Affaire Barre: SOS Racisme demande à Pascal Clément d'engager des poursuites
PARIS (AP) - SOS Racisme a demandé mardi au garde des Sceaux Pascal Clément d'engager des poursuites contre l'ancien Premier ministre Raymond Barre qui, dans un entretien diffusé jeudi dernier sur France Culture, a pris la défense de Maurice Papon et Bruno Gollnisch, tout en dénonçant la campagne qu'aurait menée contre lui en 1980 le "lobby juif le plus lié à la gauche".
"L'association se réserve évidemment le droit d'engager des poursuites si les autorités devaient rester silencieuses", précise SOS Racisme dans un communiqué.
Les propos tenus par Raymond Barre "sont indignes de l'homme qui les a proférés et des hautes fonctions qu'il a exercées dans le passé", souligne l'association, en affirmant qu'il ressort de cette interview "la banalisation des crimes commis pendant la Shoah, la réhabilitation du régime de Vichy, le déni fait aux juifs d'être des victimes dans les attentats qui les visent ainsi que l'accusation à leur encontre d'organiser un lobby capable de monter des opérations indignes".
"Il y a une clique qui depuis 1979 me poursuit pour me faire apparaître antisémite. Je dois vous dire que les procédés sont très singuliers mais que cela me laisse totalement indifférent et c'est mon indifférence qui les outrage", a déclaré l'ancien Premier ministre jeudi sur RTL, réagissant aux accusations d'antisémitisme qui pèsent sur lui.
"Je dois vous dire qu'au moment du procès de Monsieur Papon, nous avons été deux à témoigner, non pas sur le passé mais sur ce que nous connaissions, c'était Olivier Guichard et moi-même. On ne peut pas nous soupçonner de quelque façon que ce soit d'être collaborationnistes, ni d'être antisémites, je tiens à le dire", a ajouté Raymond Barre.
Dans un communiqué, La Ligue des droits de l'homme (LDH) déplore pour sa part le "silence assourdissant" des "héritiers politiques de Raymond Barre". "Sans doute cinq années de lepénisation des esprits, y compris parlementaires, ont-elles fait leur preuve malfaisante. Mais ceux qui se taisent face aux propos déshonorants de leur ancien mentor en sont nécessairement complices", ajoute la LDH. AP
"L'association se réserve évidemment le droit d'engager des poursuites si les autorités devaient rester silencieuses", précise SOS Racisme dans un communiqué.
Les propos tenus par Raymond Barre "sont indignes de l'homme qui les a proférés et des hautes fonctions qu'il a exercées dans le passé", souligne l'association, en affirmant qu'il ressort de cette interview "la banalisation des crimes commis pendant la Shoah, la réhabilitation du régime de Vichy, le déni fait aux juifs d'être des victimes dans les attentats qui les visent ainsi que l'accusation à leur encontre d'organiser un lobby capable de monter des opérations indignes".
"Il y a une clique qui depuis 1979 me poursuit pour me faire apparaître antisémite. Je dois vous dire que les procédés sont très singuliers mais que cela me laisse totalement indifférent et c'est mon indifférence qui les outrage", a déclaré l'ancien Premier ministre jeudi sur RTL, réagissant aux accusations d'antisémitisme qui pèsent sur lui.
"Je dois vous dire qu'au moment du procès de Monsieur Papon, nous avons été deux à témoigner, non pas sur le passé mais sur ce que nous connaissions, c'était Olivier Guichard et moi-même. On ne peut pas nous soupçonner de quelque façon que ce soit d'être collaborationnistes, ni d'être antisémites, je tiens à le dire", a ajouté Raymond Barre.
Dans un communiqué, La Ligue des droits de l'homme (LDH) déplore pour sa part le "silence assourdissant" des "héritiers politiques de Raymond Barre". "Sans doute cinq années de lepénisation des esprits, y compris parlementaires, ont-elles fait leur preuve malfaisante. Mais ceux qui se taisent face aux propos déshonorants de leur ancien mentor en sont nécessairement complices", ajoute la LDH. AP
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