SITRUK : JE SUIS UN SURVIVANT DE LA PRIERE...
PARIS, 10 juin 2006 (AFP) - Le grand rabbin de France se voit comme "un survivant de la prière"
Le grand rabbin de France Joseph Haïm Sitruk se considère comme "un survivant de la prière" et publie un livre pour raconter comment il a survécu à une attaque cérébrale qui l'avait laissé mourant le 5 décembre 2001.
"Je suis un survivant de la prière", explique le rabbin Sitruk, aujourd'hui âgé de 61 ans, à quelques journalistes, "j'ai voulu faire connaître au plus grand nombre l'extraordinaire expérience que j'ai vécue, en reconnaissance à Dieu qui m'a sauvé la vie et à tous ceux qui ont prié pour moi".
Cheveux et barbe argentés, le rabbin Sitruk, né en 1944 à Tunis, est la principale autorité spirituelle du judaïsme en France. Il dit avoir changé depuis son accident, survenu alors qu'il célébrait un mariage à Sarcelles. Le titre de son ouvrage ("Rien ne vaut la vie" - Bibliophane) est tiré des Lamentations du prophète Jérémie ("de quoi se plaindrait un homme quand il est vivant?").
Depuis ses vingt-six jours dans le coma, il assure avoir une autre approche du temps et pense avoir "démarré une seconde vie". Même son nom a changé: conformément à une tradition juive qui permet de modifier le nom d'une personne afin de la soustraire à une maladie grave, à son prénom, Joseph, a été ajouté celui de Haïm (vivant).
Elu pour la première fois en juin 1987 au poste de grand rabbin de France qu'il occupe depuis janvier 1988, il tient à rendre hommage à ceux qui l'ont soigné, notamment à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris où l'infirmière en chef a permis à sa famille de l'entourer. Elle-même est morte d'une rupture d'anévrisme peu après la sortie du grand rabbin de l'hôpital, se souvient-il avec émotion.
"Mon grand bonheur est d'avoir gardé toutes mes facultés intellectuelles, la parole et la mémoire", dit M. Sitruk, qui a repris toutes ses tâches --il doit seulement se reposer davantage. Il a bénéficié en Israël d'une méthode développée par le professeur Reuven Feuerstein pour relancer son activité cérébrale.
Connu pour sa volonté de "rejudaïser les juifs" de France en les appelant à une pratique plus orthodoxe du judaïsme, le grand rabbin raconte aussi dans son livre son itinéraire et "quelques roses glanées dans le jardin de la Torah".
Le grand rabbin de France Joseph Haïm Sitruk se considère comme "un survivant de la prière" et publie un livre pour raconter comment il a survécu à une attaque cérébrale qui l'avait laissé mourant le 5 décembre 2001.
"Je suis un survivant de la prière", explique le rabbin Sitruk, aujourd'hui âgé de 61 ans, à quelques journalistes, "j'ai voulu faire connaître au plus grand nombre l'extraordinaire expérience que j'ai vécue, en reconnaissance à Dieu qui m'a sauvé la vie et à tous ceux qui ont prié pour moi".
Cheveux et barbe argentés, le rabbin Sitruk, né en 1944 à Tunis, est la principale autorité spirituelle du judaïsme en France. Il dit avoir changé depuis son accident, survenu alors qu'il célébrait un mariage à Sarcelles. Le titre de son ouvrage ("Rien ne vaut la vie" - Bibliophane) est tiré des Lamentations du prophète Jérémie ("de quoi se plaindrait un homme quand il est vivant?").
Depuis ses vingt-six jours dans le coma, il assure avoir une autre approche du temps et pense avoir "démarré une seconde vie". Même son nom a changé: conformément à une tradition juive qui permet de modifier le nom d'une personne afin de la soustraire à une maladie grave, à son prénom, Joseph, a été ajouté celui de Haïm (vivant).
Elu pour la première fois en juin 1987 au poste de grand rabbin de France qu'il occupe depuis janvier 1988, il tient à rendre hommage à ceux qui l'ont soigné, notamment à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris où l'infirmière en chef a permis à sa famille de l'entourer. Elle-même est morte d'une rupture d'anévrisme peu après la sortie du grand rabbin de l'hôpital, se souvient-il avec émotion.
"Mon grand bonheur est d'avoir gardé toutes mes facultés intellectuelles, la parole et la mémoire", dit M. Sitruk, qui a repris toutes ses tâches --il doit seulement se reposer davantage. Il a bénéficié en Israël d'une méthode développée par le professeur Reuven Feuerstein pour relancer son activité cérébrale.
Connu pour sa volonté de "rejudaïser les juifs" de France en les appelant à une pratique plus orthodoxe du judaïsme, le grand rabbin raconte aussi dans son livre son itinéraire et "quelques roses glanées dans le jardin de la Torah".
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