Thursday, January 17, 2008

Le 14 janvier, le JT de TF1 a diffusé à 13 h un reportage sur le procès des membres de L'Arche de Zoé au tribunal de Créteil. La journaliste y interrogeait le responsable d'une '' association venue dénoncer les agissements de cette ONG''. Il s'agit de Stellio Capo Chichi, alias Kémi Seba, leader du groupuscule la Tribu ka, condamné en 2007 pour antisémitisme. (Guysen.International.News)
Stellio Capo Chichi, alias Kémi Seba lui declare : ''Je se suis pas sûr que si moi, avec mon arche de Mamadou ou mon arche d'Ibrahima, si on était venu prendre des enfants d'Israël au motif de, d'après ce que vous dîtes, il y aurait du terrorisme, je ne suis absolument pas sûr que l'on serait considéré comme des humanitaires''.


LAÏCITE
Polémique sur la laïcité après les propos de Sarkozy sur la religion
NOUVELOBS.COM | 17.01.2008 | 10:08
24 réactions
Alors que le président de la République présente, ce jeudi, ses voeux aux représentants des religions, ses propos tenus à Rome puis à Ryad sur l'héritage "civilisateur" des religions créent la controverse. François Hollande l'accuse d'avoir "fait de la religion un instrument de promotion commerciale des produits français".



François Hollande (Reuters)


Nicolas Sarkozy a "fait de la religion un instrument de promotion commerciale des produits français", lors de sa visite en Arabie saoudite, c'est ce qu'a déclaré François Hollande, Premier secrétaire du PS, mercredi 16 janvier, alors que le président de la République doit présenter, ce jeudi, ses vœux aux représentants des différentes religions.
Ces déclarations interviennent alors que la polémique se fait grandissante sur la place que le chef de l'Etat réserve à la religion dans la société et sa conception de la laïcité.
François Hollande juge que le président de la République, dans son discours à Ryad, "n'est plus du tout sur la loi de 1905. On est dans un champ idéologique qui fait de la religion un instrument de promotion commerciale des produits français". Il cite, en outre, la volonté du président de vendre "aux pays musulmans des centrales nucléaires civiles". "On n'a pas à venir à Ryad pour défendre une conception de la religion. On n'a pas besoin de donner un label, une distinction de la bonne utilisation de la religion, surtout en Arabie saoudite", juge-t-il.

"Propos intolérables"

Le député PS Jean-Marie Le Guen a dénoncé mardi les propos "dangereux de Nicolas Sarkozy sur la religion en Arabie Saoudite" qui, selon lui, "renforcent la légitimité de ceux qui prêchent en faveur de la foi la plus radicale et la plus absolutiste".
De son côté, la FSU a dénoncé les "propos intolérables" de Nicolas Sarkozy sur la religion, estimant qu'il s'agissait d'"attaques contre le caractère laïque de la République", dans un communiqué mercredi. En outre, le Comité national d'action laïque (Cnal) a souhaité mercredi "pour 2008 une année laïque au président de la République", reprochant à Nicolas Sarkozy ses propos tenus sur la chrétienté et la religion, fin 2007, à Rome, puis en Arabie saoudite lundi. A l'Assemblée, le député socialiste Jean Glavany s'est aussi indigné du discours prononcé cette semaine à Ryad par le chef de l'Etat, "un discours où Dieu n'est plus cité à chaque page... mais à chaque ligne, créant désormais un problème de fond dans la République".

"Ouvrir la boîte de Pandore"

A droite aussi, les propos du chef de l'Etat ne laisse pas indifférent. Dans un entretien à l'Express, François Bayrou estime que "remettre en cause le principe de la laïcité, c'est ouvrir la boîte de Pandore". Par ailleurs, se refusant à commenter directement les deux récents discours de Nicolas Sarkozy à Rome et Ryad, Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, à toutefois affirmé que "la laïcité est un élément essentiel de la République, c'est l'un des piliers de la République, cette séparation entre les églises et l'Etat et ce fait que l'Etat ne s'implique pas dans la vie des différentes églises, mais aussi que l'Etat, s'il veut aider à la prise en compte du fait religieux, le fait à égalité vis-à-vis de toutes ces églises"

Wauquiez défend la "laicité positive"

Le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, a pour sa part estimé que "le discours du président là-dessus s'insère parfaitement dans la tradition d'une laïcité française qui n'est pas une laïcité de combat ou une laïcité de rejet de la place de la religion dans la société, mais au contraire une laïcité d'égal respect entre les différentes convictions". De même, Michèle Alliot-Marie, ministre des Cultes est venu défendre les propos du président affirmant :"nous souhaitons reconnaître le rôle de la spiritualité, de toutes les spiritualités, sous toutes leurs formes. Les Français y sont très attachés", a-t-elle dit.
"Nous voulons aider toutes les spiritualités à s'exprimer, y compris celles fondées sur l'athéisme", a-t-elle déclaré à l'Assemblée sous les huées de la gauche.

Les propos de Sarkozy

Nicolas Sarkozy devrait revenir jeudi, lors de ses voeux aux corps religieux, sur la place de choix qu'il réserve à la religion dans la société et sur sa conception de la laïcité, dans la foulée de deux discours très polémiques prononcés à Rome puis Ryad.
Après avoir vanté le mois dernier devant des dignitaires de l'Eglise catholique les "racines chrétiennes de la France", le président français a une nouvelle fois exalté lundi l'héritage "civilisateur" des religions, cette fois en Arabie saoudite devant des dignitaires du très rigoriste régime saoudien, à chaque fois dans des termes inédits pour le chef d'un Etat laïque.
En recevant le 20 décembre le titre de chanoine honoraire de l'église romaine de Saint-Jean de Latran, Nicolas Sarkozy a donc pris ses distances avec la conception de la "laïcité à la française", incarnée par la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Insistant sur les "racines chrétiennes de la France", le président lui a clairement préféré une laïcité dite "positive", c'est-à-dire "qui, tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire et de ne pas croire, ne considère pas les religions comme un danger, mais un atout".




Obama se défend d'être raciste et antisémite
Au lieu de célébrer dans la fierté l'anniversaire de naissance de Martin Luther King, Barack Obama a dû se défendre hier d'être raciste et antisémite.
«Je dénonce le racisme et l'antisémitisme sous toutes ses formes et je condamne fortement les déclarations antisémites du ministre Farrakhan», a déclaré le sénateur de l'Illinois dans un communiqué.
Cette mise au point lui est apparue nécessaire à la suite de la publication hier d'un article du Washington Post soulevant des questions sur sa relation avec son église de Chicago, la Trinity United Church of Christ. Dans une chronique, le journaliste Richard Cohen a rappelé que cette église avait honoré l'an dernier Louis Farrakhan, leader de la Nation de l'islam.
Champion du nationalisme noir, le ministre Farrakhan est également un symbole d'intolérance, ayant déjà qualifié les Blancs de «diables aux yeux bleus» et les juifs de «sangsues».
«Nous en savons peu sur lui et, malgré l'admiration que je lui porte, je me pose des questions sur son caractère», a écrit Richard Cohen, invitant Barack Obama à préciser ses vues sur Louis Farrakhan, dont l'organisation oeuvre notamment auprès des Noirs qui peuplent les prisons américaines.
La publication de l'article du Washington Post intervient au moment où se déroule sur l'Internet une campagne de courriels révélant les opinions radicales de Jeremiah Wright, pasteur de la Trinity United Church of Christ. Dans des entrevues et des sermons, il a notamment donné le sionisme comme l'équivalent du racisme et comparé Israël à l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid.

La télévision belge assimile des rescapés de la Shoah à des colons
16/01/08




- - Thème: Polémique




Joël Rubinfeld, le nouveau président du CCOJB, le comité de coordination des organisations juives de Belgique, a protesté contre un reportage du journal télévisé de la RTFB, la télévision belge de langue française.
Dans un reportage consacré à l’agenda politique de l’année nouvelle, le journal télévisé du 2 janvier a évoqué la commémoration du soixantième anniversaire de la fondation de l’Etat d’Israël en ces termes : « Une création précédée par l’arrivée de milliers de nouveaux colons qui, après le génocide des Juifs d’Europe, veulent rejoindre leur terre promise ».
Le CCOJB a dénoncé" ces propos qui assimilent des rescapés des camps de la mort à des colons".
"Suggérer par ailleurs que la création de l’Etat d’Israël est un phénomène colonialiste méconnaît la vérité historique qui a vu l’ONU voter en 1947 la création de cet Etat", a ajouté dans son communiqué l'équivalent belge du CRIF.
"Le CCOJB condamne l’usage de ces propos indignes, blessants et inexacts et entend connaître la suite que la RTBF réservera à cet égard", conclut Joël Rubinfeld.



Symboles à relents nazis
LE MONDE | 16.01.08 | 16h36 • Mis à jour le 16.01.08 | 16h36








OS-Racisme s'est vite emparé de l'histoire. En octobre 2007, le site Internet de la Tecktonik a diffusé une étrange image promotionnelle : un visage caché derrière un masque à gaz, dégageant de la fumée, une casquette militaire sur la tête. Une casquette de la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande, créée après l'avènement d'Adolf Hitler. L'aigle porte d'ordinaire dans ses griffes une croix gammée. Cette fois elle a été gommée.



Quelques jours avant la soirée "Tecktonik Killer" au Metropolis, cette illustration a été retirée. Trop de plaintes, surtout de "clubbers" juifs. "J'ai trouvé l'image belle, explique Cyril Blanc, cofondateur de la marque Tecktonik et directeur artistique de la discothèque. Je ne savais pas que cette casquette était celle de nazis." Sur Internet, c'est le tollé. Des blogs dénoncent l'ambiguïté de "Tck". Un des codes vestimentaires de la marque est un brassard avec un aigle sur le haut du bras droit. "L'aigle a une image majestueuse, explique M. Blanc. Ça n'a rien à voir avec les Allemands." "Trop de coïncidences tuent le hasard", lâche Samuel Thomas, vice-président de SOS-Racisme. Entre son association et le Metropolis, il y a un vieux contentieux. En juillet 1996, elle avait réalisé un premier "testing" dans cette boîte de nuit du Val-de-Marne. Déboutée en justice, SOS-Racisme se verra condamnée quelques mois plus tard pour diffamation envers le Metropolis.

"Lorsqu'on a vu ce visuel, explique M. Thomas, on s'est dit : "Tiens, la discothèque fait-elle un aveu ?"" Le "malentendu" est dissipé. "Mais nous allons rester vigilants", promet M. Thomas.

Pour Hubert Taieb, directeur général adjoint de TF1-Entreprises, qui est l'agent de la marque Tecktonik, cette image est une "une erreur de jeunesse". La police dit n'avoir rien à reprocher à Tecktonik. En revanche, elle a repéré une équipe de danseurs, les "Hooliteck" - comme hooligan et Tecktonik -, fans du PSG. Ce groupe de garçons a fréquenté la tribune Boulogne du Parc des Princes, connue pour héberger les supporteurs d'extrême droite. Selon une source policière, ces jeunes - que Le Monde n'a pas pu joindre - "utilisent les symboles de l'armée allemande de manière provocante, mais ne sont pas pour autant rattachés à des structures néonazies".

Mustapha Kessous

0 Comments:

Post a Comment

<< Home