POUR LA TRIBU KA... SARKOZY EST UNE RACAILLE SIONISTE
La Tribu Ka :"le sang va couler" NOUVELOBS.COM 07.07.06 11:31Le groupuscule extrémiste noir annonce son intention de ne pas se plier à l'éventuelle dissolution que Nicolas Sarkozy a demandé à son encontre.
Le leader de la Tribu Ka, Kemi Seba, répond à une interview à Paris le 28 juin (AP) L e groupe extrémiste noir la Tribu Ka a tenu jeudi 6 juillet une conférence de presse pour faire part de sa réaction à la demande dissolution formulée par Nicolas Sarkozy, et promet une "réponse sanglante" si Jacques Chirac suivait l’avis de son ministre de l’Intérieur.Kémi Séba, leader de la Tribu Ka, a d’abord lu la lettre envoyée par le ministère de l’Intérieur, datée du 3 juillet et lui annonçant que le gouvernement avait demandé au chef de l'Etat de prendre un décret en vertu de la loi du 10 janvier 1936 relative aux groupes de combat et aux milices privées. Ce texte, déjà utilisé, notamment contre le groupuscule d'extrême-droite Unité radicale, permet au président de dissoudre une association de fait, qui provoquerait "à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion".
Pour justifier la demande, le courrier fait explicitement référence à l’action menée le 28 mai par la Tribu Ka rue des Rosiers, en plein cœur d’un quartier juif de Paris, où une vingtaine de membres du groupe s’étaient rendus, à la recherche de membres de la Ligue de défense juive et du Bétar, deux groupes extrémistes juifs à qui la Tribu KA reproche d'avoir "ratonné des noirs" en marge de la manifestation à la mémoire d'Ilan Halimi."Une montée en puissance"Lors de la conférence de presse de jeudi, Kémi Séba a une nouvelle fois démenti que des militants aient à cette occasion proféré des insultes antisémites, comme plusieurs témoins l’affirment, et il a réaffirmé que ceux-ci n’avaient sur eux aucune arme, ce que, par ailleurs, la police avait confirmé."De toute manière, nous ne sommes pas là pour nous défendre", a poursuivi le leader de la Tribu Ka, avant de se lancer dans un réquisitoire extrêmement virulent contre le gouvernement, et plus généralement contre les "leucodermes" [Ndlr : "les blancs de peau"]."Non seulement, en aucun cas, nous ne tiendrons compte de cette avis, mais nous annonçons une montée en puissance de nos actions (...) Nicolas Sarkozy veut dissoudre la Tribu Ka, tout comme depuis cinq siècles, on essaye de dissoudre un peuple (...) Comme le code noir de Bonaparte qui interdisait de réunion les esclaves, Nicolas Sarkozy, le Bonaparte moderne, veut nous interdire", a déclaré Kémi Séba avant d’affirmer que, pour la Tribu Ka, la loi de 1936 était une loi "injuste et donc nulle et non avenue": "La loi de dissolution, on marche dessus".Fustigeant la France, "pays des droits de l’homme blanc et des sionistes", le chef du groupuscule a annoncé son intention de passer à la "vitesse supérieure": "Désormais si quelqu’un touche à l’un des nôtres, il faudra s’attendre à un réaction sanglante". "Cela fait 5 siècles que l’on nous parle avec violence, il est temps que nous répondions avec le même langage", a affirmé Kémi Séba, avant d’ajouter: "ce que certains appellent la haine, nous l’appelons l’intelligence".Selon lui, "ce pays n’a jamais été celui des droits de l’homme noir. Notre peuple a toujours été considéré par vous comme un peuple de des sous-hommes".Ironisant sur l’équipe de France de football, qui sans les Noirs serait "l’équipe de Bosnie", Kémi Séba a affirmé que les Noirs en France ont "une relation fusionnelle avec la balle", celle des footballeurs ou celle des policiers. Pour lui, les "leucodermes" seraient solidairement responsables d’une politique colonialiste ayant conduit au pillage de l’Afrique."Racaille sioniste""La France on ne l’aime pas", a-t-il affirmé en référence aux récents propos de Nicolas Sarkozy, mais "on ne la quittera que lorsqu’elle nous aura dédommagés (...) Nous ne sommes pas là pour parler d’intégration. Nous sommes ici parce que vous nous avez forcés à venir (...) On ne demande qu’à repartir chez nous, une fois que la France aura libéré l’Afrique".Appelant les journalistes présents à dénoncer la "politique raciste" de dirigeants politiques qualifiés de "vassaux sionistes", Kémi Séba menace: "Si vous reconnaissez les fautes, certains pourront être épargnés".Mais c’est contre le ministre de l’Intérieur, qualifié de "racaille sioniste", que Kémi Séba a eu les propos les plus violents.Interrogé sur l’attitude de la Tribu Ka si Jacques Chirac décidait de promulguer le décret de dissolution, Kémi Séba affirme que celle-ci ne "se cachera pas", continuera ses activités et tiendra ses réunions habituelles. Ses militants, dont plusieurs étaient présents dans la salle, semblent déterminés à attendre les policiers et à ne pas se laisser faire en cas d’usage de la force."Si ça doit finir en boucherie, ça finira en boucherie", a affirmé Kémi Séba avant de préciser: "mais il y aura du sang des deux côtés".Concrètement, si la Tribu Ka "apprend qu’un Noir est tombé, il n’y aura pas assez de policiers derrière chaque habitant du quartier." "L’homme blanc est un détail pour nous", a affirmé Kémi Séba, et s’il se met en travers de sa route, "on le brise. Vous n’avez encore rien vu. Dans les prochains mois, le sang va couler".
Le leader de la Tribu Ka, Kemi Seba, répond à une interview à Paris le 28 juin (AP) L e groupe extrémiste noir la Tribu Ka a tenu jeudi 6 juillet une conférence de presse pour faire part de sa réaction à la demande dissolution formulée par Nicolas Sarkozy, et promet une "réponse sanglante" si Jacques Chirac suivait l’avis de son ministre de l’Intérieur.Kémi Séba, leader de la Tribu Ka, a d’abord lu la lettre envoyée par le ministère de l’Intérieur, datée du 3 juillet et lui annonçant que le gouvernement avait demandé au chef de l'Etat de prendre un décret en vertu de la loi du 10 janvier 1936 relative aux groupes de combat et aux milices privées. Ce texte, déjà utilisé, notamment contre le groupuscule d'extrême-droite Unité radicale, permet au président de dissoudre une association de fait, qui provoquerait "à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion".
Pour justifier la demande, le courrier fait explicitement référence à l’action menée le 28 mai par la Tribu Ka rue des Rosiers, en plein cœur d’un quartier juif de Paris, où une vingtaine de membres du groupe s’étaient rendus, à la recherche de membres de la Ligue de défense juive et du Bétar, deux groupes extrémistes juifs à qui la Tribu KA reproche d'avoir "ratonné des noirs" en marge de la manifestation à la mémoire d'Ilan Halimi."Une montée en puissance"Lors de la conférence de presse de jeudi, Kémi Séba a une nouvelle fois démenti que des militants aient à cette occasion proféré des insultes antisémites, comme plusieurs témoins l’affirment, et il a réaffirmé que ceux-ci n’avaient sur eux aucune arme, ce que, par ailleurs, la police avait confirmé."De toute manière, nous ne sommes pas là pour nous défendre", a poursuivi le leader de la Tribu Ka, avant de se lancer dans un réquisitoire extrêmement virulent contre le gouvernement, et plus généralement contre les "leucodermes" [Ndlr : "les blancs de peau"]."Non seulement, en aucun cas, nous ne tiendrons compte de cette avis, mais nous annonçons une montée en puissance de nos actions (...) Nicolas Sarkozy veut dissoudre la Tribu Ka, tout comme depuis cinq siècles, on essaye de dissoudre un peuple (...) Comme le code noir de Bonaparte qui interdisait de réunion les esclaves, Nicolas Sarkozy, le Bonaparte moderne, veut nous interdire", a déclaré Kémi Séba avant d’affirmer que, pour la Tribu Ka, la loi de 1936 était une loi "injuste et donc nulle et non avenue": "La loi de dissolution, on marche dessus".Fustigeant la France, "pays des droits de l’homme blanc et des sionistes", le chef du groupuscule a annoncé son intention de passer à la "vitesse supérieure": "Désormais si quelqu’un touche à l’un des nôtres, il faudra s’attendre à un réaction sanglante". "Cela fait 5 siècles que l’on nous parle avec violence, il est temps que nous répondions avec le même langage", a affirmé Kémi Séba, avant d’ajouter: "ce que certains appellent la haine, nous l’appelons l’intelligence".Selon lui, "ce pays n’a jamais été celui des droits de l’homme noir. Notre peuple a toujours été considéré par vous comme un peuple de des sous-hommes".Ironisant sur l’équipe de France de football, qui sans les Noirs serait "l’équipe de Bosnie", Kémi Séba a affirmé que les Noirs en France ont "une relation fusionnelle avec la balle", celle des footballeurs ou celle des policiers. Pour lui, les "leucodermes" seraient solidairement responsables d’une politique colonialiste ayant conduit au pillage de l’Afrique."Racaille sioniste""La France on ne l’aime pas", a-t-il affirmé en référence aux récents propos de Nicolas Sarkozy, mais "on ne la quittera que lorsqu’elle nous aura dédommagés (...) Nous ne sommes pas là pour parler d’intégration. Nous sommes ici parce que vous nous avez forcés à venir (...) On ne demande qu’à repartir chez nous, une fois que la France aura libéré l’Afrique".Appelant les journalistes présents à dénoncer la "politique raciste" de dirigeants politiques qualifiés de "vassaux sionistes", Kémi Séba menace: "Si vous reconnaissez les fautes, certains pourront être épargnés".Mais c’est contre le ministre de l’Intérieur, qualifié de "racaille sioniste", que Kémi Séba a eu les propos les plus violents.Interrogé sur l’attitude de la Tribu Ka si Jacques Chirac décidait de promulguer le décret de dissolution, Kémi Séba affirme que celle-ci ne "se cachera pas", continuera ses activités et tiendra ses réunions habituelles. Ses militants, dont plusieurs étaient présents dans la salle, semblent déterminés à attendre les policiers et à ne pas se laisser faire en cas d’usage de la force."Si ça doit finir en boucherie, ça finira en boucherie", a affirmé Kémi Séba avant de préciser: "mais il y aura du sang des deux côtés".Concrètement, si la Tribu Ka "apprend qu’un Noir est tombé, il n’y aura pas assez de policiers derrière chaque habitant du quartier." "L’homme blanc est un détail pour nous", a affirmé Kémi Séba, et s’il se met en travers de sa route, "on le brise. Vous n’avez encore rien vu. Dans les prochains mois, le sang va couler".
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