POUR LES PROPAGANDISTES PALESTINIENS... UNE NOUVELLE AFFAIRE AL DURA ?
Grave incident à Gaza : la redoutable force de frappe médiatique palestinienne Menahem Macinasamedi 10 juin 2006 - 21:27
Un grave incident vient de se produire à Gaza. Il est de nature à jeter, une fois de plus, le discrédit sur Israël, et à diaboliser un peu plus l'Etat des Juifs. Nous devons nous mobiliser au plus vite pour contrer la propagande mortifère de nos ennemis. Voici ma modeste contribution à ce combat, qui promet d'être dur. (Menahem Macina).
Nul ne niera l’impact sur le moral de la population israélienne, des fusées Qassam qui ne cessent de pleuvoir, chaque jour, sur son territoire, semant la destruction et parfois la mort. Mais ce dont cet Etat souffre le plus, peut-être, c’est de l’impact sur son image et sa crédibilité, des retombées de ses ripostes de légitime défense.
Si le moindre doute subsistait à cet égard, les bulletins d’information en continu de la chaîne Euronews, ce samedi 10 juin, l’auront définitivement dissipé.
Le bulletin d'information de la chaîne d'information en continu Euronews, qu'ont pu voir les téléspectateurs, à 10 heures, ce samedi, s’ouvrait sur une prise de vues étrange, dont le sens n'était pas immédiatement perceptible. On y voyait une gamine d’une douzaine d’années, qui progressait en rampant. On pouvait la croire blessée. En fait, les images suivantes, qui la montraient, assise et faisant des gestes de désespoir près du cadavre d’un homme, exposé sans pudeur, faisaient comprendre que la fillette se lamentait sur la mort d’un des ses proches (il s’est avéré ensuite qu’il s’agissait de son père). Voici le commentaire dont Euronews accompagnait ces images-choc.
"La branche armée du Hamas promet de riposter aux raids israéliens qui ont endeuillé la bande de Gaza vendredi. L'un d'eux visait une plage, bondée en ce jour de repos hebdomadaire. 7 civils palestiniens ont été tués, un couple et ses trois enfants et deux autres femmes [1]. D'après les survivants, des navires israéliens auraient tiré des obus sur la plage. L'armée israélienne dit regretter la mort d'innocents, mais affirme avoir répondu à des tirs de roquettes. Tsahal a ouvert une enquête, ce que demandait le secrétaire général de l'Onu. Plus tôt dans la journée, trois Palestiniens avaient également été tués par une frappe aérienne israélienne contre leur véhicule.Cette escalade dans la violence est venue attiser la haine réveillée la veille par l'assassinat d'un membre du gouvernement de Ismaïl Haniyeh, issu du Hamas. Ismaïl Haniyeh qui s'est rendu auprès des blessés du bombardement de la plage."Nous sommes confrontés à des crimes de guerre", a-t-il dénoncé. Il a appelé la communauté internationale en général et la Ligue arabe en particulier à intervenir pour protéger le peuple palestinien.Il a d'autre part appelé le président palestinien à renoncer à son projet de référendum sur la reconnaissance implicite d'un Etat israélien et la fin des attentats contre Israël. Mahmoud Abbas devait en fixer la date ce samedi. Mahmoud Abbas a décrété trois jours de deuil national en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Si le bras armé du Hamas met sa menace à exécution, il mettra un terme à une trêve d'un an et demi, et aux espoirs naissants de règlement pacifique du conflit."
[1] L’expression deviendra, dans les bulletins suivants : "sept personnes, dont trois enfants et des femmes". L’intention est, visiblement, de marteler l’idée-force, le mantra palestinien : Les Israéliens tuent volontairement des civils, des enfants et des femmes. Les terroristes palestiniens qui tentent, par leurs tirs de missiles, de tuer des civils israéliens - et y réussissent parfois -, sont systématiquement présentés comme des civils, voire de "pacifiques civils". Pour mieux comprendre ce qui s’est réellement passé, il faut visionner la vidéo que met en ligne le site israélien Ynet.
Sans vouloir anticiper sur les résultats de l'enquête de Tsahal, encore en cours, il semble étrange qu'aucun impact, et surtout aucun cratère - comme devrait en causer, sauf erreur, un obus à longue portée - n'est visible sur la vidéo palestinienne mise en ligne par Ynet. Cette absence est d'autant plus remarquable que la caméra balaie littéralement le sol durant au moins une minute. On distingue des restes humains, mais pas le moindre cratère aux alentours.
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Les morts et les blessés, quel que soit le camp auquel ils appartiennent, sont toujours à déplorer. Toutefois, dans ce cas d'espèce, plusieurs détails semblent militer en faveur d’une vidéo de propagande. Non que la scène n’ait pas réellement eu lieu. Elle semble authentique. Mais tant le caractère morbide des prises de vue (surtout celles du cadavre du père de l’enfant désespérée) que l’angle de prise de vues, extrêmement resserré, indiquent l’intention du vidéaste de réaliser un document emblématique, à la manière de celui du jeune al-Dura, en son temps.
Outre que la vidéo, a été diffusée dans le monde, à la vitesse de l’éclair, le cliché suivant pourrait bien causer Israël des ravages médiatiques analogues à ceux dont il fut victime, en son temps, suite à la brève vidéo du mitraillage - réel ou mis en scène - de l’enfant al-Dura :
La petite Hadil (7 ans) pleurant la mort de son père - Photo AFP
A l'évidence, le but de ce document voyeur est d’émouvoir et de scandaliser le téléspectateur dans le but de l’amener à haïr les auteurs d’une telle atrocité.
Il vise aussi à lier les bras de la défense israélienne. Son message subliminal est à peu près le suivant : Vous ne pouvez pas laisser la puissante armée israélienne semer la mort et causer un tel désespoir à un peuple sans défense, comme cette petite Palestinienne qui pleure son père tué par un obus d’Israël.
L’extraordinaire faculté qu’a la propagande palestinienne de transformer l’agressé – Israël – en agresseur, vient encore de démontrer son efficacité. Cette vidéo et d’autres pires encore, complaisamment relayées par tout ce que le monde – l’Europe, en particulier – compte de philopalestiniens aveugles et partiaux, auront atteint le but de ceux qui les manipulent : victimiser les Palestiniens et criminaliser les Israéliens. Ce drame – qu’il soit la conséquence de l’erreur de trajectoire d’un obus israélien (voire d’un Qassam), ou un accident dû à la manipulation imprudente d’un engin non explosé, aura réussi à faire oublier les victimes, passées et futures, des tirs incessants de Qassam – qui, eux aussi, sont des civils innocents, dont l’unique tort est de vivre dans cette portion infortunée du Moyen-Orient, où leurs ancêtres ont jadis constitué une nation indépendante, et de défendre leur existence.
Quoi qu’il en soit, et même si le mot peut paraître blasphématoire dans ce contexte, ce drame s’est avéré être une "chance" pour le Premier ministre du gouvernement palestinien du Hamas, qui n’a pas manqué de la saisir. En effet, il a immédiatement demandé à Mahmoud Abbas de renoncer au référendum qu’il devait annoncer officiellement aujourd’hui, pour demander au peuple palestinien de reconnaître implicitement Israël et de renoncer au terrorisme. Et même si Mahmoud Abbas n'est pas revenu sur sa décision, il est à craindre qu'après ce tragique événement, la population palestinienne se radicalise et inflige un camouflet à son président en refusant de cautionner son projet.
Le président de l'Autorité palestinienne a toutefois jugé bon de décréter un deuil national de 3 jours. Rien de moins.
Imaginons un instant qu’Israël fasse de même après chaque attentat, ou chute de Qassam : le pays serait plongé dans un deuil public quasi permanent.
Mais la différence entre les détresses palestinienne et israélienne est que la douleur juive s’exprime généralement avec respect, pudeur et mesure.
Par respect pour le corps de l’être humain, créé betselem elokim - à l’image de Dieu -, comme le dit l’Ecriture (cf. Gn 1, 26), le peuple juif ne montre pas les cadavres de ses morts, pas plus qu’il n’exhibe impudiquement les plaies de ses blessés.
C’est sa faiblesse, selon les uns, sa force et sa dignité, selon les autres.
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Et puisqu’il faut bien rétablir la vérité des faits, systématiquement pervertie par la propagande, on concluera sur ce qui suit :
Un grave incident vient de se produire à Gaza. Il est de nature à jeter, une fois de plus, le discrédit sur Israël, et à diaboliser un peu plus l'Etat des Juifs. Nous devons nous mobiliser au plus vite pour contrer la propagande mortifère de nos ennemis. Voici ma modeste contribution à ce combat, qui promet d'être dur. (Menahem Macina).
Nul ne niera l’impact sur le moral de la population israélienne, des fusées Qassam qui ne cessent de pleuvoir, chaque jour, sur son territoire, semant la destruction et parfois la mort. Mais ce dont cet Etat souffre le plus, peut-être, c’est de l’impact sur son image et sa crédibilité, des retombées de ses ripostes de légitime défense.
Si le moindre doute subsistait à cet égard, les bulletins d’information en continu de la chaîne Euronews, ce samedi 10 juin, l’auront définitivement dissipé.
Le bulletin d'information de la chaîne d'information en continu Euronews, qu'ont pu voir les téléspectateurs, à 10 heures, ce samedi, s’ouvrait sur une prise de vues étrange, dont le sens n'était pas immédiatement perceptible. On y voyait une gamine d’une douzaine d’années, qui progressait en rampant. On pouvait la croire blessée. En fait, les images suivantes, qui la montraient, assise et faisant des gestes de désespoir près du cadavre d’un homme, exposé sans pudeur, faisaient comprendre que la fillette se lamentait sur la mort d’un des ses proches (il s’est avéré ensuite qu’il s’agissait de son père). Voici le commentaire dont Euronews accompagnait ces images-choc.
"La branche armée du Hamas promet de riposter aux raids israéliens qui ont endeuillé la bande de Gaza vendredi. L'un d'eux visait une plage, bondée en ce jour de repos hebdomadaire. 7 civils palestiniens ont été tués, un couple et ses trois enfants et deux autres femmes [1]. D'après les survivants, des navires israéliens auraient tiré des obus sur la plage. L'armée israélienne dit regretter la mort d'innocents, mais affirme avoir répondu à des tirs de roquettes. Tsahal a ouvert une enquête, ce que demandait le secrétaire général de l'Onu. Plus tôt dans la journée, trois Palestiniens avaient également été tués par une frappe aérienne israélienne contre leur véhicule.Cette escalade dans la violence est venue attiser la haine réveillée la veille par l'assassinat d'un membre du gouvernement de Ismaïl Haniyeh, issu du Hamas. Ismaïl Haniyeh qui s'est rendu auprès des blessés du bombardement de la plage."Nous sommes confrontés à des crimes de guerre", a-t-il dénoncé. Il a appelé la communauté internationale en général et la Ligue arabe en particulier à intervenir pour protéger le peuple palestinien.Il a d'autre part appelé le président palestinien à renoncer à son projet de référendum sur la reconnaissance implicite d'un Etat israélien et la fin des attentats contre Israël. Mahmoud Abbas devait en fixer la date ce samedi. Mahmoud Abbas a décrété trois jours de deuil national en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Si le bras armé du Hamas met sa menace à exécution, il mettra un terme à une trêve d'un an et demi, et aux espoirs naissants de règlement pacifique du conflit."
[1] L’expression deviendra, dans les bulletins suivants : "sept personnes, dont trois enfants et des femmes". L’intention est, visiblement, de marteler l’idée-force, le mantra palestinien : Les Israéliens tuent volontairement des civils, des enfants et des femmes. Les terroristes palestiniens qui tentent, par leurs tirs de missiles, de tuer des civils israéliens - et y réussissent parfois -, sont systématiquement présentés comme des civils, voire de "pacifiques civils". Pour mieux comprendre ce qui s’est réellement passé, il faut visionner la vidéo que met en ligne le site israélien Ynet.
Sans vouloir anticiper sur les résultats de l'enquête de Tsahal, encore en cours, il semble étrange qu'aucun impact, et surtout aucun cratère - comme devrait en causer, sauf erreur, un obus à longue portée - n'est visible sur la vidéo palestinienne mise en ligne par Ynet. Cette absence est d'autant plus remarquable que la caméra balaie littéralement le sol durant au moins une minute. On distingue des restes humains, mais pas le moindre cratère aux alentours.
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Les morts et les blessés, quel que soit le camp auquel ils appartiennent, sont toujours à déplorer. Toutefois, dans ce cas d'espèce, plusieurs détails semblent militer en faveur d’une vidéo de propagande. Non que la scène n’ait pas réellement eu lieu. Elle semble authentique. Mais tant le caractère morbide des prises de vue (surtout celles du cadavre du père de l’enfant désespérée) que l’angle de prise de vues, extrêmement resserré, indiquent l’intention du vidéaste de réaliser un document emblématique, à la manière de celui du jeune al-Dura, en son temps.
Outre que la vidéo, a été diffusée dans le monde, à la vitesse de l’éclair, le cliché suivant pourrait bien causer Israël des ravages médiatiques analogues à ceux dont il fut victime, en son temps, suite à la brève vidéo du mitraillage - réel ou mis en scène - de l’enfant al-Dura :
La petite Hadil (7 ans) pleurant la mort de son père - Photo AFP
A l'évidence, le but de ce document voyeur est d’émouvoir et de scandaliser le téléspectateur dans le but de l’amener à haïr les auteurs d’une telle atrocité.
Il vise aussi à lier les bras de la défense israélienne. Son message subliminal est à peu près le suivant : Vous ne pouvez pas laisser la puissante armée israélienne semer la mort et causer un tel désespoir à un peuple sans défense, comme cette petite Palestinienne qui pleure son père tué par un obus d’Israël.
L’extraordinaire faculté qu’a la propagande palestinienne de transformer l’agressé – Israël – en agresseur, vient encore de démontrer son efficacité. Cette vidéo et d’autres pires encore, complaisamment relayées par tout ce que le monde – l’Europe, en particulier – compte de philopalestiniens aveugles et partiaux, auront atteint le but de ceux qui les manipulent : victimiser les Palestiniens et criminaliser les Israéliens. Ce drame – qu’il soit la conséquence de l’erreur de trajectoire d’un obus israélien (voire d’un Qassam), ou un accident dû à la manipulation imprudente d’un engin non explosé, aura réussi à faire oublier les victimes, passées et futures, des tirs incessants de Qassam – qui, eux aussi, sont des civils innocents, dont l’unique tort est de vivre dans cette portion infortunée du Moyen-Orient, où leurs ancêtres ont jadis constitué une nation indépendante, et de défendre leur existence.
Quoi qu’il en soit, et même si le mot peut paraître blasphématoire dans ce contexte, ce drame s’est avéré être une "chance" pour le Premier ministre du gouvernement palestinien du Hamas, qui n’a pas manqué de la saisir. En effet, il a immédiatement demandé à Mahmoud Abbas de renoncer au référendum qu’il devait annoncer officiellement aujourd’hui, pour demander au peuple palestinien de reconnaître implicitement Israël et de renoncer au terrorisme. Et même si Mahmoud Abbas n'est pas revenu sur sa décision, il est à craindre qu'après ce tragique événement, la population palestinienne se radicalise et inflige un camouflet à son président en refusant de cautionner son projet.
Le président de l'Autorité palestinienne a toutefois jugé bon de décréter un deuil national de 3 jours. Rien de moins.
Imaginons un instant qu’Israël fasse de même après chaque attentat, ou chute de Qassam : le pays serait plongé dans un deuil public quasi permanent.
Mais la différence entre les détresses palestinienne et israélienne est que la douleur juive s’exprime généralement avec respect, pudeur et mesure.
Par respect pour le corps de l’être humain, créé betselem elokim - à l’image de Dieu -, comme le dit l’Ecriture (cf. Gn 1, 26), le peuple juif ne montre pas les cadavres de ses morts, pas plus qu’il n’exhibe impudiquement les plaies de ses blessés.
C’est sa faiblesse, selon les uns, sa force et sa dignité, selon les autres.
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Et puisqu’il faut bien rétablir la vérité des faits, systématiquement pervertie par la propagande, on concluera sur ce qui suit :
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