Interpol veut publier des demandes d'arrestation de cinq Iraniens et un Libanais pour l'attentat de 1994 à Buenos Aires
Interpol veut publier des demandes d'arrestation de cinq Iraniens et un Libanais pour l'attentat de 1994 à Buenos Aires
LYON (AP) - Interpol a décidé jeudi de publier des "notices rouges" (demandes d'arrestation) à l'encontre de cinq personnalités iraniennes et un militant libanais recherchées par les autorités argentines dans l'enquête sur l'attentat de 1994 contre un centre culturel juif de Buenos Aires, le plus meurtrier perpétré en Argentine.
Mais l'Iran a annoncé son intention de faire appel de cette décision, ce qui devrait suspendre la procédure.
Le comité exécutif d'Interpol a annoncé jeudi avoir décidé de publier des notices rouges à l'encontre du militant libanais Imad Fayez Mougnieh, de l'ancien chef du renseignement iranien Ali Fallahijan, et de Mohsen Rabbani, Ahmad Reza Asghari, Ahmad Vahidi et Mohsen Rezai.
En revanche, il a jugé qu'il ne convenait pas de publier de notices rouges à l'encontre de l'ancien président iranien Ali Rafsandjani, de l'ancien ministre des Affaires étrangères iranien Ali Akbar Velayati et l'ancien ambassadeur d'Iran à Buenos Aires Hadi Soleimanpour, dont un juge fédéral argentin réclamait également l'arrestation.
Les notices rouges devaient être publiées le 31 mars, excepté en cas d'appel des différentes parties. Or "la décision d'Interpol n'est pas acceptable pour l'Iran", a déclaré Mohsen Baharvand, le chargé d'affaires iranien en Argentine, interrogé par l'Associated Press depuis Buenos Aires. "L'Iran fera appel devant l'assemblée générale d'Interpol". En cas d'appel la question sera examinée en novembre par l'assemblée générale d'Interpol, qui compte 186 pays membres.
Le 18 juillet 1994, une camionnette remplie d'explosifs avait sauté devant le siège de l'AMIA (l'Association mutuelle israélite argentine) à Buenos Aires, faisant 85 morts et 200 blessés. C'est l'attentat le plus meurtrier perpétré sur le sol argentin. AP
sb/v616/com
LYON (AP) - Interpol a décidé jeudi de publier des "notices rouges" (demandes d'arrestation) à l'encontre de cinq personnalités iraniennes et un militant libanais recherchées par les autorités argentines dans l'enquête sur l'attentat de 1994 contre un centre culturel juif de Buenos Aires, le plus meurtrier perpétré en Argentine.
Mais l'Iran a annoncé son intention de faire appel de cette décision, ce qui devrait suspendre la procédure.
Le comité exécutif d'Interpol a annoncé jeudi avoir décidé de publier des notices rouges à l'encontre du militant libanais Imad Fayez Mougnieh, de l'ancien chef du renseignement iranien Ali Fallahijan, et de Mohsen Rabbani, Ahmad Reza Asghari, Ahmad Vahidi et Mohsen Rezai.
En revanche, il a jugé qu'il ne convenait pas de publier de notices rouges à l'encontre de l'ancien président iranien Ali Rafsandjani, de l'ancien ministre des Affaires étrangères iranien Ali Akbar Velayati et l'ancien ambassadeur d'Iran à Buenos Aires Hadi Soleimanpour, dont un juge fédéral argentin réclamait également l'arrestation.
Les notices rouges devaient être publiées le 31 mars, excepté en cas d'appel des différentes parties. Or "la décision d'Interpol n'est pas acceptable pour l'Iran", a déclaré Mohsen Baharvand, le chargé d'affaires iranien en Argentine, interrogé par l'Associated Press depuis Buenos Aires. "L'Iran fera appel devant l'assemblée générale d'Interpol". En cas d'appel la question sera examinée en novembre par l'assemblée générale d'Interpol, qui compte 186 pays membres.
Le 18 juillet 1994, une camionnette remplie d'explosifs avait sauté devant le siège de l'AMIA (l'Association mutuelle israélite argentine) à Buenos Aires, faisant 85 morts et 200 blessés. C'est l'attentat le plus meurtrier perpétré sur le sol argentin. AP
sb/v616/com
0 Comments:
Post a Comment
<< Home