RECATION DE CHIRAC SUR LA SITUATION AU LIBAN
Mais le nouvel obs censure les propos du président sur l'irresponsabilité du hamas et du hezbollah....
Jacques Chirac condamne l'intervention israélienne au Liban REUTERS 14.07.06 14:55PARIS (Reuters) - Jacques Chirac a vivement condamné vendredi l'intervention armée israélienne au Liban et proposé l'envoi dans la région d'une mission de l'Onu pour favoriser un règlement du conflit entre les parties."Je suis tout à fait consterné par ce qui se passe actuellement au Proche-Orient", a déclaré le président français lors de son traditionnel entretien télévisé du 14-Juillet."Dans une affaire de cette nature, tout le monde est responsable", a-t-il dit.Toutefois, "on peut se demander s'il n'y a pas aujourd'hui une certaine volonté de détruire le Liban, ses équipements, ses routes, ses communications, son énergie, son aérodrome", a estimé Jacques Chirac, qui a jugé "tout à fait disproportionnées" les réactions d'Israël aux attaques du Hezbollah libanais.L'Etat juif a déclenché des raids aériens au Liban et a renforcé son blocus aérien, maritime et terrestre après l'enlèvement de deux soldats israéliens par des membres de l'organisation chiite pro-iranienne qui ont aussi tué huit autres militaires.Le Hezbollah a riposté en tirant des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël. Les affrontements ont causé la mort de plus de 60 civils côté libanais et de deux personnes en Israël.ENVOI D'UNE MISSION DE L'ONUA la question de savoir si le Hamas et le Hezbollah avaient agi avec l'assentiment de la Syrie et de l'Iran, Jacques Chirac a estimé qu'ils ne pouvaient pas, selon lui, "avoir pris ces initiatives seuls".Face à cette escalade sans précédent depuis dix ans au Proche-Orient, le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir d'urgence vendredi à la demande du Liban.Face à ce qu'il présente comme "une vraie situation dangereuse", Jacques Chirac prône l'envoi "de toute urgence" d'une mission de l'Onu dans la région, qui pourrait notamment se rendre en Israël, dans les territoires palestiniens et en Syrie.Selon le chef de l'Etat français, les priorités sont aujourd'hui d'obtenir la libération des prisonniers israéliens, puis un cessez-le-feu. Il suggère en outre d'étudier les modalités de l'envoi d'une force internationale à la frontière entre Israël et le Liban.Sur un autre sujet de tension de l'actualité internationale, Jacques Chirac s'est également dit très préoccupé par le dossier du nucléaire iranien."Je souhaite que l'on arrive à un accord mais je suis, là aussi, extrêmement inquiet", a-t-il dit."La main tendue du groupe des Six", qui ont fait des propositions à l'Iran pour l'inciter à abandonner son programme d'enrichissement de l'uranium, "n'a pas été rejetée par l'Iran. Elle a fait l'objet d'un peut-être", a fait remarquer le président français. Mais cette "main ne sera pas indéfiniment tendue", a-t-il ajouté.A la demande du groupe des Six (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne), le Conseil de sécurité de l'Onu doit examiner une résolution rendant obligatoire la suspension des activités nucléaires sensibles de l'Iran, soupçonné de dissimuler un programme militaire.Si Téhéran ne respecte pas la volonté du Conseil, celui-ci pourrait alors envisager des sanctions.Les dossiers libanais et iranien seront au menu des discussions du sommet du G8 ce week-end à Saint-Pétersbourg, en Russie, où Jacques Chirac retrouvera, pour la dernière fois de son mandat, les dirigeants des autres plus grands pays industrialisés.
Jacques Chirac condamne l'intervention israélienne au Liban REUTERS 14.07.06 14:55PARIS (Reuters) - Jacques Chirac a vivement condamné vendredi l'intervention armée israélienne au Liban et proposé l'envoi dans la région d'une mission de l'Onu pour favoriser un règlement du conflit entre les parties."Je suis tout à fait consterné par ce qui se passe actuellement au Proche-Orient", a déclaré le président français lors de son traditionnel entretien télévisé du 14-Juillet."Dans une affaire de cette nature, tout le monde est responsable", a-t-il dit.Toutefois, "on peut se demander s'il n'y a pas aujourd'hui une certaine volonté de détruire le Liban, ses équipements, ses routes, ses communications, son énergie, son aérodrome", a estimé Jacques Chirac, qui a jugé "tout à fait disproportionnées" les réactions d'Israël aux attaques du Hezbollah libanais.L'Etat juif a déclenché des raids aériens au Liban et a renforcé son blocus aérien, maritime et terrestre après l'enlèvement de deux soldats israéliens par des membres de l'organisation chiite pro-iranienne qui ont aussi tué huit autres militaires.Le Hezbollah a riposté en tirant des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël. Les affrontements ont causé la mort de plus de 60 civils côté libanais et de deux personnes en Israël.ENVOI D'UNE MISSION DE L'ONUA la question de savoir si le Hamas et le Hezbollah avaient agi avec l'assentiment de la Syrie et de l'Iran, Jacques Chirac a estimé qu'ils ne pouvaient pas, selon lui, "avoir pris ces initiatives seuls".Face à cette escalade sans précédent depuis dix ans au Proche-Orient, le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir d'urgence vendredi à la demande du Liban.Face à ce qu'il présente comme "une vraie situation dangereuse", Jacques Chirac prône l'envoi "de toute urgence" d'une mission de l'Onu dans la région, qui pourrait notamment se rendre en Israël, dans les territoires palestiniens et en Syrie.Selon le chef de l'Etat français, les priorités sont aujourd'hui d'obtenir la libération des prisonniers israéliens, puis un cessez-le-feu. Il suggère en outre d'étudier les modalités de l'envoi d'une force internationale à la frontière entre Israël et le Liban.Sur un autre sujet de tension de l'actualité internationale, Jacques Chirac s'est également dit très préoccupé par le dossier du nucléaire iranien."Je souhaite que l'on arrive à un accord mais je suis, là aussi, extrêmement inquiet", a-t-il dit."La main tendue du groupe des Six", qui ont fait des propositions à l'Iran pour l'inciter à abandonner son programme d'enrichissement de l'uranium, "n'a pas été rejetée par l'Iran. Elle a fait l'objet d'un peut-être", a fait remarquer le président français. Mais cette "main ne sera pas indéfiniment tendue", a-t-il ajouté.A la demande du groupe des Six (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne), le Conseil de sécurité de l'Onu doit examiner une résolution rendant obligatoire la suspension des activités nucléaires sensibles de l'Iran, soupçonné de dissimuler un programme militaire.Si Téhéran ne respecte pas la volonté du Conseil, celui-ci pourrait alors envisager des sanctions.Les dossiers libanais et iranien seront au menu des discussions du sommet du G8 ce week-end à Saint-Pétersbourg, en Russie, où Jacques Chirac retrouvera, pour la dernière fois de son mandat, les dirigeants des autres plus grands pays industrialisés.
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