UN ANCIEN DEPORTE JUGE POUR AVOIR MENACE DES PRO-PALESTINIENS....
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Jugé pour avoir posté des balles 22 Long Rifle à des personnalitésPARIS, 11 mai 2006 (AFP) © 2006 AFP Un homme de 65 ans, Raphaël Schoemann, se présentant comme un ancien déporté, comparaissait jeudi en correctionnel à Paris pour avoir envoyé des lettres de menaces accompagnées de balles de 22 Long Rifle à des personnalités réputées proches de la cause palestinienne. Au cours de l'année 2003, M. Schoemann avait ainsi envoyé une quinzaine de balles - accompagnées de fiches bristol sur lesquelles on pouvait lire "la prochaine n'arrivera pas par la poste" - à des personnalités telles que José Bové, Alain Lipietz (Verts), l'avocate du terroriste Carlos Me Isabelle Coutant-Peyre ou le cinéaste israélien Eyal Sivan. Parmi les parties civiles, se trouvent également des journalistes, des éditeurs travaillant pour des associations d'amitié franco-arabe ou de simples sympathisants d'associations pro-palestiniennes. Le prévenu, veste de cuir, visage fermé, a expliqué devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris avoir voulu pousser les parties civiles "au moins à assagir leurs propos" sur Israël. "J'ai été exaspéré de l'hypocrisie de ces gens qui prennent soi-disant position pour le peuple palestinien alors que c'est nous qu'ils visent ici", a-t-il affirmé, qualifiant les parties civiles d'"antisémites". "A l'âge de deux ans, j'ai été enfermé dans un camp de concentration, j'en suis sorti vivant, je me suis tenu coi pendant 60 ans pensant que c'était du passé mais les cicatrices restent", a ajouté M. Schoemann. Le procès se poursuivait jeudi après-midi
Jugé pour avoir posté des balles 22 Long Rifle à des personnalitésPARIS, 11 mai 2006 (AFP) © 2006 AFP Un homme de 65 ans, Raphaël Schoemann, se présentant comme un ancien déporté, comparaissait jeudi en correctionnel à Paris pour avoir envoyé des lettres de menaces accompagnées de balles de 22 Long Rifle à des personnalités réputées proches de la cause palestinienne. Au cours de l'année 2003, M. Schoemann avait ainsi envoyé une quinzaine de balles - accompagnées de fiches bristol sur lesquelles on pouvait lire "la prochaine n'arrivera pas par la poste" - à des personnalités telles que José Bové, Alain Lipietz (Verts), l'avocate du terroriste Carlos Me Isabelle Coutant-Peyre ou le cinéaste israélien Eyal Sivan. Parmi les parties civiles, se trouvent également des journalistes, des éditeurs travaillant pour des associations d'amitié franco-arabe ou de simples sympathisants d'associations pro-palestiniennes. Le prévenu, veste de cuir, visage fermé, a expliqué devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris avoir voulu pousser les parties civiles "au moins à assagir leurs propos" sur Israël. "J'ai été exaspéré de l'hypocrisie de ces gens qui prennent soi-disant position pour le peuple palestinien alors que c'est nous qu'ils visent ici", a-t-il affirmé, qualifiant les parties civiles d'"antisémites". "A l'âge de deux ans, j'ai été enfermé dans un camp de concentration, j'en suis sorti vivant, je me suis tenu coi pendant 60 ans pensant que c'était du passé mais les cicatrices restent", a ajouté M. Schoemann. Le procès se poursuivait jeudi après-midi
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