.
Sur plainte de l'UEJF (Union des étudiants juifs de France), un jugement en référé du tribunal de grande instance de Paris, datée du 13 juin 2005, avait constitué une première juridique en ordonnant aux hébergeurs français du site internet qu'il anime, intitulé AAARGH (Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'Holocauste) de filtrer celui-ci c'est-à-dire, pratiquement, de le rendre inconsultable.
Serge Thion n'est donc pas un « chercheur antisioniste » : c'est un négateur de la Shoah. Ce qui est aisément vérifiable sur son site, toujours accessible à partir d'un autre hébergeur (http://www.vho.org/aaargh). Il vit bien désormais en Italie, où il a participé à plusieurs réunions de l'organisation d'ultra-gauche, Camp Anti-Impérialiste.
Reste à savoir si sa présence dissuadera de participer une autre personnalité annoncée, le député européen Per Gahrton, élu des Verts ( Miljöpartiet de Gröna) et président du comité de solidarité Palestine- Suède.
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