BRAVITUDE... QUAND LANG DEFEND L'INDEFENDABLE
dimanche 7 janvier 2007, 19h32
Droits de l'homme et "bravitude": Lang défend Ségolène Royal en Chine
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PARIS (AFP) - Jack Lang, "conseiller spécial" de Ségolène Royal, a défendu dimanche les déclarations de la candidate socialiste en Chine sur les "droits humains" et son usage du barbarisme "bravitude".Interrogé au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, il a défendu la conception globale des "droits humains" exposée par Mme Royal, qui a refusé à Pékin de se polariser sur la question des libertés individuelles, au coeur d'un contentieux entre la Chine et l'Occident.
"Elle établit un lien très étroit entre les droits sociaux, les droits de la personne les droits de l'environnement, et je crois que c'est une vision originale et forte du respect des droits humains", a dit Jack Lang.
"Je suis convaincu que l'on peut parfaitement concilier avec quelque pays que ce soit de bonnes et solides et sérieuses relations d'Etat à Etat, respectueux de la souveraineté d'un pays, respectueux de sa politique et en même temps ne pas rester insensible aux droits humains, sociaux, de l'environnement et des personnes", a-t-il ajouté.
Interrogé sur la position de Mme Royal concernant le Tibet M. Lang a assuré qu'elle "en parlera" à ses interlocuteurs chinois.
Il a également défendu l'emploi par la candidate du barbarisme "bravitude" lors d'une visite à la Grande muraille, qui a été raillé par des responsables de la majorité.
"Je suis un peu envieux, j'aurais un peu aimé inventer ce beau mot", a-t-il dit, assurant qu'il était employé "dans certains jeux video". "Le mot est beau, il exprime la plénitude d'un sentiment de bravoure", a-t-il dit, estimant que "l'inventivité sémantique fait partie de la capacité d'un candidat à parler une autre langue que la langue de bois".
Interrogé sur de futurs déplacements à l'étranger de la candidate, M. Lang a souligné que sa priorité était "d'être présente sur le territoire national".
Un voyage aux Etats-Unis, un temps évoqué pour décembre, est "une éventualité pas une certitude", a-t-il dit, assurant que le président américain George W. Bush "avait souhaité" la rencontrer lors de la préparation de ce déplacement.
Droits de l'homme et "bravitude": Lang défend Ségolène Royal en Chine
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PARIS (AFP) - Jack Lang, "conseiller spécial" de Ségolène Royal, a défendu dimanche les déclarations de la candidate socialiste en Chine sur les "droits humains" et son usage du barbarisme "bravitude".Interrogé au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, il a défendu la conception globale des "droits humains" exposée par Mme Royal, qui a refusé à Pékin de se polariser sur la question des libertés individuelles, au coeur d'un contentieux entre la Chine et l'Occident.
"Elle établit un lien très étroit entre les droits sociaux, les droits de la personne les droits de l'environnement, et je crois que c'est une vision originale et forte du respect des droits humains", a dit Jack Lang.
"Je suis convaincu que l'on peut parfaitement concilier avec quelque pays que ce soit de bonnes et solides et sérieuses relations d'Etat à Etat, respectueux de la souveraineté d'un pays, respectueux de sa politique et en même temps ne pas rester insensible aux droits humains, sociaux, de l'environnement et des personnes", a-t-il ajouté.
Interrogé sur la position de Mme Royal concernant le Tibet M. Lang a assuré qu'elle "en parlera" à ses interlocuteurs chinois.
Il a également défendu l'emploi par la candidate du barbarisme "bravitude" lors d'une visite à la Grande muraille, qui a été raillé par des responsables de la majorité.
"Je suis un peu envieux, j'aurais un peu aimé inventer ce beau mot", a-t-il dit, assurant qu'il était employé "dans certains jeux video". "Le mot est beau, il exprime la plénitude d'un sentiment de bravoure", a-t-il dit, estimant que "l'inventivité sémantique fait partie de la capacité d'un candidat à parler une autre langue que la langue de bois".
Interrogé sur de futurs déplacements à l'étranger de la candidate, M. Lang a souligné que sa priorité était "d'être présente sur le territoire national".
Un voyage aux Etats-Unis, un temps évoqué pour décembre, est "une éventualité pas une certitude", a-t-il dit, assurant que le président américain George W. Bush "avait souhaité" la rencontrer lors de la préparation de ce déplacement.
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