Irak : arrestation d’un responsable du Hezbollah libanais à Bassorah
Irak : arrestation d’un responsable du Hezbollah libanais à Bassorah
lundi 2 juillet 2007 - 11h33, par Khaled Asmar
L’implication su Hezbollah libanais dans la création d’une antenne irakienne semble se confirmer. Les soupçons formulées depuis fin 2003, relatives à l’activisme du parti chiite libanais en Irak sont relancées.
Les Etats-Unis viennent d’affirmer avoir arrêté, fin mars, un haut responsable du Hezbollah libanais à Bassorah. Selon l’armée américaine, le Libanais Ali Moussa Dakdouk, cadre du Hezbollah spécialisé dans le maniement des explosifs, a été arrêté à Bassorah, dans le sud irakien, après une attaque meurtrière faisant cinq morts parmi les militaires américains à Karbala, en janvier dernier. Dakdouk avait effectué plusieurs voyages entre le Liban, l’Iran et l’Irak, où il entraînait des miliciens irakiens dans des camps installés en Iran.
Selon « Elaph.com » « Dakdouk est un haut responsable des forces d’élites du Hezbollah. Il aurait reconnu avoir travaillé avec les unités spéciales des Gardiens de la Révolution iranienne, les Brigades Al-Quds. De son côté, le Hezbollah a refusé de commenter l’annonce américaine. Mais selon des experts américains, le Hezbollah étant redevable à l’Iran, il est mis à contribution dans l’alimentation du chaos irakien ».
Rappelons que l’un des membres du Hezbollah le plus recherché, Imad Maghnieh, accusé de plusieurs attentats anti-américains au Liban dans les années 1980, et impliqué dans l’attentat anti-juif à Buenos Aires du 18juillet 1994 (85 morts), aurait également contribué à la mise sur pieds d’une milice chiite en Irak, à partir de la fin 2003. Le 10 juillet 2003, le quotidien saoudien « Al Watan » avait en effet révélé que « Saad Ben Laden, le fils d’Oussama Ben Laden, et Imad Maghnieh, avaient franchi la frontière irano-irakienne en juin 2003 pour se rendre à Bassorah et y fonder des cellules armées et y organiser la résistance contre les Américains ».
Le 10 février 2005, le ministre irakien de l’Intérieur, Fallah Al Nakib, avait affirmé que « les autorités irakiennes avaient arrêté 18 membres du Hezbollah ». Mais le parti chiite libanais avait formellement démenti toute présence de ses militants en Irak. Dans son communiqué publié par le journal « Al Hayat », le Hezbollah avait affirmé que « ces informations infondées [faisaient] partie de la campagne de désinformation menée par les israélo-américains contre le Hezbollah… Dire que le Hezbollah a une présence en Irak tend à surestimer le parti, d’autant plus que les Irakiens n’ont pas besoin du Hezbollah. Les capacités du peuple irakien dépassent de loin celles du parti ».
En juin 2005, Washington avait proposé 5 millions de dollars pour retrouver les pirates de l’air de la TWA (1985). Selon « Al Hayat » du 30 juin 2005, l’ambassade américaine à Beyrouth avait proposé une prime de 5 millions de dollars à quiconque lui fournirait des informations susceptibles de localiser les trois pirates de l’air, responsables du détournement en 1985 d’un avion de la TWA assurant la liaison Rome-Boston. Le vol avait été détourné vers Beyrouth, puis a fait une escale à Alger avant de revenir à Beyrouth. Les pirates, issus du Hezbollah, étaient recherchés pour avoir assassiné un plongeur des marins, Robert Stethem (23 ans), abattu en direct devant des millions de téléspectateurs. La prime proposée par Washington fait partie du programme « récompense pour justice rendue », et les personnes recherchées étaient Imad Maghniéh, Hassan Ezzedine et Ali Atoui.
Dernière heure
lundi 2 juillet 2007 - 11h33, par Khaled Asmar
L’implication su Hezbollah libanais dans la création d’une antenne irakienne semble se confirmer. Les soupçons formulées depuis fin 2003, relatives à l’activisme du parti chiite libanais en Irak sont relancées.
Les Etats-Unis viennent d’affirmer avoir arrêté, fin mars, un haut responsable du Hezbollah libanais à Bassorah. Selon l’armée américaine, le Libanais Ali Moussa Dakdouk, cadre du Hezbollah spécialisé dans le maniement des explosifs, a été arrêté à Bassorah, dans le sud irakien, après une attaque meurtrière faisant cinq morts parmi les militaires américains à Karbala, en janvier dernier. Dakdouk avait effectué plusieurs voyages entre le Liban, l’Iran et l’Irak, où il entraînait des miliciens irakiens dans des camps installés en Iran.
Selon « Elaph.com » « Dakdouk est un haut responsable des forces d’élites du Hezbollah. Il aurait reconnu avoir travaillé avec les unités spéciales des Gardiens de la Révolution iranienne, les Brigades Al-Quds. De son côté, le Hezbollah a refusé de commenter l’annonce américaine. Mais selon des experts américains, le Hezbollah étant redevable à l’Iran, il est mis à contribution dans l’alimentation du chaos irakien ».
Rappelons que l’un des membres du Hezbollah le plus recherché, Imad Maghnieh, accusé de plusieurs attentats anti-américains au Liban dans les années 1980, et impliqué dans l’attentat anti-juif à Buenos Aires du 18juillet 1994 (85 morts), aurait également contribué à la mise sur pieds d’une milice chiite en Irak, à partir de la fin 2003. Le 10 juillet 2003, le quotidien saoudien « Al Watan » avait en effet révélé que « Saad Ben Laden, le fils d’Oussama Ben Laden, et Imad Maghnieh, avaient franchi la frontière irano-irakienne en juin 2003 pour se rendre à Bassorah et y fonder des cellules armées et y organiser la résistance contre les Américains ».
Le 10 février 2005, le ministre irakien de l’Intérieur, Fallah Al Nakib, avait affirmé que « les autorités irakiennes avaient arrêté 18 membres du Hezbollah ». Mais le parti chiite libanais avait formellement démenti toute présence de ses militants en Irak. Dans son communiqué publié par le journal « Al Hayat », le Hezbollah avait affirmé que « ces informations infondées [faisaient] partie de la campagne de désinformation menée par les israélo-américains contre le Hezbollah… Dire que le Hezbollah a une présence en Irak tend à surestimer le parti, d’autant plus que les Irakiens n’ont pas besoin du Hezbollah. Les capacités du peuple irakien dépassent de loin celles du parti ».
En juin 2005, Washington avait proposé 5 millions de dollars pour retrouver les pirates de l’air de la TWA (1985). Selon « Al Hayat » du 30 juin 2005, l’ambassade américaine à Beyrouth avait proposé une prime de 5 millions de dollars à quiconque lui fournirait des informations susceptibles de localiser les trois pirates de l’air, responsables du détournement en 1985 d’un avion de la TWA assurant la liaison Rome-Boston. Le vol avait été détourné vers Beyrouth, puis a fait une escale à Alger avant de revenir à Beyrouth. Les pirates, issus du Hezbollah, étaient recherchés pour avoir assassiné un plongeur des marins, Robert Stethem (23 ans), abattu en direct devant des millions de téléspectateurs. La prime proposée par Washington fait partie du programme « récompense pour justice rendue », et les personnes recherchées étaient Imad Maghniéh, Hassan Ezzedine et Ali Atoui.
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posted by William Labi at 3:00 AM
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