Saturday, January 19, 2008

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Bobby Fischer est mort

18/01/2008-17h58 - Charlotte Chaffanjon - © Le Point.fr
Le légendaire champion d'échec s'est éteint à l'âge de 64 ans, jeudi en Islande, pays dont il avait pris la nationalité en 2005.

Bobby Fischer est mort

Boris Spassky (à gauche) et Bobby Fisher, lors de la mythique rencontre des 19ème Championnats du monde d'échecs, le 20 septembre 1970 © SIPA / AP

Robert James Fischer, dit Bobby Fischer, est mort à Reykjavik (Islande), jeudi. Né le 9 mars 1943 à Chicago, il a 14 ans lorsqu'il devient champion des États-Unis, point de départ d'une carrière exceptionnelle. Considéré par certains spécialistes comme le meilleur joueur de tous les temps, il devient en effet le premier champion du monde américain en 1972. Au terme d'une partie mémorable, il bat le champion soviétique Boris Spassky. Mais en 1975, il conteste les règles de la Fédération internationale, qui le déchoit de son titre.

Pendant vingt ans, rien ne le fait revenir, ni les millions de dollars offerts par des organisateurs de Las Vegas ou Manille, ni une situation personnelle précaire. Imprévisible et taciturne, le champion vit reclus, fuyant les journalistes et les médias et les accusant de "monter le public" contre lui.

Joueur de légende

En 1992, il revient sur le devant de la scène pour disputer, en Yougoslavie, un "match revanche" contre Boris Spassky, avec qui il est devenu ami. Ce faisant, il viole les sanctions internationales imposées par les États-Unis à Belgrade. Recherché par les autorités de son pays, il disparaît à nouveau. L'excentrique refait parler de lui après le 11-Septembre 2001 : il déclare haïr l'Amérique, au point de qualifier les attentats de "nouvelle merveilleuse" sur une radio philippine et, en dépit d'une mère juive, affiche de virulentes positions antisémites. Il n'y a aucun doute que ses opinions, quelque peu paranoïaques, dérangent.

Malgré tout, le génial joueur reste dans la mémoire collective comme une légende des échecs.

Par Par Rita DAOU AFP - il y a 1 heure 15 minutes

BEYROUTH (AFP) - Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a affirmé samedi posséder des restes de soldats israéliens tués lors de la guerre de 2006 et critiqué les pays arabes engagés dans une médiation pour sortir le Liban de la crise, à l'occasion de sa première sortie publique en plus d'un an.
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"L'armée israélienne a laissé derrière elle les restes de corps d'un grand nombre de soldats", a déclaré fièrement M. Nasrallah, qui s'exprimait dans le cadre de la commémoration de l'Achoura chiite, en référence au conflit de l'été 2006 entre son mouvement et l'Etat hébreu.

"Nous avons des têtes, des mains, des pieds et nous avons un cadavre presque complet de la tête jusqu'au bassin. Qu'a dit l'armée israélienne à la famille de ce soldat?", a ajouté le chef chiite, de la banlieue sud de Beyrouth.

En octobre 2007, Israël avait remis un prisonnier et les dépouilles de deux militants du mouvement chiite contre les restes d'un Israélien et des informations sur le pilote israélien disparu au Liban en 1986, Ron Arad.

Le conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah, déclenché le 12 juillet après la capture par les combattants chiites de deux soldats israéliens à la frontière israélo-libanaise, s'est achevé le 14 août après 34 jours de combats, par une trêve négociée sous les auspices de l'ONU.

Il a fait plus de 1.200 morts au Liban, en majorité des civils, et 160 en Israël, pour la plupart des soldats.

"Si Israël lance une nouvelle guerre contre le Liban, nous lui promettons une guerre qui changera la face de toute la région, avec l'aide de Dieu", a mis en garde Hassan Nasrallah.

"Les Israéliens n'ont pas un commandement politique et militaire (efficace) pour lancer une guerre contre le Liban, mais, s'ils le font, la résistance est prête" à y faire face, a-t-il ajouté.

Hassan Nasrallah assistait sous haute protection aux commémorations de l'Achoura, pour sa première sortie publique depuis plus d'un an. Des dizaines de milliers de fidèles y ont pris part en scandant "Mon Dieu, protégez Nasrallah" et "Mort à l'Amérique, mort à Israël".

Il s'est en revanche isolé pour prononcer son discours, diffusé sur écran géant.

Menacé de mort par l'Etat hébreu, il avait évité jusque-là de participer à des commémorations religieuses ou des rassemblements politiques, prononçant ses discours à la télévision d'un lieu tenu secret.

Cette apparition du chef chiite intervient alors que le Liban est plongé dans une grave crise politique opposant la majorité antisyrienne soutenue par l'Occident à l'opposition menée par le Hezbollah et appuyée par Damas et Téhéran.

M. Nasrallah a critiqué les pays arabes engagés dans une médiation entre les camps rivaux pour sortir le Liban de la crise.

"Je suis surpris d'entendre les leaders arabes parler de majorité et de minorité et de démocratie au Liban (...), alors que leurs régimes ne connaissent ni majorité ni minorité ni démocratie", a indiqué le leader chiite. "Nous avons bien accueilli l'initiative arabe et nous réitérons notre appui en espérant qu'elle parvienne aux résultats escomptés".

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui multiplie les consultations à Beyrouth, tente de faire accepter par les camps rivaux un plan adopté début janvier par l'organisation panarabe qui prévoit l'élection "immédiate" du chef de l'armée Michel Sleimane à la présidence de la République, puis la formation d'un gouvernement d'union nationale.

Hassan Nasrallah a insisté samedi sur la demande de l'opposition d'un tiers de blocage au sein du prochain gouvernement.

Le Liban, qui traverse sa plus grave crise politique depuis la fin de la guerre civile en 1990, est sans président depuis le 24 novembre.

M. Nasrallah a enfin critiqué la politique américaine au Proche-Orient, affirmant qu'elle servait les intérêts "de l'entité cancéreuse", en allusion à Israël.

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