Friday, January 18, 2008

La 4e chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris a rendu un arrêt ordonnant un supplément d'information, la nomination d'un collège d'experts et confiant le dossier du meurtre de Sébastien Selam (z''l), connu sous son nom de DJ, Lam.C, à Mme Minguet, juge d'instruction. (Guysen.International.News)
Le prévenu, Adel Amastaibou, s'était vanté, le 20 novembre 2003, d'avoir ''tué un juif''. Il avait été estimé irresponsable au moment des faits. ''On va enfin pouvoir enquêter sur ce crime antisémite. Des gens vont être interrogés par la police, vont avoir peur. Il est urgent de reloger Juliette Selam afin d'assurer sa sécurité'', confie Me Axel Metzker, avocat de Mme Selam, mère de Sébastien Selam, à GIN, à Paris




Le 8 janvier dernier, Israël a soumis une protestation auprès de l’ONU à propos des 2 roquettes Katiousha tirées la veille sur Israël depuis le Liban (Cf. 2 Katioushas tirées du Liban sur Israël). Une protestation était adressée au Secrétaire général, Ban Ki-moon, une autre au Président du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Or depuis le 1er janvier 2008, la Libye fait partie des membres non permanents du Conseil de Sécurité (pour 2 ans), et la préside ce mois de janvier (présidence tournante d’un mois). Sans surprise, la Lybie a bloqué la résolution israélienne condamnant ces tirs de roquettes Katiousha sur son territoire, en violation de la résolution 1701 de l’ONU. L’argument de la Lybie : on n’a pas la preuve que ces roquettes provenaient du Liban.



La chaîne de télévision Al-Manar du Hezbollah a commencé à émettre via le satellite de télécommunications THAICOM. Ce satellite thaïlandais émet dans la plupart des pays asiatiques, en Australie, en Afrique et en Europe Centrale. Cette mesure compromet les efforts de la communauté internationale
Réseau de diffusion du satellite de télécommunications THAICOM (source: site Internet de la compagnie, www.mlesat.com)

internationale pour limiter la diffusion des programmes d'incitation à la haine du Hezbollah (Lire). Mais Thaicom a interrompu la diffusion des programmes d'Al-Manar peu de temps après avoir commencé à retransmettre la chaîne suite à la révélation publique des prestations qu'il assurait pour le Hezbollah (Lire).



OTTAWA (Reuters) - Le ministère canadien des Affaires étrangères a inscrit les Etats-Unis et Israël sur une liste de pays où les prisonniers risquent d'être torturés et classé dans la catégorie torture certaines techniques américaines d'interrogatoire, selon un document dont Reuters a pris connaissance jeudi.

(Publicité)
Ces révélations risquent de mettre dans l'embarras le gouvernement conservateur minoritaire, proche allié des Etats-Unis et d'Israël, lesquels se défendent d'avoir autorisé la torture dans leurs prisons.

Le document - qui fait partie d'un cours de sensibilisation à la torture donné aux diplomates - mentionne la prison américaine de Guantanamo, à Cuba, où est détenu un Canadien.

Cet homme, Omar Khadr, est le seul Canadien détenu à Guantanamo. Ses avocats ont affirmé que le document tournait en dérision les allégations d'Ottawa selon lesquelles Khadr ne serait pas maltraité.

Sous la "définition de torture", le document cite des techniques américaines d'interrogatoire telles que la mise à nu, l'isolement, la privation de sommeil et le maintien d'un bandeau sur les yeux.

"Les Etats-Unis n'autorisent pas, ne tolèrent pas et ne ferment pas les yeux sur la torture en aucune circonstance", a assuré une porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Ottawa.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maxime Bernier, a tenté de minimiser la portée du document.

"Le manuel de formation n'est pas un document de politique et il ne reflète pas le point de vue ou la politique du gouvernement", a-t-il dit.

Le gouvernement avait par erreur remis le document à Amnesty International Canada dans le cadre d'une action intentée par le mouvement de défense des droits de l'homme contre Ottawa concernant le traitement de détenus en Afghanistan.

DETENU A GUANTANAMO DEPUIS CINQ ANS

Alex Neve, secrétaire général d'Amnesty, a déclaré à Reuters que son groupe disposait de preuves d'exactions dans les prisons américaines et israéliennes et il a jugé "rassurant" de constater que "des considérations de politique étrangère" n'avaient pas dissuadé Ottawa de faire figurer ces deux pays sur la liste.

Khadr est retenu à Guantanamo depuis cinq ans. Il est accusé d'avoir tué un soldat américain lors d'un accrochage en Afghanistan en 2002, alors qu'il était âgé de quinze ans.

Des mouvements des droits de l'homme plaident en faveur de son rapatriement au Canada, mais le Premier ministre Stephen Harper rejette cette idée en faisant valoir que Khadr est accusé de choses graves.

"A un certain stade de la détention d'Omar Khadr, le gouvernement canadien a commencé à soupçonner qu'il était torturé", a déclaré William Kuebler, avocat américain de Khadr.

"Il n'a cependant pas agi pour obtenir qu'il soit relâché de Guantanamo et protéger ses droits, contrairement à ce qu'ont fait tous les autres pays occidentaux qui avaient des ressortissants détenus à Guantanamo Bay", a-t-il dit à chaîne de télévision CTV.

Parmi les autres pays figurant sur la liste noire figurent la Syrie, la Chine, l'Iran, l'Afghanistan, le Mexique et l'Arabie saoudite.

"Si Israël figure sur la liste en question, l'ambassadeur d'Israël espère bien qu'il en sera retiré", a réagi Michael Mendel, porte-parole de l'ambassade d'Israël.

Le cours de sensibilisation a été organisé à la suite de critiques contre Ottawa pour la manière dont il avait géré le cas du Canadien Maher Arar, qui avait été expulsé en Syrie par les Etats-Unis, en 2002.

Arar a dit avoir été torturé à plusieurs reprises durant les années passées dans les prisons de Damés. Une enquête sur son cas a révélé que les diplomates canadiens n'avaient reçu aucune formation pour apprendre à déterminer si des détenus ont fait l'objet de mauvais traitements.

Version française Nicole Dupont

0 Comments:

Post a Comment

<< Home