une pandemie antisémite pour Mgr vingt trois ?
TEL-AVIV (Israël), 12 fév 2007 (AFP) - Antisémitisme: mise au point de l'archevêque de Paris
L'archevêque de Paris André Vingt-Trois a affirmé lundi dans une mise au point à l'AFP qu'il ne faisait que rapporter un sentiment chez la communauté juive en évoquant une "pandémie d'antisémitisme" en France.
"J'ai dit que les communautés juives de France ont le sentiment d'être traversées par une pandémie d'antisémitisme, ce qui est parfois illustré par certains évènements", a déclaré le prélat. "C'est le sentiment de la communauté juive", a-t-il insisté.
Interrogé sur l'évolution de l'antisémistisme en France, l'archevêque de Paris a souligné qu"'il y a certainement des points sur lesquels il faut être attentifs, mais il ne faut pas transformer la France en champ de bataille".
L'archevêque avait peu auparavant évoqué "une pandémie antisémite" en France lors d'une conférence de presse au premier jour d'une visite en Israël, tout en assurant que la communauté catholique serait aux côtés des juifs français "en cas de situation grave".
Se disant "sensible au sentiment" éprouvé par les juifs français victimes d'actes antisémites, il a ajouté que la "situation du judaïsme en France et des juifs ne peut être suivie qu'avec une attention vigilante".
Les juifs français "savent qu'en cas de situation grave, nous sommes prêts à être à leurs côtés", a-t-il assuré, en insistant sur "l'importance des relations entre l'Eglise catholique et le judaïsme".
L'archevêque a également souligné qu'il entendait, à travers son voyage de cinq jours, envoyer un "message d'espérance". "Les militants, les artisans et les engagés pour la construction de la paix pourront transformer ce qui peut apparaître comme une situation de désespoir en situation de sécurité", a-t-il dit.
Au cours de sa visite, Mgr Vingt-Trois, accompagné d'une délégation de 600 hommes d'église, doit notamment visiter Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, et se rendre à Bethléem, la ville natale du Christ en Cisjordanie.
Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, avait rendu hommage en juin 2006 au président français, Jacques Chirac, pour son engagement dans la lutte contre l'antisémitisme, lors d'une rencontre avec des représentants de la communauté juive de France.
En juillet 2004, son prédécesseur Ariel Sharon, avait appelé les juifs de France à immigrer "immédiatement" en Israël en raison des menaces d'antisémitisme qui pesaient, selon lui, sur eux.
L'archevêque de Paris André Vingt-Trois a affirmé lundi dans une mise au point à l'AFP qu'il ne faisait que rapporter un sentiment chez la communauté juive en évoquant une "pandémie d'antisémitisme" en France.
"J'ai dit que les communautés juives de France ont le sentiment d'être traversées par une pandémie d'antisémitisme, ce qui est parfois illustré par certains évènements", a déclaré le prélat. "C'est le sentiment de la communauté juive", a-t-il insisté.
Interrogé sur l'évolution de l'antisémistisme en France, l'archevêque de Paris a souligné qu"'il y a certainement des points sur lesquels il faut être attentifs, mais il ne faut pas transformer la France en champ de bataille".
L'archevêque avait peu auparavant évoqué "une pandémie antisémite" en France lors d'une conférence de presse au premier jour d'une visite en Israël, tout en assurant que la communauté catholique serait aux côtés des juifs français "en cas de situation grave".
Se disant "sensible au sentiment" éprouvé par les juifs français victimes d'actes antisémites, il a ajouté que la "situation du judaïsme en France et des juifs ne peut être suivie qu'avec une attention vigilante".
Les juifs français "savent qu'en cas de situation grave, nous sommes prêts à être à leurs côtés", a-t-il assuré, en insistant sur "l'importance des relations entre l'Eglise catholique et le judaïsme".
L'archevêque a également souligné qu'il entendait, à travers son voyage de cinq jours, envoyer un "message d'espérance". "Les militants, les artisans et les engagés pour la construction de la paix pourront transformer ce qui peut apparaître comme une situation de désespoir en situation de sécurité", a-t-il dit.
Au cours de sa visite, Mgr Vingt-Trois, accompagné d'une délégation de 600 hommes d'église, doit notamment visiter Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, et se rendre à Bethléem, la ville natale du Christ en Cisjordanie.
Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, avait rendu hommage en juin 2006 au président français, Jacques Chirac, pour son engagement dans la lutte contre l'antisémitisme, lors d'une rencontre avec des représentants de la communauté juive de France.
En juillet 2004, son prédécesseur Ariel Sharon, avait appelé les juifs de France à immigrer "immédiatement" en Israël en raison des menaces d'antisémitisme qui pesaient, selon lui, sur eux.
posted by William Labi at 1:40 PM
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