KEN LIVINGSTONE CONDAMNE POUR INJURE RACIALE
Le maire de Londres fait appel de sa suspension pour injures
Le maire de Londres, Ken Livingstone, a fait appel mercredi devant la justice de la décision de le suspendre pour quatre semaines de ses fonctions pour injures, niant le caractère antisémite des propos tenus.
M. Livingstone, un travailliste (centre-gauche) de 61 ans, a affirmé qu'il n'avait fait qu'utiliser sa liberté d'expression et n'avait pas l'intention d'offenser la communauté juive ni de remettre en cause la réalité de l'Holocauste, en insultant l'an dernier un journaliste juif.
Une instance jugeant le comportement des élus locaux l'a suspendu de son mandat pour quatre semaines, mais la décision n'est pas exécutoire avant le résultat de l'appel.
En février 2005, le maire avait comparé à un »ancien criminel de guerre allemand» Oliver Finegold, un reporter du quotidien du soir londonien Evening Standard, qui tentait de lui poser quelques questions à la sortie d'une soirée.
Le reporter avait répondu qu'il était juif et se sentait offensé. Ken Livingstone, qui n'aime pas l'Evening Standard, avait alors rétorqué: »Vous êtes comme un gardien de camp de concentration».
L'avocat de M. Livingstone, James Maurici, a souligné mercredi les rapports exécrables entre le maire et l'Evening Standard.
Ken Livingstone a accusé pour sa part le Board of Deputies, une instance représentant la communauté juive britannique, d'avoit exploité l'incident pour »le faire taire» sur ses vues à propos du Proche-Orient.
Le maire »essaie tout simplement de créer un écran de fumée pour justifier ce qu'il a fait», a rétorqué Jon Benjamin, un membre du Board of Deputies.
Le maire de Londres, Ken Livingstone, a fait appel mercredi devant la justice de la décision de le suspendre pour quatre semaines de ses fonctions pour injures, niant le caractère antisémite des propos tenus.
M. Livingstone, un travailliste (centre-gauche) de 61 ans, a affirmé qu'il n'avait fait qu'utiliser sa liberté d'expression et n'avait pas l'intention d'offenser la communauté juive ni de remettre en cause la réalité de l'Holocauste, en insultant l'an dernier un journaliste juif.
Une instance jugeant le comportement des élus locaux l'a suspendu de son mandat pour quatre semaines, mais la décision n'est pas exécutoire avant le résultat de l'appel.
En février 2005, le maire avait comparé à un »ancien criminel de guerre allemand» Oliver Finegold, un reporter du quotidien du soir londonien Evening Standard, qui tentait de lui poser quelques questions à la sortie d'une soirée.
Le reporter avait répondu qu'il était juif et se sentait offensé. Ken Livingstone, qui n'aime pas l'Evening Standard, avait alors rétorqué: »Vous êtes comme un gardien de camp de concentration».
L'avocat de M. Livingstone, James Maurici, a souligné mercredi les rapports exécrables entre le maire et l'Evening Standard.
Ken Livingstone a accusé pour sa part le Board of Deputies, une instance représentant la communauté juive britannique, d'avoit exploité l'incident pour »le faire taire» sur ses vues à propos du Proche-Orient.
Le maire »essaie tout simplement de créer un écran de fumée pour justifier ce qu'il a fait», a rétorqué Jon Benjamin, un membre du Board of Deputies.
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