NOUVEAU BOYCOTT DES UNIVERSITES BRITANIQUES
Nouveau boycott britannique des universités israéliennesClaire Dana Picardlundi 29 mai 2006 - 16:53
Lors de l’ouverture de son congrès annuel réuni à Blackpool, en Angleterre, l’association nationale des professeurs de l'enseignement supérieur britannique (NATFHE), comptant pas moins de 67 000 membres, a voté en faveur du boycott des institutions universitaires israéliennes "ne se démarquant pas de la politique d’apartheid pratiquée par le gouvernement de leur pays". Cette motion a été adoptée à une large majorité.
Il y a quelques jours, la Fédération des Syndicats des Professeurs et Employés des Universités Palestiniennes et la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël avaient adressé une lettre de soutien à la NATFHE pour l’encourager. Se présentant comme des universitaires palestiniens sous occupation israélienne, les signataires avaient précisé : "En cette période où la répression coloniale s’intensifie, associé à un siège illégal particulièrement inhumain, les Palestiniens suivront attentivement les délibérations du conseil lorsqu’il se réunira le 27 mai et se sentent encouragés par le mouvement grandissant de boycott, désinvestissement et sanctions".
La nouvelle démarche entreprise par ces enseignants britanniques rejoint celle d’une autre association, qui avait décidé l’an dernier de bouder les universités israéliennes de Bar Ilan et de Haïfa. Cédant aux pressions d’organisations palestiniennes, le groupe avait accepté d’imposer en avril 2005 un boycott sur ces deux institutions universitaires qui accueillent pourtant un grand nombre d’étudiants arabes sans aucune discrimination.
Ces mesures signifiaient notamment que les enseignants israéliens ne pouvaient pas prendre part aux congrès et aux recherches auxquels étaient invitées les universités britanniques. Israël avait alors entamé une procédure contre ces mesures injustes qui avaient finalement été annulées le mois suivant par un nouveau vote.
Cette année, les enseignants britanniques de la NATFHE adoptent des prises de position encore plus engagées. En effet, ils ne comptent pas seulement sanctionner les universitaires israéliens. Dans une autre résolution, ils appellent leurs adhérents "à continuer à aider, protéger et soutenir les collèges palestiniens et les universités face aux agressions incessantes du gouvernement israélien". Ils les exhortent également à "maintenir le contact avec le gouvernement de l’Autorité palestinienne afin de souligner l’appui qu’ils lui apportent". Dans cette motion, les universitaires accusent également leur pays, la Grande Bretagne, de "faire preuve d’un parti pris scandaleux contre le Hamas".
Lors de l’ouverture de son congrès annuel réuni à Blackpool, en Angleterre, l’association nationale des professeurs de l'enseignement supérieur britannique (NATFHE), comptant pas moins de 67 000 membres, a voté en faveur du boycott des institutions universitaires israéliennes "ne se démarquant pas de la politique d’apartheid pratiquée par le gouvernement de leur pays". Cette motion a été adoptée à une large majorité.
Il y a quelques jours, la Fédération des Syndicats des Professeurs et Employés des Universités Palestiniennes et la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël avaient adressé une lettre de soutien à la NATFHE pour l’encourager. Se présentant comme des universitaires palestiniens sous occupation israélienne, les signataires avaient précisé : "En cette période où la répression coloniale s’intensifie, associé à un siège illégal particulièrement inhumain, les Palestiniens suivront attentivement les délibérations du conseil lorsqu’il se réunira le 27 mai et se sentent encouragés par le mouvement grandissant de boycott, désinvestissement et sanctions".
La nouvelle démarche entreprise par ces enseignants britanniques rejoint celle d’une autre association, qui avait décidé l’an dernier de bouder les universités israéliennes de Bar Ilan et de Haïfa. Cédant aux pressions d’organisations palestiniennes, le groupe avait accepté d’imposer en avril 2005 un boycott sur ces deux institutions universitaires qui accueillent pourtant un grand nombre d’étudiants arabes sans aucune discrimination.
Ces mesures signifiaient notamment que les enseignants israéliens ne pouvaient pas prendre part aux congrès et aux recherches auxquels étaient invitées les universités britanniques. Israël avait alors entamé une procédure contre ces mesures injustes qui avaient finalement été annulées le mois suivant par un nouveau vote.
Cette année, les enseignants britanniques de la NATFHE adoptent des prises de position encore plus engagées. En effet, ils ne comptent pas seulement sanctionner les universitaires israéliens. Dans une autre résolution, ils appellent leurs adhérents "à continuer à aider, protéger et soutenir les collèges palestiniens et les universités face aux agressions incessantes du gouvernement israélien". Ils les exhortent également à "maintenir le contact avec le gouvernement de l’Autorité palestinienne afin de souligner l’appui qu’ils lui apportent". Dans cette motion, les universitaires accusent également leur pays, la Grande Bretagne, de "faire preuve d’un parti pris scandaleux contre le Hamas".
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