Sunday, March 11, 2007

George Soros et le problème des Juifs ayant la haine de soi

George Soros et le problème des Juifs ayant la haine de soi

Par Dennis Prager


Qu’ont en commun Karl Marx, Leon Trotsky, Noam Chomsky and George Soros ?

C’étaient / ce sont tous des extrémistes, nés de parents juifs, sans identité juive, et ils ont fait du mal aux Juifs (sans parler des non juifs).

Le terme “Juifs non juifs” est généralement attribué à l’historien juif Isaac Deutscher, qui écrivit un essai portant ce nom en 1954. Le terme décrit l’individu qui, bien que né juif (le judaïsme consiste en une identité nationale, en l’appartenance à un Peuple, et n’est pas seulement religieuse), s’identifie uniquement comme citoyen du monde et pas comme un Juif, que ce soit sur le plan national ou religieux.

Lorsque les murs des ghettos juifs sont tombés, et que les Juifs européens ont pu quitter les sociétés juives, beaucoup de Juifs sont devenus des Juifs non juifs. Dans la plupart des cas, soit eux-mêmes, soit leurs enfants, se sont assimilés dans les sociétés dans lesquelles ils vivaient. Cependant, un pourcentage faible mais significatif se radicalisa. Ils en vinrent à détester les “Bourgeois”, c.a.d. la classe moyenne traditionnelle, les valeurs et la société judéo-chrétienne ; les identités nationales occidentales (bien qu’elles aient soutenu des identités nationales anti-occidentales) ; et ils détestaient particulièrement l’identité nationale et religieuse juive.

Karl Marx, le petit fils de deux rabbins orthodoxes (et pour être complètement exact, fils de parents qui se convertirent au christianisme), a écrit l’un des essais les plus radicalement antisémites du 19ème siècle, « Essai sur la question juive » (1844). On peut y trouver ces déclarations :

“L’argent est le dieu jaloux d’Israël, à côté duquel aucun autre dieu ne peut exister… Le dieu des Juifs a été laïcisé et il est devenu le dieu du monde… L’émancipation sociale de la communauté juive est l’émancipation de la société hors de la communauté juive ».

Léon Trotsky, né Lev Bronstein, peut être considéré comme l’intellectuel père du communisme russe, puis soviétique. Avec Staline et trois autres, il se battit pour succéder à Lénine comme dirigeant du Parti Communiste après la mort de Lénine en 1924. En 1920, quand Trotsky dirigeait l’Armée Rouge, le grand rabbin de Moscou, le rabbin Jacob Mazeh lui demanda d’utiliser l’armée pour protéger les Juifs des attaques pogromistes. On rapporte que Trotsky répondit : « Pourquoi viens-tu vers moi ? Je ne suis pas un Juif ». A quoi le rabbin Mazeh répondit : « Voilà la tragédie. Ce sont les Trotsky qui font les révolutions, et ce sont les Bronstein qui en paient le prix ».

Noam Chomsky a consacré une grande partie de sa vie à travailler contre l’Amérique et contre Israël. Il est aliéné dans les deux identités mêmes dans lesquelles il est né. De fait, il a diffamé les deux toute sa vie durant. Pour ne citer qu’un seul exemple, il voyagea au Liban pour paraître avec le chef du Hezbollah Sayyed Nasrallah, et prêta son soutien à ce groupe qui est engagé dans l’annihilation d’Israël, et figure officiellement sur la liste des organisations terroristes aux USA.
George Soros est le quatrième exemple d’un individu né juif, et devenu un citoyen extrémiste du monde, aliéné par l’Amérique et ses origines juives, et qui cause du tort aux deux.

Comme l’a décrit Martin Peretz, rédacteur en chef du journal ‘The New Republic’, George Soros est ostensiblement indifférent à sa propre judéïté. Il n’est pas croyant. Il n’a pas de liens communautaires avec des Juifs. Ce n’est certainement pas un sioniste. Il a declaré à Connie Bruck dans le ‘The New Yorker’ – j’en témoigne, déclare-t elle – qu’il ne dénie pas aux Juifs leur droit à une existence nationale – mais je ne veux pas en faire partie ».

Dans le ‘The Wall Street Journal’, l’écrivain Joshua Muravchik a indiqué que Soros a publiquement comparé Israël aux nazis.
Bien sûr, Soros soutient le nationalisme palestinien, mais cela est un critère constant des extrémistes – les nationalismes anti-juifs et anti-américains sont bons, les nationalismes juifs et américains sont mauvais. Donc, comme cela est rapporté dans le ‘Jerusalem Post’, « Soros et ses riches amis juifs américains ont désormais décidé de diriger leur tir directement sur Israël… pour former un lobby politique qui affaiblira l’influence de l’AIPAC, le lobby pro-Israël ».

Comment s’expliquer de pareils Juifs ? Des gens sans racines nationales ou religieuses qui deviennent actifs politiquement chercheront souvent à miner les racines nationales et religieuses des autres, en particulier ceux de leur propre groupe national / religieux. Cela ressemble à l’animosité particulière que d’ex catholiques éprouvent envers l’Eglise. Les Juifs non juifs sont beaucoup plus enclins à œuvrer pour affaiblir la Chrétienté en Amérique que les Juifs vraiment juifs, en particulier les Juifs religieux. Des Juifs religieux font la fête avec des Chrétiens religieux.

Des Juifs sans identité nationale ou religieuse n’aiment pas les Juifs qui ont ces identités, et les Américains qui sont de même devenus des citoyens du monde ne se soucient pas beaucoup des Américains qui agitent le drapeau américain.

De même que le chauvinisme – un nationalisme excessif et amoral – peut conduire au nihilisme, de même l’absence de toute identité nationale ou religieuse peut conduire au nihilisme. Le Juif non juif extrémiste aime l’humanité, mais blesse les vrais humains, en particuliers les siens.

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